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Activité

Devenir freelance en 2024 : nos 7 conseils pour réussir

Le guide complet pour se lancer sereinement en Freelance

En bref

  • Devenir freelance fait rêver un nombre croissant de salariés et de jeunes diplômés. En 2024, la France compte plus d’1 million de travailleurs indépendants.
  • Il existe plusieurs statuts possibles pour devenir freelance : entreprise individuelle, micro-entreprise, société unipersonnelle ou encore portage salarial.
  • Par définition, un travailleur indépendant jouit d’une grande liberté. En contrepartie, il doit faire preuve d’une grande polyvalence pour développer son activité.

Devenir freelance vous trotte dans la tête ? Vous sentir libre de vos horaires, choisir vos missions, vivre de votre passion… Certes, la vie de freelance est synonyme d’autonomie mais elle implique aussi de nombreux choix et une stratégie solide pour vivre de son activité. Gagner sa vie en étant son propre patron, c’est possible, mais vous devrez pour cela prendre les bonnes décisions et régulièrement vous remettre en question. Prêt à tenter l’aventure ? Dans cet article, on vous explique comment devenir freelance, étape par étape, et sans vous brûler les ailes.

Devenir freelance : définition

Le terme freelance est un anglicisme désignant un travailleur indépendant. Vous travaillez donc à votre compte et n’avez aucun lien de subordination, ni avec un patron, ni avec vos clients. Vous restez libre de vos horaires et pouvez travailler d’où vous voulez. Vous pouvez également fixer les tarifs qui sont les vôtres.

Néanmoins, pour entretenir des relations commerciales saines et rémunératrices, vous devez tenir vos engagements auprès de votre clientèle. Délais respectés, prestations qualitatives, tarifs transparents, vous êtes seul maître à bord et avez tout intérêt à faire preuve de sérieux. Sans cela, vous risquez de mettre votre activité en péril.

Quelle que soit votre profession, vous devrez également assurer de nombreuses tâches, parfois bien éloignées de votre cœur de métier : comptabilité, gestion administrative, communication, prospection, négociation, etc.

Enfin, en tant que freelance, vous ne toucherez pas un salaire, mais générerez du chiffre d’affaires. Par définition, celui-ci n’est pas fixe et peut varier selon vos missions, vos tarifs et votre productivité.

Devenir freelance : avantages et inconvénients

Le statut de freelance attire un nombre croissant de Français, comme en témoignent les chiffres régulièrement sortis sur les freelances. En 2023, la France a ainsi enregistré 1 million d’entreprises, dont 63 % en auto-entreprise. Néanmoins, si le travail en freelance séduit par ses avantages, il comporte aussi des contreparties, voire des inconvénients, dont il faut être conscient.

Les avantages du statut freelance

Nous vous le disions précédemment, le freelance profite d’une grande liberté dans son organisation et ses choix professionnels. Il n’est soumis à aucun lien hiérarchique et peut définir ses propres modalités de fonctionnement : temps de travail hebdomadaire, typologie de clients, lieu d’activité, grille tarifaire.

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Il peut à tout moment décider de développer certaines compétences, se spécialiser ou au contraire prendre un virage professionnel et se reconvertir.

En d’autres termes, devenir freelance est sûrement la meilleure solution pour vivre à son rythme, faire des choix auxquels on croit et s’épanouir professionnellement.

