En bref
- Pour ouvrir une boutique en ligne, la première étape est de réaliser un cahier des charges clair, comprenant votre cible, vos objectifs, vos ressources, et vos besoins techniques.
- Vous pouvez opter pour une plateforme adaptée (Shopify, Wix, WooCommerce, etc.), sur laquelle vous appliquerez votre charte graphique pour renforcer votre image de marque.
- Travailler sur le SEO, sur une expérience utilisateur fluide et un service client performant vous aideront à maximiser votre visibilité et fidéliser vos clients.
Vous rêvez de lancer votre propre boutique en ligne et de conquérir le marché digital ? Si en 2024 le e-commerce continue de croître, réussir dans cet univers compétitif demande une stratégie bien ficelée. Nous avons donc réuni 7 conseils qui vous guideront dans la bonne direction pour créer un online shop performant.
1. Rédigez un cahier des charges
Aujourd’hui, les outils à disposition sur internet rendent la création d’une boutique en ligne immensément plus simple qu’il y a 10 ans. De fait, n’importe qui peut prendre la décision d’ouvrir un online shop sans forcément avoir de notions de programmation. Pour deux produits comparables, la différence se fera donc sur un ensemble de détails : expérience utilisateur, qualité du contenu, services annexes…
Et pour intégrer tout cela au mieux, il est important de ne pas négliger la phase de préparation de votre projet, à savoir le cahier des charges.
Connaître votre cible et objectifs
Savoir à qui vous parlez, c’est déjà un pas en avant gigantesque dans la création de votre boutique en ligne ! La connaissance de votre clientèle cible vous apportera en effet une vision claire sur de multiples sujets. Vous pourrez alors construire une identité graphique pertinente, créer un univers de marque et une ligne éditoriale impactants.
Mais comment connaître votre cible ?
- Étude de marché et benchmark : étudiez les concurrents en place, les tendances de consommation et de contenus sur les réseaux sociaux. Si vous comprenez votre cible, vous saurez mieux répondre à ses besoins
- Créez des User Personas : technique souvent utilisée en marketing comme en design UX, les user personas sont des histoires fictives de clients types. Ils vous permettront de définir les grandes lignes de vos différentes cibles, tant sur leur profil socio-démographique, que sur leurs habitudes de consommation et leurs besoins (pain points).
Lister vos ressources et vos besoins
Vous savez maintenant à qui vous allez vous adresser. Vous pouvez alors dessiner les contours de votre projet. Mais pour cela, vous devrez le planifier en répondant à quelques questions :
Quel budget ? La création d’un site e-commerce peut vous coûter aussi bien 0 que 100 000 €. Sans parler des autres investissements : stocks, publicité… Vous devez donc réfléchir au budget que vous êtes prêt à mettre dans ce site, que ce soit en investissement ou en fonctionnement.
Quels délais ? Sous quel délai votre site doit-il être en ligne ? Si vous êtes pressé, les solutions ne seront pas les mêmes que si vous avez 6 mois devant vous.
Quels moyens ? Quel temps avez-vous à consacrer à la création et ensuite, à la gestion de votre site e-commerce ? Quelles sont vos compétences en la matière ? Pouvez-vous vous appuyer sur quelqu’un d’autre (stagiaire, ami, conjoint…) ?
Définir les grandes lignes techniques
Vous avez donc défini le cadre de votre projet de boutique en ligne. Vous pouvez maintenant passer à une partie plus concrète du cahier des charges : la description fonctionnelle et technique de votre futur site. Il ne s’agit pas ici forcément de tout préciser dans les moindres détails, mais plutôt de lister les différentes fonctionnalités que vous souhaiteriez offrir via votre online-shop.
Cette liste vous permettra de hiérarchiser vos besoins, et d’avoir une roadmap à laquelle vous ou votre futur prestataire pourrez vous référer.
On pourra par exemple indiquer dans cette liste :
- les types de pages à créer : homepage, catégories, détail produit, blog, etc. ;
- les fonctionnalités nécessaires à la boutique : barre de recherche, options de filtres et tri, avis clients, personnalisation produit, etc. ;
- l’intégration d’outils : les logiciels déjà en place chez vous qu’il faudra connecter à votre site e-commerce. On peut prendre l’exemple de logiciels CRM, logiciels de facturation, ERP, etc.
- les canaux de vente annexes : Réseaux sociaux, sites externes, boutiques physiques, et tout autre canal de vente à associer à votre boutique en ligne;
- les options logistiques et financières : quels prestataire de livraison et quelles solutions de paiement en ligne proposerez-vous à vos clients ?
