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Statistiques

15 statistiques et 3 tendances sur les freelances en 2024

Le terme « freelance » n’a pas de définition officielle en France, et ne représente pas non plus un statut juridique précis.

Un freelance désigne une personne qui exerce une activité professionnelle en tant que travailleur indépendant, qui n’a pas de contrat de travail à long terme et réalise son métier sous la forme de missions qu’il facture à ses clients. Ce statut présente de nombreux avantages comme la liberté du temps de travail ou l’absence d’intermédiaires vis-à-vis de commanditaires, mais aussi des inconvénients comme la variation des revenus, l’incertitude du travail ou encore l’absence de structure.

Depuis un peu plus d’une décennie, le freelancing s’est imposé dans le monde du travail en France et connaît aujourd’hui un véritable boom ! Retrouvez dans cet article 15 chiffres clés et 3 tendances pour décrypter ce phénomène.

15 chiffres clés sur les freelances

Près de 1 028 000 freelances ont été enregistrés en 2020

Le travail en freelance est en plein essor en France depuis un peu plus d’une décennie, et notamment dans tous les métiers de prestations intellectuelles. Le nombre de freelances dans l’hexagone a augmenté de 92% entre 2009 et 2020. Ce phénomène est principalement causé par la création en 2008 du régime de micro-entreprise et la digitalisation de l’économie qui a profondément transformé l’organisation du travail. Cette tendance devrait continuer d’évoluer à la hausse au cours des prochaines années puisque d’ici 2030, le nombre de freelances devrait atteindre 1 540 000 en France.

55% des freelances sont des hommes et 45% des femmes

En 2020, ce ratio homme/femme a légèrement augmenté au profit des hommes, qui étaient 52% en 2019. En France, la proportion de femmes qui exercent en freelance reste néanmoins supérieure à la moyenne européenne, où elles ne représentent que 35%.

49% des freelances ont entre 25 et 35 ans

En 2020, la majorité des freelances ont entre 25 et 35 ans. Cette tranche d’âge a augmenté puisqu’elle représentait 44% un an auparavant, au détriment notamment des 18-25 ans, qui diminue de 24% à 20% et des 45-55 ans qui passe de 10% à 8%. Celles des 35-45 ans (20%) et des plus de 55 ans (3%) restent relativement stables, et ce depuis 2018.

45% des freelances sont titulaires d’un Master

En 2020, ils sont 26% à détenir une licence, 17% un DEUG, BTS ou DUT et 9% le baccalauréat. Une majorité des freelances ont suivi des études supérieures, et leur niveau de diplôme est en progression puisqu’ils étaient 37% à détenir un Master en 2019, et 45% en 2020.

29% des freelances travaillent dans l’industrie de la technologie

D’après une étude menée par le cabinet de consulting BCG et la plateforme de freelancing Malt, ce sont les métiers de la technologie et de la data, à égalité avec ceux du graphisme, du son et du design qui regroupent la majeure partie des freelances (29% chacun). 23% travaillent dans la communication, 7% en tant que chefs de projet ou dans des fonctions de supports clients, et 5% sont consultants ou business developers.

71% des inscrits sur la plateforme de freelances 404Works ont moins de 5 ans d’expérience professionnelle

Le freelancing séduit notamment en début de carrière professionnelle. En 2020, 19% des travailleurs qui venaient de se lancer avaient moins d’un an d’expérience, 27% avaient entre 1 et 3 ans et 25% entre 3 et 5 ans.

81% des freelances le deviennent pour pouvoir gérer librement leur temps

Parmi les nombreuses raisons avancées par les freelances, avoir plus d’autonomie, choisir ses projets et bénéficier de meilleures conditions de travail sont celles qui reviennent le plus. Le fait de pouvoir faire ses propres choix de carrière arrive en seconde position (76%) derrière la libre gestion du temps (81%), suivi par celui du lieu de travail (73%).

59% des freelances travaillent depuis leur domicile

Selon la plateforme Fiverr Workspace, les freelances sont 86% à travailler depuis chez eux au niveau mondial contre seulement 59% en France. Dans l’hexagone, ils sont 23% à exercer directement dans les locaux de leurs clients, et 13% depuis un espace de coworking ou une bibliothèque.