Les inconvénients du freelancing

Évidemment, tout cela n’est pas sans contrepartie. Quitter le statut de salarié signifie faire un trait sur une certaine sécurité. En tant que freelance, vous devenez chef d’entreprise et devez en assumer les risques :

  • l’instabilité financière et le stress qui peut en découler : puisque vous êtes dépendant des demandes clients, votre chiffre d’affaires peut connaître des hauts et des bas. En freelance, vous perdez la sécurité financière propre au CDI ;
  • le risque de surmenage : face à cette peur du lendemain, il peut être tentant de travailler plus que de raison, surtout quand on débute. Dans ces circonstances, il peut également être difficile de refuser des missions, quitte à surcharger son agenda :
  • la charge mentale : nous vous le disions, au-delà de votre métier, vous devrez endosser de nombreuses casquettes. Communicant, gestionnaire, commercial, vous devrez être sur tous les terrains pour développer votre activité ;
  • l’engagement de votre responsabilité : vous ne pourrez plus décharger la responsabilité sur votre manager ou votre patron. Si vous commettez une erreur, vous devrez en assumer l’entière responsabilité ;
  • la perte de certains avantages sociaux : selon votre statut, vous ne cotiserez pas pour le chômage. Le calcul de votre retraite et de vos indemnités journalières pourra également être moins avantageux. Enfin, vous perdrez l’accès aux avantages d’entreprise : mutuelle collective, tickets restaurant, prime d’intéressement, etc.

Il existe de bonnes pratiques pour limiter cette sensation d’instabilité financière : signer des contrats de prestation avec ses clients, se constituer une trésorerie de secours ou encore générer des revenus passifs. Pensez également à prospecter régulièrement.

Qui peut devenir freelance ?

En théorie, tout le monde peut devenir freelance ! Néanmoins, ce choix n’aura pas les mêmes implications pour tous. On fait le point.

Les conditions légales

D’un point de vue purement réglementaire, vous devrez remplir les conditions suivantes pour devenir freelance :

  • être majeur ou mineur émancipé ;
  • avoir une adresse de domiciliation en France ;
  • être de nationalité française ou ressortissant européen (ressortissant étranger hors Union européenne sous conditions) ;
  • ne pas être sous tutelle, ni curatelle ;
  • ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation vous interdisant de diriger une société ou d’exercer une activité commerciale.

Notez également que selon les cas, vous devrez :

  • détenir les autorisations nécessaires pour exercer (cas des activités réglementées) ;
  • fournir des garanties financières (activités de transport par exemple) ;
  • avoir rempli certaines obligations préalables (ouvrir un compte bancaire professionnel, souscrire à des assurances obligatoires, etc.).

Les métiers possibles en freelance

De nombreux métiers peuvent être concernés par le terme de freelance, même si celui-ci semble plutôt utilisé pour les métiers suivants :

  • créatifs : illustrateur, graphiste, dessinateur, webdesigner, architecte, etc.
  • informatique : data scientist, développeur, intégrateur web, etc.
  • marketing : rédacteur SEO, content manager, community manager, communication, consultants, etc.
  • commercial : business developper, commercial, etc.
  • lettres : journaliste, rédacteur web, traducteur, etc.
  • relations : attaché de presse, RP, etc.
  • et bien d’autres : photographe, formateur, office manager, daf, raf, etc, conseiller, etc.

Néanmoins, avant de vous lancer, il est conseillé de vous renseigner sur les tendances du marché des freelances. Depuis quelques années, on constate en effet l’essor de certains secteurs parmi lesquels :

  • la tech ;
  • la communication et le marketing ;
  • le conseil financier ;
  • la formation et le coaching.

Le cumul d’activités

Envie de tester une activité de freelance sans pour autant abandonner votre statut actuel ? Dans la plupart des cas, rien ne vous en empêche. Vous pouvez ainsi créer votre activité alors que vous êtes salarié, demandeur d’emploi, étudiant ou retraité par exemple. En revanche, notez bien que cela peut avoir un impact sur le montant de vos allocations si vous en touchez. Si vous êtes en salariat, vous devrez bien souvent en informer votre employeur.

Il existe toutefois certains cas plus restrictifs. Par exemple :

  • un fonctionnaire connaîtra des limitations selon son temps de travail et la nature de son activité indépendante ;
  • un militaire ne peut pas faire partie des organes de direction d’une société et le congé pour création d’entreprise est quant à lui strictement encadré.

Quel statut juridique choisir pour devenir freelance ?