Travailler votre charte graphique
Dernier point de cette étape de préparation : les éléments graphiques de votre projet. Si ces éléments ne font pas à proprement parler partie du cahier des charges, il est néanmoins intéressant de les mettre en place avant même de commencer à créer votre site. Vous gagnerez beaucoup de temps et de clarté dans votre vision esthétique du projet si vous avez déjà un univers graphique dont vous êtes convaincu. Les éléments graphiques importants pour une boutique en ligne sont les suivants :
- un logo : dans plusieurs tailles (icone, horizontal, vertical), plusieurs couleurs et plusieurs formats (.png, .svg). Les fichiers .svg sont des fichiers vectoriels moins lourds et surtout plus polyvalents que des images, parfaitement adaptés aux besoins responsive (mobile, tablette, ordinateurs) des sites modernes.
- un univers colorimétrique : préparer une palette complète de couleurs à utiliser au travers de votre site va grandement vous faciliter la tâche. Chaque couleur correspondra à une ou plusieurs utilisations, comme la couleur du texte, des actions (boutons, liens), des blocs, etc.
- une iconographie : les indicateurs visuels comme les icônes sont aujourd’hui un passage obligé pour faciliter la lecture d’un site. De nombreuses bibliothèques existent (gratuites ou non), mais vous pouvez aussi créer vos propres icônes.
- une typographie : votre univers de marque nécessite une ou des polices d’écriture appropriées. Or le choix des polices est l’une des premières étapes lors de la création d’un online shop, puisqu’elles définiront le style de tout votre contenu textuel.
2. Choisissez le bon prestataire
Maintenant que vous y voyez plus clair sur votre projet, les démarches et vos besoins, balayons les options que vous avez à votre disposition pour créer votre boutique en ligne.
Faire appel à une agence
C’est souvent la première solution à laquelle on pense : faire appel à une agence de communication ou à une agence digitale. Il existe des agences spécialisées dans le e-commerce, voire spécialistes d’une solution e-commerce en particulier (Prestashop, Woocommerce…)
Certaines agences peuvent même vous aider à mettre en place les processus logistiques pour votre site e-commerce. Mais attention : cela vous coûtera cher. Si vous passez par une agence, comptez minimum 5 000 € pour la conception et le design de votre site e-commerce, mais notre constat est que le prix moyen tourne plutôt entre 10 000 et 15 000 €. Si votre projet est complexe, si vous passez par une solution e-commerce très sophistiquée comme Magento, cela peut aller jusqu’à 100 000 €, voire plus !
Faire appel à un indépendant
La deuxième solution plébiscitée par les entrepreneurs quand il s’agit de créer leur site e-commerce, c’est de travailler avec un développeur web indépendant (freelance). Cette solution est moins coûteuse que de faire appel à une agence. Elle est également plus souple, et les délais peuvent être plus courts.
La plupart des développeurs web ne sont pas en mesure de définir votre identité visuelle ou votre cahier des charges. Ils ne vous aideront pas non plus à faire les bons choix marketing ou SEO.
Avant de signer le devis d’un indépendant, essayez de bien comprendre comment il travaille, ce qu’il attend de vous, ce qu’il est en mesure de faire et quelles sont ses limites. Si vous travaillez avec un freelance (ou une très petite agence), comptez minimum 3500 € pour la création d’un site e-commerce très basique.
Créer soi-même sa boutique en ligne
La dernière solution, c’est de créer vous-même votre boutique en ligne. Comme expliqué plus haut, c’est totalement possible aujourd’hui, même si vous n’êtes pas développeur ! Cette pratique sera particulièrement adaptée si :
- vous avez du temps à consacrer à la création de votre site e-commerce ;
- vous êtes à l’aise avec le numérique et vous n’avez pas peur de vous former ;
- vous avez un petit budget.
Aujourd’hui, beaucoup d’entrepreneurs choisissent cette voie. Et si vous êtes ici, tout porte à croire que c’est aussi votre projet. C’est pourquoi nous partirons du principe que vous souhaitez créer vous-même votre boutique en ligne pour les conseils suivants.
3. Optez pour le bon support
Nous rentrons maintenant au cœur du sujet. En commençant par le point qui sera peut-être le plus important parmi tous nos conseils : le choix du logiciel de création. Et oui, car créer votre boutique en ligne vous demandera forcément de passer par l’une de ces plateformes. Sauf si vous êtes un développeur chevronné et créez tout de A à Z. Mais dans ce cas, cet article n’est pas pour vous !