84% des freelances se sentent satisfaits du travail qu’ils réalisent

Toujours selon l’enquête menée conjointement par BCG et Malt, le niveau de satisfaction des freelances au travail est élevé. 70% disent se sentir valorisés par le travail qu’ils effectuent et 84% en sont satisfaits.

57 % des entreprises françaises font appel à des freelances pour leur expertise

Face à une pénurie des talents, c’est pour leur niveau d’expertise que la majorité des entreprises ont recours à un freelance. La seconde raison invoquée est pour combler un besoin face à une augmentation ponctuelle de l’activité. Enfin, les freelances sont aussi sollicités en urgence grâce à leur disponibilité immédiate ou rapide.

Pour 74% des freelances, le réseau professionnel et la recommandation constituent les principales sources de travail

La majorité des freelances s’appuient sur leurs réseaux professionnels et personnels pour acquérir des clients. Les réseaux sociaux et les plateformes de freelances gagnent du terrain en tant qu’outils de développement commercial et arrivent en seconde position (42%). Les freelances reçoivent moins de propositions des agences de recrutement et des chasseurs de têtes (19%). En France, les plateformes de freelances sont largement utilisées par les entreprises et tendent à remplacer les agences de recrutement traditionnelles, ce qui n’est pas le cas en Allemagne par exemple où ces dernières sont très actives (41%).

Pour 57% des freelances, la principale difficulté rencontrée est de devoir négocier avec les clients

Être freelance signifie devoir principalement compter sur soi-même, ses propres compétences et ainsi être seul responsable de son travail et de sa réussite. Connaître sa valeur et être capable de la défendre auprès d’un gros client sont une partie importante du parcours professionnel de tout freelance, qu’il s’agisse de la négociation du prix ou de l’obtention d’un contrat. L’accès au logement arrive en seconde position comme principal obstacle rencontré (55%), suivi par le fait d’être payé rapidement (53%), puis par l’accès à l’assurance maladie (46%) et enfin les tâches administratives (44%).

Le recrutement d’un freelance nécessite seulement 6 jours en moyenne

Contre 6 mois pour celui d’un salarié via une entreprise externe et 9 mois dans le cas d’un processus de recrutement entièrement internalisé selon une étude de Gartner, une entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées. L’accès rapide aux compétences d’un freelance représente un avantage indéniable pour les entreprises, et notamment pour les missions présentant un caractère d’urgence.

Dans 43% des cas, la mission d’un freelance dure plusieurs mois

Une fois qu’une entreprise a trouvé un freelance adapté à son besoin, elle n’hésite pas à conclure des contrats de plusieurs mois, voire à pérenniser leur relation par un contrat de travail. 30% des contrats durent plusieurs semaines et 27% plusieurs jours.

En 2020, 76% des freelances en activité ont choisi le statut de la micro-entreprise

Soit une progression d’un point par rapport 2019. L’attrait des freelances pour ce statut s’explique notamment par des démarches administratives simplifiées ; des formalités de création rapides ; voire immédiates ; une comptabilité allégée et une fiscalité avantageuse (un taux réduit à 15% sur les 38 120 premiers euros de chiffre d’affaires et la possibilité de se verser des dividendes tout en profitant des avantages associés à ce versement, comme l’exonération de charges sociales, par exemple).

Trois grandes tendances sur les freelances en 2023

Une croissance accrue depuis la crise sanitaire du Covid-19

Comme le prouvent ces statistiques freelance, le freelancing connaît un véritable engouement depuis la crise du Covid-19, notamment du fait de la démocratisation du télétravail dans les entreprises. Cette nouvelle modalité de travail a permis à un nombre important de personnes de profiter d’une forme d’indépendance et de liberté d’organisation.

La croissance du freelancing est notamment portée par de nombreux secteurs d’activité qui ne sont pas contraints par une présence physique au travail : le marketing et la communication, l’art, le design et le graphisme, ou encore l’informatique.

Les entreprises y voient amplement leur intérêt. Devenues plus réticentes à s’engager sur les moyen et long termes dans un contexte d’incertitudes, elles font appel aux freelances pour assurer leur activité, remplacer des coûts fixes par des coûts variables et faire appel à des viviers de compétences qualifiés rapidement. En conséquence, un grand nombre de groupes référencent désormais des plateformes de freelance pour diversifier leur mode de sourcing.