C’est sûrement l’une des questions centrales quand on veut devenir freelance. Quel statut juridique choisir ? Puisque vous décidez de vous lancer seul, vous aurez le choix entre l’entreprise individuelle (avec une option ou non pour l’auto-entreprise), créer une société ou vous tourner vers le portage salarial.

L’entreprise individuelle

Si vous optez pour la création d’une entreprise individuelle, vous exercerez en votre nom propre. Cela signifie que vous et votre entreprise ne ferez qu’un. Vous n’aurez donc pas à créer une entité distincte (personne morale), ce qui simplifiera vos démarches.

Autre point positif : depuis la suppression de l’EIRL en 2022, le patrimoine personnel et le patrimoine professionnel de l’entrepreneur individuel sont automatiquement séparés.  Vos biens personnels ne sont donc pas saisissables en cas de dettes (sauf exceptions précises).

Côté protection sociale, vous dépendez du régime des travailleurs non salariés (TNS). Vous n’êtes pas couvert contre le risque d’accident de travail ou de maladie professionnelle. Vous ne cotisez pas non plus pour le chômage.

Dernier point important : en entreprise individuelle, vous aurez le choix entre le régime réel et le régime de la micro-entreprise.

EI au régime réelEI au régime de la micro-entreprise
Démarches de créationSimplesSimples
Cotisations socialesEnviron 45 % du revenu d’activitéEntre 12,3 % et 21,2 % du CA
TVARedevable par défautFranchise par défaut
ComptabilitéComplèteAllégée
Plafonds de CA
Régime d’impositionIR, avec option possible pour l’ISIR
Déduction des frais professionnels
Comparatif régime réel et régime micro de l’entreprise individuelle

Vous le voyez, la micro-entreprise comporte de nombreux avantages et bénéficie d’allègements pour sa gestion. Néanmoins, votre chiffre d’affaires sera limité et vous ne pourrez pas déduire vos frais. C’est un point à prendre en compte pour le développement économique de votre activité.

Depuis la loi Pinel 2016, auto-entreprise et micro-entreprise désignent le même régime. Ils peuvent donc être utilisés indistinctement.

La société unipersonnelle

Vous pouvez également décider de créer une société unipersonnelle. Ce modèle juridique vous apportera plus de sécurité. Il renvoie aussi une image plus solide à vos potentiels investisseurs.

En revanche, les démarches de création et de gestion seront nettement plus lourdes. Vous devrez en effet créer une personne morale, ce qui entraînera une suite de démarches obligatoires (rédaction de statuts, dépôt de capital social, etc.). Il est ici conseillé de se faire aider par un professionnel du droit ou une Legaltech.

Vous aurez alors le choix entre l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) et la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

EURLSASU
Formalités de créationComplexesComplexes
Rédaction des statutsEncadréeLibre
Régime fiscalIR (option IS)IS (option IR)
Régime socialTNSAssimilé-salarié
Taux de cotisationsMoyenÉlevé si rémunération
Comparatif EURl et SASU

Créer une société unipersonnelle vous permet de vous associer facilement. Ainsi, vous pourrez passer d’une EURL à une SARL ou d’une SASU à une SAS.

Le portage salarial

Dernière option : le portage salarial.

Ici, le freelance conclut un contrat de travail avec une société de portage et a le statut de salarié. Il effectue ses missions pour le compte d’une entreprise cliente. On parle de relation tripartite.

Cette option est possible uniquement pour un travailleur indépendant justifiant d’un bac +2 minimum ou d’une expérience d’au moins 3 ans dans son secteur d’activité. Bien que salarié, il reste libre de fixer les modalités et les tarifs de la mission.

L’avantage du portage salarial : vous bénéficiez de la couverture sociale d’un salarié et déléguez toute votre comptabilité à la société de portage. L’inconvénient : une commission sera prélevée sur votre rémunération (jusqu’à 15 %) et vos cotisations seront élevées (environ 40 %).