Pourquoi s’appuyer sur un logiciel SaaS ?
Les logiciels CMS (content management system) sont des outils souvent accessibles directement en ligne. On parle alors de Software as a Service, ou SaaS. Ils vous permettent de bénéficier d’une plateforme hébergée, sécurisée et régulièrement mise à jour, sans avoir à gérer l’aspect technique. De plus, les solutions SaaS offrent souvent des fonctionnalités intégrées comme la gestion des stocks, le traitement des paiements ou le marketing digital, tout en étant accessibles à un coût maîtrisé.
C’est donc une option particulièrement avantageuse si vous n’avez pas les ressources nécessaires en interne pour prendre en charge toute la partie technique et logistique, ce qui est le cas de beaucoup de jeunes entreprises.
Choisir la bonne plateforme
Comme nous l’avons expliqué précédemment, il existe de nombreux logiciels en ligne ou open source pour créer votre boutique en ligne. Nous en avons testé un certain nombre, et pour vous aider dans notre choix, voici notre sélection :
Shopify
Shopify est la référence internationale des logiciels SaaS (c’est-à-dire accessible directement en ligne) pour créer et gérer votre site e-commerce.
Ses fonctionnalités complètes (notamment grâce aux Apps Shopify) en font l’outil idéal pour les projets e-commerce ambitieux. Accessible à partir de 29 $ par mois, Shopify propose un support client accessible 7j/7 et 24h/24 (en anglais uniquement). Pour en savoir plus, lire notre avis sur Shopify.
Wix
Wix est un acteur internationalement connu de la création de site. Ses fonctionnalités de création de boutique en ligne sont moins célèbres mais méritent qu’on s’y arrête, surtout pour les plus petits projets.
Avec Wix, vous pouvez créer votre site e-commerce facilement, presque en quelques clics. Vous pouvez tester gratuitement Wix pendant 14 jours, puis opter pour un plan payant (entre 26 et 180€ par mois environ pour un site e-commerce). Un support client francophone est proposé, et l’aide en ligne est très complète. Pour en savoir plus, lire notre avis sur Wix.
WiziShop
WiziShop est un éditeur 100% Français assez réputé sur la création de boutiques en ligne. Les fonctionnalités sont au rendez-vous, et le support Français plait aux commerçants.
La création de boutique est rapide, et vous disposez de 15 jours pour tester la solution et ses différentes fonctionnalités, à partir de 27€ par mois. Pour en savoir plus, lire notre avis sur WiziShop.
WooCommerce (WordPress)
WooCommerce est le seul logiciel open source de notre sélection. Il s’agit du module e-commerce intégré au célèbre CMS WordPress. Avec WooCommerce, vous êtes libre de créer la boutique en ligne de vos rêves, grâce à l’incroyable bibliothèque de thèmes et d’extensions disponible.
Vous êtes propriétaire de votre site et n’avez que l’hébergement à payer (sauf si vous optez pour un thème et des extensions payantes). Plus facile à mettre en place et à utiliser que son concurrent Prestashop, WooCommerce est une solution à explorer si vous prêt à vous débrouiller avec la technique (sans pour autant apprendre à coder). Pour en savoir plus, lire notre avis sur WooCommerce.
Weebly
Weebly est pensé pour les petits commerçants qui se lancent dans le e-commerce. Sa gamme d’abonnements payants va de 5 à 30€ par mois, ce qui fait de Weebly un logiciel de création de boutique en ligne vraiment pas cher.
Pour autant, la version à 30€ par mois est très complète et vous donne accès à des fonctionnalités puissantes (intégration outils tiers, logiciel marketing…). Pour en savoir plus, lire notre avis sur Weebly.
Sélectionner un template
Tous les CMS présentés ci-dessus proposent des templates prédéfinis, qui vous faciliteront grandement la tâche dans la création de votre boutique en ligne.
Chaque template intègre un panel de fonctionnalités propre, et propose une trame de design différente. Selon la complexité et la popularité du template, ce dernier pourra être gratuit ou payant. Vous pourrez alors réutiliser le cahier des charges établi en amont afin de sélectionner le template qui coche un maximum de cases par rapport à vos besoins et votre identité graphique.
À noter que de nombreux sites dont le leader Themeforest.net (appartenant à Envato) proposent des templates payant supplémentaires pour la plupart des CMS du marché.
