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Activité

17 modes de financement des entreprises

Les options pour financer votre entreprise ou votre activité professionnelle

Pas toujours facile de s’y retrouver dans la jungle du financement pour les entreprises et les professionnels. Il en existe en effet un certain nombre, chacun avec leurs spécificités et contraintes. Mais pas de quoi vous laisser abattre : grâce à ce guide, financer votre entreprise n’aura plus de secret pour vous.

Financement d’entreprise : les situations où vous pouvez en avoir besoin

Au moment de la création d’entreprise

La création d’entreprise est le cas le plus courant en termes de besoins de financement : à ce stade, vous n’avez encore aucun revenu mais les frais vont rapidement s’additionner. Il est donc important de bien estimer ces frais, afin de prévoir et de demander un financement au plus près de vos besoins réels.

On distingue deux types de coûts au moment d’un projet de création d’une entreprise :

  • les frais de création au sens juridique : publication dans un journal d’annonces légales, frais de greffe, honoraires d’avocat, de notaire ou d’expert-comptable ;
  • les frais de démarrage : investissement en matériel (machines, outils, matériel informatique), acquisition d’un stock de marchandises ou de matières premières, et éventuellement dépenses liées au recrutement des premiers collaborateurs.
Bon à savoir Si vous souhaitez demander un financement dans le cadre d’une création d’entreprise, il vous faudra monter un dossier de financement.

Le dossier de financement de votre projet de création d’entreprise doit permettre de prévoir les besoins à venir de l’entreprise, connaître son positionnement sur le marché et anticiper ses revenus à moyen ou à long terme.

Voici les documents que vous devrez inclure dans votre dossier de financement : 

  • un business plan ;
  • une étude de marché ;
  • des prévisions financières.

Sur un principe assez similaire, vous pouvez aussi financer une reprise d’entreprise.

Pour financer votre développement

Votre activité est lancée depuis un moment, et vous envisagez de recourir à une forme de financement d’entreprise ? Voici quelques situations qui justifient de recourir à un financement :

  • renouvellement d’équipements ;
  • agrandissement de locaux ;
  • travaux ;
  • constitution de stocks.
  • etc.

Pour faire face à des difficultés

Votre entreprise rencontre actuellement des difficultés financières et vous avez besoin d’un financement externe ?  Pas d’inquiétude : si vos options risquent d’être limitées, il existe quand même des solutions pour vous sortir de ce mauvais pas. Parmi les situations les plus courantes, on retrouve notamment les suivantes :

  • besoin en Fonds de Roulement (BFR) ;
  • ralentissement d’activité temporaire ;
  • problèmes structurels ;
  • allongement des délais de paiement ;
  • augmentation de charges.
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Attention N’attendez pas le dernier moment pour affronter vos difficultés et vous rapprocher de votre banque ou d’un organisme de crédit.

Plus vous saurez anticiper les périodes compliquées, meilleures seront vos chances d’obtenir un financement pour vous en sortir. 

Rentrons maintenant dans le détail des sources de financement pour les professionnels et entreprises que nous avons classés en X catégories.

16 modes de financement d’entreprise à envisager

3 manières de financer votre entreprise par fonds propres

Les fonds propres, ou capitaux propres, englobent les apports des fondateurs à la constitution d’une société (le capital social) ainsi que les sommes générées au fil du temps (que ce soit par l’activité ou par les levées de fonds).

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Bon à savoir Ces fonds propres, même s’ils sont inscrits au passif de l’entreprise, pourront ensuite servir à financer directement son activité, à un moment où les recettes sont encore nulles.

Les fonds propres sont donc la première forme de financement de votre entreprise, au moment même du projet de création. Dans ces conditions, les fonds propres servent aussi à rassurer les partenaires sur la capacité de l’entreprise à se financer à ses débuts.

1. Le capital social

Le capital social, qui correspond donc à apport personnel du ou des fondateurs lors de la constitution de la société, est le tout premier mode de financement d’une entreprise. Le capital social au moment du projet de création d’une entreprise peut prendre trois formes :

  • une forme numéraire, c’est-à-dire une somme d’argent (la plus courante) ;
  • un apport en nature, via l’apport de biens matériels (comme des machines) ou immatériels (comme des brevets) ;
  • un apport en industrie, avec notamment l’apport d’un savoir-faire, de connaissances ou de compétences techniques.