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Les coopératives d’activités et d’entrepreneurs (CAE) sont une option méconnue mais pourtant intéressante.

Leur fonctionnement se rapproche du portage salarial mais vous bénéficiez en plus d’un accompagnement personnalisé. De plus, il est possible de cumuler CAE et allocations chômage en signant un contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE).

Les cas particuliers

Notez bien que selon votre activité, vous ne serez pas forcément libre de choisir votre statut juridique. À titre d’exemple :

  • vous ne pourrez choisir l’auto-entreprise pour exercer le métier d’agent immobilier ;
  • vous ne pouvez pas créer une société commerciale (SASU ou EURL) pour exercer une profession judiciaire ou dans la santé.

Il est donc important de vous renseigner avant d’entamer vos démarches de création.

Quelles sont les démarches pour devenir freelance ?

Les démarches pour créer votre activité de freelance ne seront pas les mêmes selon la forme juridique choisie.

Néanmoins, vous devrez dans tous les cas déclarer votre entreprise / société sur le Guichet électronique des formalités d’entreprises (également appelé Guichet unique). Tout se passe en ligne. Vous n’avez pas à vous déplacer.

Pour créer une entreprise individuelle (au régime réel ou au régime de la micro-entreprise), vous devrez a minima fournir les documents suivants :

  • une copie recto-verso de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport, en cours de validité ;
  • une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation (pour une activité commerciale ou artisanale) ;
  • une copie d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois ;
  • une copie de diplôme ou un justificatif d’au moins 3 ans d’expérience si vous exercez une activité artisanale réglementée.

Si vous décidez de créer une société (SASU ou EURL), vous aurez des formalités supplémentaires. Celles-ci sont à accomplir avant de déclarer votre activité sur le Guichet unique :

  • rédiger vos statuts constitutifs ;
  • déposer votre capital social ;
  • publier un avis de création dans un journal d’annonces légales.
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La création d’une société entraîne des frais que vous ne retrouvez pas en entreprise individuelle.

Au montant de votre capital social, vous devrez ajouter le coût d’un compte bancaire professionnel, le prix de l’annonce légale et les frais de greffe. Il se peut également que vous fassiez appel à un professionnel pour la rédaction de vos statuts.

Une fois que vous aurez terminé vos démarches de création sur le Guichet unique, vous recevrez différents documents, dont votre numéro Siret et votre extrait d’immatriculation au registre national des entreprises (RNE). Vous pourrez alors commencer à facturer vos premiers clients.

Quelles sont les obligations comptables des freelances ?

La vie de freelance comporte une part conséquente de gestion administrative. Voici une liste de vos principales obligations comptables.

Émettre des factures

Votre client est un professionnel ? Dans ce cas, vous avez l’obligation de lui remettre une facture pour chaque vente de biens ou de prestation de services.

Votre client est un particulier ? La facture est obligatoire si :

  • vous faites de la vente à distance ;
  • vous vendez des prestations de services d’un montant égal ou supérieur à 25 € TTC ;
  • vous faites des livraisons aux enchères publiques ;
  • vous réalisez des travaux immobiliers.

Dans les autres cas, un reçu ou un ticket de caisse suffisent.

Notez qu’il existe des logiciels de facturation dédiés aux freelances. Ces derniers vous permettent notamment d’automatiser la création de vos documents commerciaux (devis, factures, etc.).

L’État a décidé de déployer la facturation électronique pour tous les professionnels à compter du 1er septembre 2026.

Vous devrez alors choisir une plateforme de dématérialisation pour l’envoi et la réception de vos factures.

Déclarer les revenus de son activité

Le chiffre d’affaires généré par votre activité doit faire l’objet d’une déclaration à l’administration fiscale. Cette formalité est obligatoire pour le calcul de vos cotisations sociales, de vos taxes et de vos impôts.