4. Travaillez le SEO
Acheter un nom de domaine fort
Même si le nom de domaine n’est plus aussi important qu’à une époque pour le SEO stricto sensu, trouver un nom de domaine impactant reste crucial pour votre future boutique. En effet, un nom de domaine fort facilitera la mémorisation par vos clients, et donc le trafic organique de tous ceux qui taperont directement l’url de votre site.
Si vous avez un nom de marque précis, il doit comporter ce terme, l’idéal étant un nom de domaine strictement égal à votre nom de marque, mais c’est de plus en plus dur aujourd’hui. Si vous êtes plus attaché au SEO qu’à la puissance de votre marque, choisir un nom générique peut être intéressant : par exemple, si vous vendez des tables de jardin, vous pourriez opter pour “tables-de-jardin.fr” ;
Nous avons pris .fr dans l’exemple précédent. On nomme cette partie l’extension du nom de domaine.
Il existe énormément d’extensions, mais les plus connues pour une boutique en ligne française resteront .com ou .fr. Des sites plus orientés tech pourront opter pour .io, .app ou maintenant .ai (pour des outils d’intelligence artificielle par exemple). Enfin, certains sites arrivent à intégrer une partie de leur nom dans l’extension (ex: le site Bitly a pour nom de domaine Bit.ly).
Hiérarchiser le contenu
Cœur du sujet SEO, une bonne hiérarchisation de vos contenus est cruciale pour que les robots Google jugent votre site comme lisible et adapté à un ensemble de requêtes. La hiérarchisation de vos contenus peut prendre plusieurs formes :
- structure du site : travaillez votre architecture de site en structurant vos pages et votre navigation. Vous rendrez alors la recherche des produits plus simple pour les utilisateurs comme pour les bots Google. L’avantage des CMS spécialisés dans le e-commerce comme Shopify est qu’ils embarquent directement toute la structure traditionnelle de pages, comme les pages catégories et les pages produits.
- titres et contenus : Définissez au sein de chaque page une hiérarchie claire dans vos titres, sous-titres et textes. On nomme ce type de structure “Markdown”. Dans les grandes lignes, vous devrez utiliser un titre principal (h1) une seule fois par page, puis des titres de sections (h2), voire des sous-sections (h3) et sous-titres (h4). Une fois cette structure réalisée, pensez à intégrer des mots-clés pertinents dans vos titres, tout en gardant une pertinence et une lisibilité optimale. Le but n’est pas de caler vos mots-clés partout sans réfléchir, Google saurait l’interpréter et le sanctionner.
Optimiser vos liens
Une autre clé d’un bon travail SEO sur votre site concerne les différents liens présents dans votre contenu. Ces liens sont catégorisés de différentes manières :
- les liens sortants : des liens de votre site vers des sites externes ;
- les liens entrants : des liens des sites externes vers votre site.
Dans cette première catégorisation, l’objectif est d’accumuler un maximum de liens entrants pour que votre site gagne en réputation et en sources de trafic. Les liens entrants peuvent être par exemple issus de votre travail de relations presses (articles blogs, presse) mais aussi de partenariats que vous aurez mis en place. Dans ces cas-là, un échange de liens est souvent appliqué (lien sortant et lien entrant).
Une autre catégorisation est importante à connaître et concerne le maillage de votre site :
- le maillage externe : il rassemble l’ensemble des liens sortants, leur nombre, leur répartition dans votre site et leurs destinations ;
- le maillage interne : il concerne l’ensemble des liens de votre site vers une autre page de votre site. Un bon maillage interne est crucial pour que les utilisateurs puissent naviguer simplement d’une page à l’autre sans être bloqués à aucun moment. En effet, il est rare qu’un consommateur arrive exactement sur la page ou le produit souhaité directement. Il faudra alors qu’il puisse trouver son chemin sans effort jusqu’à son objectif. Le maillage interne est donc une variable important du succès de votre SEO, puisqu’il permettra à vos utilisateurs de convertir plus facilement, et de rester plus longtemps sur votre site (ce qui est relativement bien vu par les robots Google pour le référencement).
Travailler vos textes
Dernier point à ne pas négliger : rédigez suffisamment de texte, mais du texte pertinent ! Avec l’arrivée de l’IA qui a rendu la génération de texte presque trop simple, les moteurs de recherche et notamment Google doivent repenser leur manière d’estimer la qualité des contenus pour établir une logique de référencement. Les algorithmes tentent donc de s’adapter, et la quantité de textes et d’occurrence de mots-clés sur votre site n’est plus le Graal du SEO. Il vous faudra travailler du contenu de qualité, pertinent et contextualisé.