En plus d’être un mode de financement classique des entreprises au moment de leur création, le capital social est un enjeu de pouvoir entre les fondateurs. En effet, le pouvoir des associés ainsi que le montant des dividendes perçus par les actionnaires sont proportionnels à la part du capital social détenu. À bien y réfléchir donc !

2. L’augmentation des fonds propres

Contrairement au capital social, qui est fixe, il est possible de procéder à une augmentation des fonds propres. Lorsque celle-ci est réalisée par un ou plusieurs associé, on parle d’apport personnel direct. Il s’agit notamment d’augmentation du capital social et de subventions d’investissement. 

Retenez que si vous souhaitez procéder à une augmentation du capital social, vous devrez obligatoirement organiser une assemblée générale extraordinaire. En effet, toute augmentation du capital social entraîne automatiquement une modification des statuts de l’entreprise.

Lorsque l’augmentation de fonds propres est réalisée par des actionnaires, on parle alors d’apports indirects.  C’est notamment le cas lorsque les actionnaires renoncent à leurs primes pour les réinvestir, ou que de nouveaux actionnaires entrent au capital. 

3. Le compte courant d’associé

Le compte courant d’associé est une forme de financement des entreprises en fonds propres légèrement différente de celles que nous venons de voir. 

Bon à savoir Contrairement au capital social, qui ne peut être retiré qu’au moment de la liquidation de la société, les sommes versées sur le compte courant d’associé sont mises à disposition de façon temporaire.

On parle alors de fonds quasi-propres, et ceux-ci, comme leur nom l’indique, sont réservés exclusivement aux associés. Comme le précise le site du Service Public Pro, le compte courant d’associé être bloqués, c’est-à-dire faire l’objet d’un engagement de blocage sur un temps défini et pour un certain montant, souvent à la demande des banques. Dans tous les cas, le compte courant peut être rémunéré, même si le taux d’intérêt déductible est plafonné.

7 formes de prêts aux entreprises

Pour répondre aux besoins spécifiques des professionnels, les banques (et d’autres organismes) ont développé tout un panel de financements regroupés sous le terme de prêts professionnels, qui couvrent une large gamme de situations : 

  • financement de travaux ;
  • création ou reprise de fonds de commerce ;
  • achats de murs commerciaux ;
  • financement de matériels ;
  • rachats de crédits et concours bancaires.
Bon à savoir Comme leur nom l’indique, ils sont réservés exclusivement aux professionnels : professions libérales, associations, agriculteurs, artisans, commerçants, TPE et PME.

Pour obtenir un prêt bancaire pour votre entreprise, vous pouvez vous tourner vers la majorité des banques grand public, ainsi que vers des courtiers. Il existe aussi un certain nombre d’organismes en ligne qui proposent ces services, mais attention aux arnaques !

Taux fixe ou variable, report d’échéances ou remboursement anticipé… Pour vous y retrouver dans la jungle des financements des entreprises proposés par les banques, suivez le guide.  

1. Le crédit-bail ou LOA (leasing)

Dans le cadre d’un crédit-bail, appelé également location avec option d’achat (LOA), vous n’êtes pas propriétaire du bien acquis avec les fonds prêtés pendant toute la durée du contrat.

Le crédit-bail est une simple location assortie d’une option d’achat l’issue de la location. L’organisme financier reste donc propriétaire du bien, qu’il loue à l’entreprise. À l’échéance du contrat, vous pouvez décider de reprendre totalement le bien.

Les exemples classiques de crédit-bail concernent souvent des biens mobiliers (matériel informatique, véhicule professionnel). Mais il peut également servir à financer des biens immobiliers à plus long terme (10 à 15 ans) comme les murs d’un commerce ou d’un cabinet d’avocats par exemple.

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Attention Les redevances de loyers payées dans le cadre du leasing sont souvent plus chères qu’un emprunt classique.

Enfin, notez que les fonds du crédit-bail ne figurent pas au bilan de l’entreprise, puisqu’il ne s’agit pas d’une dette. Les loyers sont considérés comme des charges d’exploitation.

2. Le crédit bancaire

Il s’agit sans doute de la forme de financement professionnel bancaire la plus connue. Le crédit bancaire est une somme mise à la disposition de l’entreprise par un organisme financier, avec obligation de la rembourser selon un échéancier préalablement défini. Le crédit professionnel figure au passif du bilan de l’entreprise.