Les démarches sont particulièrement simplifiées en micro-entreprise. Il vous suffira en effet de :

  • vous connecter chaque mois ou trimestre (en fonction de l’option choisie) sur le site de l’Urssaf pour déclarer votre CA encaissé, cela entraînera le calcul automatique de vos cotisations sociales ;
  • déclarer votre chiffre d’affaires lors de la déclaration annuelle de revenus.

Si vous êtes entrepreneur individuel au régime réel ou que vous ouvrez une société, vos obligations déclaratives seront plus lourdes. Vous devrez notamment :

  • établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexes) ;
  • tenir des documents comptables (livre journal, grand livre) ;
  • faire une déclaration au titre de l’impôt sur les sociétés, si vous en êtes redevable.

Notez que ces obligations peuvent sensiblement varier en fonction de votre régime (réel normal ou réel simplifié).

Payer ses cotisations sociales

En tant que freelance, il vous revient de verser vous-même vos cotisations sociales à l’Urssaf :

  • une fois par mois ou trimestre pour les auto-entrepreneurs (selon le CA déclaré pour le mois précédent) ;
  • sous forme de cotisations provisionnelles pour les autres, soit tous les mois, soit tous les 3 mois (selon vos revenus professionnels déclarés en N-2 et N-1).

Faire ses déclarations de TVA

Par défaut, les micro-entrepreneurs profitent de la franchise en base de TVA. Cela signifie qu’ils ne la facturent pas et qu’ils ne la reversent pas à l’État.

En revanche, si vous en êtes redevable (entrepreneur individuel au régime réel ou société), vous devrez facturer la TVA à vos clients, la déclarer puis la reverser à l’État (chaque mois au régime réel normal ou 2 fois par an au régime réel simplifié).

Durant votre première année d’activité, vous devrez également remplir une déclaration initiale de CFE.

Cette démarche entraînera le calcul de la Cotisation foncière des entreprises.

Tous les professionnels y sont assujettis mais il existe des cas d’exonération.

Quelles sont les aides pour devenir freelance ?

Devenir freelance implique de composer avec une certaine insécurité financière, surtout au début. Le lancement d’une activité indépendante demande du temps et vous devrez bien souvent compter plusieurs mois avant de générer un chiffre d’affaires suffisant.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des aides dédiées aux freelances :

  • l’ACRE ou aide à la création et à la reprise d’une entreprise : attribuée sous conditions, cette aide vous permet de profiter d’une exonération de 50 % sur vos cotisations sociales durant les 4 premiers trimestres de votre activité ;
  • le cumul de vos allocations avec vos revenus de freelance : allocations chômage (ARE), allocation de solidarité spécifique (ASS), RSA et prime d’activité peuvent, sous conditions, vous être versées en complément de votre chiffre d’affaires ;
  • l’ARCE ou aide à la reprise ou à la création d’entreprise : cette aide de France Travail vous permet de percevoir 60 % de vos droits restants à l’ARE sous forme de capital ;
  • les aides de votre région ;
  • les prêts à taux 0 et les micro-crédits.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous tourner vers votre CCI ou CMA de secteur.

7 conseils pour réussir son activité de freelance

Seul maître à bord, il vous revient de mettre en place les bonnes stratégies pour développer votre activité de freelance. Il existe plusieurs bonnes pratiques pour y arriver.

1. Préparer un plan financier

Une étape souvent laissée de côté par les freelances, et c’est bien dommage.

Établir un plan financier, au moins pour votre première année, est un élément clé pour réussir en freelance. Il est important de savoir où l’on va et de se fixer des objectifs, comme on le ferait avec une entreprise plus classique.