Elle vous obligera à suivre une méthode de balisage consultable sur schema.org, en intégrant des données structurées dans le code HTML de votre site.
Pour ceux qui souhaitent aller plus loin pour ces sujets, vous pouvez envisager de suivre une formation au marketing digital à distance.
5. N’oubliez pas le produit !
Nous n’évoquerons pas les critères qui font un bon produit, vous serez beaucoup plus à même d’en juger que nous. Néanmoins, nous pouvons vous donner quelques conseils sur la mise en avant de ces derniers au sein de votre boutique.
Des informations claires
La première chose à considérer est l’information visible aux yeux des utilisateurs. Votre produit a une tonne de caractéristiques sur lesquelles vous pourriez communiquer : ses matières, son design, ses fonctions, sa production, son prix, etc.
C’est à vous de rendre ces informations visibles, claires, et de les hiérarchiser en fonction de leur importance aux yeux de votre clientèle. Par exemple, une marque de luxe n’aura pas intérêt à mettre en avant le prix de ses produits, puisque par définition le prix n’est pas la préoccupation première d’une clientèle luxe.
De manière pratique, nous vous conseillons toujours d’afficher les informations les plus importantes avant la ligne de flottaison (avant de devoir scroller). Réhaussez-les aussi si possible avec une iconographie claire et des expressions courtes, de manière à rendre l’information plus digeste.
La puissance du visuel
Donner envie passe par la vue. Travaillez bien vos visuels produits afin d’optimiser la qualité perçue de la part de l’utilisateur. Des photos réalisées avec un appareil réflex seront encore aujourd’hui de meilleure qualité qu’avec un smartphone. Aussi, une cohérence dans vos visuels permettra à l’utilisateur de mieux comparer, tout en restant en ligne avec votre univers graphique.
Enfin, dans une période où la vidéo a remplacé la photo sur les réseaux sociaux, ce format vous apportera de nombreux bénéfices sur une boutique en ligne. Les possibilités de mise en scène sont en effet décuplées, et l’identification du consommateur au produit est renforcée par le format vidéo. Attention néanmoins à la lourdeur de vos fichiers, votre site doit rester performant !
6. Communiquez efficacement
Marketing direct (emails)
Le marketing direct est le canal le plus court entre vous et vos clients. C’est l’ensemble des pratiques que vous pourrez mettre en place pour susciter une action directe de leur part. Pour une boutique en ligne, la newsletter et les notifications (e-mails ou sms transactionnels) sont vos armes les plus efficaces.
- newsletter : choisissez un bon outil de Newsletter comme Mailchimp, Brevo ou Mailjet afin de gérer facilement vos inscriptions, vos listes de contacts et vos campagnes marketing. Pensez ensuite vos newsletters de manière à avoir du contenu intéressant et régulier à partager, sans pour autant spammer votre clientèle avec 2 emails / jour !
- notifications : au cours du processus d’achat, vous utiliserez les emails ou les sms pour échanger avec votre client. Que ce soit une confirmation d’achat, une notification de livraison ou autre. Ce genre de messages automatisés est très judicieux à travailler, car ils vous permettront par exemple de maximiser les conversions (ex : relance panier), de fidéliser votre clientèle (ex : une remise sur un prochain achat dans un email de confirmation) ou encore de faire croître votre volume de vente par du cross-selling (ex : produits complémentaires à un achat dans un e-mail de confirmation).
Salesforce Marketing Cloud
Réseaux sociaux
Les réseaux sociaux peuvent être un vecteur de trafic puissant pour un site e-commerce, alors choisissez bien sur quels réseaux sociaux vous allez être actifs, et choisissez votre ligne éditoriale pour construire et animer une communauté intéressée par vos produits.
Les réseaux sociaux permettent également de faire de la publicité très ciblée : Facebook et Instagram sont particulièrement adaptés pour faire connaître votre site e-commerce, et sont particulièrement utilisés pour le dropshipping par exemple.