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Attention Le plus souvent, vous devrez fournir un apport personnel de minimum 20% du montant du crédit, ce qui reste assez contraignant.

Mais surtout, vous devrez monter un dossier pour appuyer votre demande de crédit bancaire – un exercice qui peut s’avérer complexe (surtout sans apport personnel)

Au fil de vos recherches sur les différentes formes de financement pour les professionnels, vous êtes peut-être tombés sur les termes “prêt amortissable” et “prêt non amortissable”. Il s’agit en fait de deux formes de crédits, qui diffèrent selon le mode de paiement des intérêts et du capital. Quelles différences ?

  • Dans le cadre d’un prêt amortissable, vous payez chaque mois une somme définie à l’avance, appelée “mensualité”. Celle-ci est composée d’une partie du capital emprunté, ainsi que des intérêts.
  • À l’inverse, si vous obtenez un prêt non amortissable, vous ne rembourserez que les intérêts pendant toute la durée du prêt. Une fois arrivé à échéance, vous devrez rembourser la totalité de la somme due en une seule fois.

Ainsi le crédit classique que nous venons de voir est typique des prêts amortissables. Ceux-ci couvrent aussi bien des investissements moyens comme des bien matériels ou des brevets, que des investissements plus conséquents. Aussi, sa durée varie en fonction de la taille de l’investissement, de 2 à 5 ans et jusqu’à 15 pour les plus importants.

3. L’escompte

L’escompte est donc le premier des prêts non-amortissables de notre guide. Il s’agit d’une forme de crédit aux entreprises à court terme, qui permet d’obtenir de la trésorerie et concerne surtout les créances clients. On distingue deux types d’escomptes :

  • l’escompte bancaire, qui permet de céder un titre de commerce contre une avance ;
  • l’escompte de règlement, qui permet de réduire le prix d’une facture via le paiement comptant.

Attention, en cas de défaut de paiement de la part du débiteur, la banque peut se retourner contre vous.

4. L’affacturage (factoring)

Deuxième exemple de prêt non amortissable : l’affacturage, ou factoring en anglais.  Il s’agit pour l’entreprise de céder tout ou partie de ses factures à un tiers, comme une banque ou un organisme spécialisé. L’affacturage peut vous permettre de temporiser en cas de manque de trésorerie, voire d’éviter une faillite !

5. Le découvert ou facilité de caisse

Vous avez un besoin urgent de fonds mais ne souhaitez pas vous engager sur un emprunt ? Alors les crédits de trésorerie sont faits pour vous.

Il s’agit d’une forme de financement non-amortissable à très court terme, via lequel la banque autorise temporairement votre compte à être ”dans le rouge”. La facilité de caisse ne concerne en général que les crédits de trésorerie autorisés pour quelques jours, alors que le découvert peut courir sur plusieurs mois.

Dans tous les cas, les crédits de trésorerie doivent d’abord être autorisés par votre banque, vérifiez si votre banque professionnelle le propose ! 

6. Le crédit in fine

Voici le quatrième et dernier exemple de crédit non-amortissables de notre guide. Comme nous l’avons vu plus haut, il s’agit d’un crédit un peu spécial puisque vous ne payez pas de mensualités pendant la durée du contrat, seulement les intérêts et l’assurance.

Si vous souscrivez à un crédit in fine, vous payerez plus d’intérêts, mais ceux-ci seront déductibles de vos impôts. Sachez aussi que ce type de financement est plus difficile à obtenir : les banques le réservent aux entreprises en bonne santé, et vous obligeront probablement à contracter une assurance invalidité-décès pour se protéger.

7. Le crédit renouvelable ou revolving

Comme les cas que nous venons de voir, le crédit renouvelable ou revolving fait partie des options de financement professionnel à court terme. Il s’agit en fait d’un crédit à la consommation pour les entreprises : la banque vous accorde un prêt d’un montant défini, que vous pouvez utiliser comme vous le souhaitez.

La bonne nouvelle, c’est que vous ne payez que les intérêts sur la somme utilisée, et pas sur la somme empruntée, mais attention aux taux d’intérêt.

7 financement non-bancaires pour les entreprises (non bancaires)

Si l’on pense souvent aux banques et aux organismes de crédits lorsque l’on cherche à financer son entreprise, il ne faut pas oublier qu’il existe d’autres moyens d’obtenir des fonds.