Certains ont davantage de compétences financières et opteront pour un business plan détaillé (incluant la cible, les concurrents et un business model, etc.). Sans aller jusque-là, nous vous conseillons de commencer par lister vos attentes et les dépenses attendues :

  • Quel est votre salaire net mensuel moyen attendu ? Pour savoir de combien vous avez besoin, listez vos dépenses personnelles (impôts, nourriture, sorties, abonnements, vacances, etc.) à l’aide de l’historique de votre compte en banque et prévoyez un peu de marge.
  • Quelles vont être les dépenses pour votre activité ? Avez-vous besoin de matériel ? D’outils (en ligne ou non) ? D’un site internet ? De bureaux ? Combien va vous coûter votre banque professionnelle ?

Répondre à ses questions va vous permettre de définir plus facilement votre TJM. Cette étape est très importante si vous voulez éviter les mauvaises surprises lors de vos premières années d’activité.

2. Définir son TJM (taux journalier moyen)

Le taux journalier moyen correspond à votre prix de vente d’une journée de travail sur un projet. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour le calculer :

  • salaire net souhaité ;
  • nombre de jours « travaillés » en moyenne par mois (hors gestion, administratif, vente…) ;
  • expérience ;
  • statut choisi (impact sur les charges).

Pour vous aider à vous positionner, vous pouvez aussi regarder sur des plateformes freelance les TJM pratiqués par vos potentiels concurrents.

3.Développer son réseau en continu

Échanger avec d’autres freelances, contacter de nouveaux prospects, prendre des nouvelles de ses anciens clients… Maintenir ou créer de nouveaux contacts vous permet de ne pas vous enfermer dans vos tâches du moment et d’avoir un réseau de secours si vos clients actuels décident de ne plus faire appel à vos services.

4. Se réserver un créneau hebdomadaire pour son business

Les freelances appellent cela le « CEO day ». Il s’agit de quelques heures que vous dédiez chaque semaine à votre activité, et non à vos clients. Vous pouvez en profiter pour prospecter, rédiger sur les réseaux sociaux ou sur votre site professionnel, rencontrer d’autres freelances et gérer vos obligations administratives.

5. Faire de la veille

Que se passe-t-il chez vos concurrents ? Quelles sont les nouveautés de votre secteur ? Comment se porte votre marché ? Avoir un oeil sur ce qui se passe autour de vous permet de rester proactif et de prendre des décisions stratégiques si besoin.

6. Continuer à se former

Cela va de pair avec le conseil précédent. Pour rester dans la course, augmenter vos tarifs ou encore définir de nouveaux objectifs, vous avez tout intérêt à suivre régulièrement des formations. Celles-ci peuvent porter sur votre coeur de métier ou votre stratégie économique.

7. Faire des bilans réguliers

Il est conseillé de prendre régulièrement du recul sur son activité. Tous les 6 mois, vous pouvez ainsi analyser vos chiffres, vos réussites, vos échecs, faire un état des lieux puis définir de nouveaux objectifs pour la période à venir.

FAQ

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Un freelance est un travailleur indépendant. Puisqu’il travaille à son compte, il n’entretient aucun lien de subordination avec ses clients. Il est libre de fixer ses tarifs et d’organiser son temps de travail comme il le souhaite.

Comment faire pour devenir freelance ?

Pour devenir freelance, vous devez d’abord choisir votre statut juridique : entreprise individuelle (régime réel ou en micro-entreprise) ou société unipersonnelle (SASU ou EURL). Vous devrez créer votre activité en ligne, sur le Guichet unique.

Quels sont les tarifs d’une freelance ?

Les freelances sont libres de définir leurs tarifs. Il est donc impossible d’apporter une réponse précise à cette question. Cela dépendra aussi de votre secteur d’activité, de votre expérience et de la concurrence.

Elodie Guyomard
Rédactrice web spécialisée en entrepreneuriat

Élodie est diplômée d’un Master 2 en sociolinguistique et a suivi un cursus à l’IPAG de Rennes. Après plusieurs années en tant que chargée de communication, elle s’est tournée vers la rédaction web en se spécialisant dans les contenus à destination des travailleurs indépendants. Elle est également l’autrice de livres sur la micro-entreprise.

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