Mais n’oubliez pas qu’aujourd’hui, être présent sur les réseaux sociaux ne suffit plus : encore faut-il partager du contenu qui intéresse les internautes. Mais évidemment, vous avez suivi notre 1er conseil et vous connaissez par cœur votre cible ! Vous pourrez donc proposer du contenu original à vos clients, en phase avec leurs centres d’intérêt : vidéos, articles de blog, infographies, quizz, podcasts…
SEA
Nous avons déjà vu dans la partie “SEO” que l’une des premières sources de trafic à privilégier pour votre site, ce sont les moteurs de recherche. Si vous avez du budget, nous vous conseillons vivement de mettre en place des campagnes de Search Engine Advertising (SEA). Pour faire simple, le SEA vous permet d’être visible dans les résultats de recherche sponsorisés de Google, en payant pour que votre site s’affiche quand un internaute fait certaines recherches.
7. Optimisez l’expérience utilisateur
On oublie trop souvent que le succès d’une boutique en ligne, au-delà de ses produits et de la qualité de son site, passe par les services annexes que l’entreprise met sur pied pour ses clients. À titre d’exemple, Amazon est devenu le géant qu’il est notamment en ne faisant aucun compromis sur la satisfaction client au niveau de la rapidité de livraison et des remboursements.
La logistique
Saviez-vous que 44 % des clients européens abandonnent leur achat s’ils ne trouvent pas leur mode de livraison préféré ?
Cette étude de l’entreprise SendCloud, parue dans son livre blanc, démontre bien les enjeux inhérents à une logistique fiable sur votre boutique en ligne. Définissez donc dès le départ une politique de livraison avantageuse pour vos clients, et viable pour vous en termes de process et de budget. Cette politique de livraison se traduit par votre choix des prestataires de livraison, la tarification ou encore les conditions de retour.
Par exemple, proposer la livraison à domicile mais aussi une alternative en relai-colis est une bonne pratique à considérer pour maximiser vos ventes.
Le SAV
De la même manière, ne sous-estimez pas la puissance du SAV quant à la satisfaction client. Avec un service efficace et rapide, vous transformerez vos problèmes en opportunités. Un client qui se sent écouté et aidé aura beaucoup plus tendance à recommander votre marque à ses proches. D’ailleurs on remarque fréquemment des références au SAV dans les avis clients positifs.
Pour parfaire votre SAV, il existe là aussi des solutions logicielles. En effet, des SaaS de gestion de support client comme Zendesk, Hubspot ou SalesForce vous permettront de gérer toute la partie relation clientèle avec des fonctions comme la création de tickets ou l’intégration de chatbots et d’outils de messagerie.
Zendesk
Fidélisez votre clientèle
Dernier point de notre liste, la fidélisation clientèle arrive évidemment après un premier achat. Le sujet est vaste tant les possibilités sont nombreuses pour fidéliser vos clients. Mais n’oubliez pas que vos meilleurs vendeurs, ce sont des clients satisfaits ! N’hésitez donc pas dans un premier temps à mettre en place des rappels afin que les clients vous laissent un avis positif sur Google, Trustpilot ou autre.
Mais des clients satisfaits, c’est aussi du bouche à oreille positif ! Vous pourrez donc, par exemple, inciter vos premiers clients à parler de vous à leur entourage, avec un programme de parrainage qui leur apportera une réduction ou un cadeau à chaque nouveau client apporté.
FAQ
Combien coûte une boutique en ligne ?
Il est difficile d’estimer un tarif précis pour une boutique en ligne, car de nombreuses variables entrent en jeu. Vous pouvez créer une boutique en ligne pour moins de 100€ jusqu’à plusieurs milliers voire dizaines de milliers d’euros.
Voici ces variables d’ajustement :
– Hébergement et nom de domaine
– Tarifs du CMS
– Prix du template
– Prestataires de la création (designer, développeur)
À noter que c’est l’enveloppe dédiée aux prestataires qui sera, de loin, la plus onéreuse. Si vous décidez de créer votre boutique vous-même, vous réduirez considérablement le budget.
Les modes de paiement sont-ils importants ?
Oui ! Offrez une diversité de moyens de paiement pour satisfaire vos clients : cartes bancaires, PayPal, virements, ou même paiements en plusieurs fois (Klarna, Alma). Pensez aussi aux options locales si vous ciblez des marchés spécifiques.
Que faire si mes produits ne se vendent pas comme prévu après le lancement ?
Le meilleur moyen est d’en connaître la raison : analysez vos données de trafic et de conversion de votre site pour identifier les points faibles (ex. prix, présentation, navigation). Ensuite, envisagez des ajustements stratégiques comme des promotions, des tests A/B ou une refonte partielle de votre site pour mieux répondre aux attentes de vos clients.