Financement participatif, aides publiques…Les modes de financement des entreprises que nous vous présentons ci-dessous sont particulièrement intéressants si votre profil est atypique ou si vous ne souhaitez pas vous engager auprès d’un établissement bancaire.

1. Le financement participatif ou crowdfunding

Bien connu des particuliers depuis l’essor de plateformes comme Ulule ou KissKissBankBank, le financement participatif peut aussi se révéler particulièrement intéressant comme forme de financement des entreprises.

L’avantage du financement participatif, surtout au moment de financer un projet de création d’entreprise, c’est qu’il vous permettra de tester votre produit avant sa mise sur le marché mais aussi de construire une communauté autour de votre marque.

2. Les proches et la famille (dont la love money)

Faire appel à ses proches, famille et amis, est une pratique naturelle et courante pour réunir les capitaux de départ nécessaires au lancement d’une nouvelle activité. Mais vous pouvez aussi solliciter votre entourage une fois votre entreprise créée, et notamment en cas de difficultés – ce dernier étant souvent plus compréhensif qu’une banque lorsqu’il s’agit de vous aider à travers une mauvaise passe …

Ce soutien peut prendre plusieurs formes :

  • un don de somme d’argent ;
  • un prêt entre particuliers ;
  • une participation au capital de l’entreprise créée.

On parlera dans ce dernier cas de « love money« . Retenez qu’il existe des dispositifs fiscaux pour chacun de ces cas.

3. Le capital-risque

Le capital-risque fait est un mode de financement des entreprises qui fait beaucoup parler ces dernières années, avec toutes les levées de fonds.

Appartenant à la famille du Private Equity, le capital-risque consiste tout simplement de faire rentrer des investisseurs, souvent organisés au sein de fonds d’investissement, au capital de votre entreprise. En échange des fonds apportés, vous leur cédez une part de vos titres (et les pouvoirs qui vont avec). Se financer en capital-risque est donc loin d’être une opération anodine

Ce type de financement s’adresse plus spécifiquement aux entreprises à fort potentiel, avec un projet innovant – comme les startups. Si toutefois vous décidez d’opter pour le capital-risque, il vous faudra bien vous préparer, car la levée de fonds est un exercice difficile dont le processus s’apparente parfois à un marathon. Et gardez bien en tête que ces investisseurs ont un objectif essentiel en tête : faire une plus-value.

4. Les business angels

Autre mode de financement privé comme les fonds d’investissements, les business angels sont des investisseurs souvent sollicités par les startups. Évidemment, financer une entreprise de cette manière se fait en contrepartie d’une prise de participation dans votre entreprise.

En général, les business angels financent essentiellement des projets innovants, avec des tickets moyens compris entre 5 et 30 000 euros.

À la différence des fonds, les business angels sont des personnes physiques, souvent des entrepreneurs eux-mêmes, et qui peuvent donc vous amener beaucoup plus que de l’argent. Selon leur expérience et leur profil, ils peuvent vous partager leur carnet d’adresses, mais aussi de nombreux conseils.

Pour rencontrer en rencontrer, vous pouvez vous tourner vers des communautés en ligne ou locales, il en existe des dizaines. Idem, gardez-bien en tête que l’objectif de plus-value d’un BA peut aller à l’encontre de vos objectifs.

5. Les aides

Il existe un certain nombre d’aides réservées aux entreprises, dont beaucoup d’aides à la création d’entreprises avec même des aides de la part de Pôle Emploi (ARCE, ARE). En fonction de votre situation vous pourrez bénéficier d’aides publiques sous la forme de subventions directes ou d’exonération d’impôts. Outre les aides nationales, chaque région dispose d’une politique propre en matière d’aide aux entreprises. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre CCI.

6. Le financement publics

Enfin, notons qu’il existe des sources de financement publiques en France, parfois oubliée par la plupart des professionnels et entreprises !

La BPI

La BPI (banque publique d’investissement) propose tout un panel de solutions liées au financement professionnel :

  • prêts ;
  • garanties et assurances ;
  • aides, concours et labels ;
  • participation au capital.

Celles-ci sont cependant réservées aux TPE, PME, ETI et grandes entreprises. Pour en bénéficier, rendez-vous sur le site de Bpifrance.

La BEI

La BEI (banque européenne d’investissement) propose également des solutions pour les petites et moyennes (moins de 250 salariés) et les grandes entreprises (de 250 à 3 000 salariés).

Il s’agit de prêts intermédiés pour financer des investissements d’un coût inférieur ou égal à 25 millions d’euros (et occasionnellement à 50 millions d’euros). Pour en bénéficier, vous devrez vous rapprocher des partenaires de la BEI, dont la liste est disponible sur leur site.

La Caisse des dépôts

Enfin, si vous cherchez un financement public bancaire pour votre entreprise en France, vous pouvez aussi vous tourner vers la Caisse des dépôts. Celle-ci dispose de trois types d’offres, en fonction de votre situation :

  • offres établissements publics, sous forme de prêt d’honneur et de crédits bancaire à destination des entrepreneurs ;
  • les fonds d’établissements publics, pour financer la croissance et l’innovation des PME ;
  • les offres filiales, pour financer votre entreprise, vos projets d’innovation ou d’export, ou encore ouvrir votre capital.

Pour obtenir plus de renseignements sur ces offres et savoir si vous y êtes éligibles, rendez-vous sur le site de la Caisse des dépôts.

7. Les financements de niches

Enfin, notez qu’il existe aussi des modes de financements de niche réservés à des secteurs bien précis.

Le prêt brasseur

Comme son nom l’indique, le prêt brasseur est une forme de financement propre au secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Il s’agit pour un fournisseur, souvent en boissons, d’apporter son aide au propriétaire via un prêt ou un apport en matériels ou en services. De son côté, le propriétaire signe un contrat d’exclusivité avec le fournisseur, auprès de qui il s’engage à se fournir pendant une durée déterminée (le plus souvent 5 ans).

Le prêt meunier

Vous êtes boulanger et vous souhaitez ouvrir une boulangerie ? Alors le prêt meunier, aussi appelé prêt minotier, est fait pour vous ! Il vous permet en effet de demander un prêt auprès d’un meunier, en échange de votre engagement à vous approvisionner auprès de lui. 

Le prêt bonifié agricole

Enfin, les prêts bonifiés agricoles sont des prêts à taux réduits réservés aux agriculteurs. L’Etat en abaisse le taux pour permettre de financer, à des conditions privilégiées, certains investissements professionnels agricoles ou d’aider les exploitations sinistrées à la suite de calamités agricoles.

Le revenue-based-financing (RBF)

En plus de ces moyens de financement qui sont, pour la plupart, assez connus des professionnels en tout genre, nous assistons aujourd’hui à l’émergence d’un mode de financement importé des USA, le revenue-based-financing. Généralement adressé aux startups ou aux petites entreprises du secteur tech ou média, le revenue-based-financing, cette solution a été pensée par les entreprises, pour les entreprises et s’appuie sur un remboursement indexé sur l’activité de l’emprunteur.

Conclusion

Quel que soit votre type d’entreprise et votre situation, vous savez maintenant qu’il existe tout un panel de solutions pour financer votre entreprise. Il serait donc dommage de vous en priver, d’autant que la majorité d’entre elles sont cumulables ! N’hésitez pas à vous rapprocher de votre CCI, qui saura vous guider au cas par cas et vous mettre en relation avec des partenaires de confiance.

FAQ

Comment trouver un financement pour créer son entreprise ?

Il existe de nombreuses aides et financements pour créer son entreprise et financer son projet. Nous en avons répertorié 20 dans cet article.

Pourquoi une entreprise aurait besoin de financement ?

Comme mentionné, une entreprise peut avoir besoin de financement dans 3 situations principales : au moment de la création, pour son développement, ou pour faire face à des difficultés momentanées.

Comment créer une entreprise sans financement ?

La micro-entreprise est un statut qui ne demande que très peu, voire pas de financement pour se lancer. Devenir auto-entrepreneur est en effet gratuit !

Quels sont les principaux modes de financement des entreprises ?

Vous l’avez vu, on distingue les financements par fonds propres, les financements bancaires (crédit-bail, crédit bancaire…) et les financements non bancaire (business angels, love money…)

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Responsable éditorial

Guillaume est le cofondateur d'independant.io. Diplômé d'HEC en marketing digital, il a passé 7 ans chez Google en tant qu'analyste dans les équipes dédiées aux clients du secteur de la finance.

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