Un statut d’avenir pour la génération Z

Le monde professionnel, qui connaît depuis la crise sanitaire un bouleversement de ses habitudes, va continuer de se transformer dans les années à venir.

En cause, l’arrivée de la génération Z, née entre 1997 et 2010, sur le marché du travail. Avec son mode de vie, sa vision 2.0 du monde et des aspirations d’autonomie et de changement régulier d’activité, cette population se retrouve pleinement dans le concept de freelancing. Ces jeunes pluri-tâches, qui disent vouloir cumuler plusieurs types d’emploi, être davantage attirés par les missions que les fonctions, ont un rapport au temps qui s’accorde bien avec les sauts de puce professionnels.

Une étude de Fiverr sur la relation au monde du travail de la Génération Z révèle qu’en France, 58% de celle-ci envisage de travailler en tant que freelance à un moment ou un autre de sa carrière.

Les principaux facteurs qu’elle prend en considération lors de la recherche d’un nouvel emploi sont :

  • le fait d’avoir des heures de travail flexibles (42%) ;
  • la capacité à être autonome et indépendant (34%) ;
  • la possibilité d’avoir un salaire compétitif et une transparence salariale (32%).

Bénéficier d’une culture de travail positive et conviviale, et avoir un emploi aligné avec ses valeurs ou ses intérêts comptent respectivement pour 29% et 28%.

Le « solo-freelancing » touche-t-il à sa fin ?

Si les Français qui rêvent d’indépendance au travail sont de plus en plus nombreux, les freelances tendent à se regrouper. En effet, le freelancing peut être synonyme d’isolement et d’instabilité.

Exercer le freelancing en collectivité rassure et permet de conjuguer à la fois souplesse et liberté, avec la possibilité de travailler en équipe et d’apprendre les uns des autres. Cela permet également de mutualiser des compétences, un réseau et des méthodologies de travail pour décrocher plus de contrats et des projets de plus grande envergure. Le freelancing en groupe offre ainsi de nouvelles perspectives : il combine l’avantage d’être indépendant et la puissance et le professionnalisme d’une entreprise traditionnelle.

Une étude menée en 2023 par Collective.work et Shine sur les collectifs de freelance auprès de 271 freelances et 103 collectifs indique que 9 freelances sur 10 travailleraient déjà en équipe. 50% des interrogés affirment qu’un collectif permet d’être plus compétitif sans frais de structure, et 86% trouvent ce modèle plus intéressant et plus humain.

Cette nouvelle pratique devrait continuer de susciter l’engouement des freelances dans les années à venir, puisqu’ils sont 500 000 à envisager de créer ou de rejoindre un collectif en 2023 et près de la moitié d’entre eux suivrait cette tendance d’ici 2025.

FAQ

Pourquoi se lancer en freelance ?

Plusieurs raisons ou motivations peuvent vous pousser à vous lancer en tant que freelance : reconversion professionnelle, complément de revenu, recherche d’autonomie et d’indépendance, besoin de diversifier votre activité, avoir un meilleur équilibre pro/perso, organiser votre temps et votre lieu de travail, augmenter vos revenus, etc.

Combien de temps faut-il pour recruter un freelance ?

Selon une étude de Gartner, recruter un freelance nécessite en moyenne 6 jours, contre 6 mois pour un salarié via une entreprise externe et 9 mois dans le cas d’un processus de recrutement entièrement internalisé. Le freelancing offre aux entreprises la possibilité de faire appel à des professionnels qualifiés rapidement et sur de brèves périodes de temps.

Quels métiers peuvent-être exercés en freelance ?

Il existe un grand nombre de métiers qui peuvent être exercés en freelance : rédacteur web, coach de vie, graphiste, développeur web, attaché de presse, consultant, commercial, etc. La liste est longue !

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Content Manager

Clémence est diplômée de l'Institut d'Administration des Entreprises, avec un master dans les ressources humaines. Après plusieurs années à travailler dans les RH, puis le marketing en ligne et la rédaction web, elle a rejoint independant.io en 2022 en tant que responsable des contenus sur plusieurs catégories. Côté loisirs, Clémence est passionnée de running et d'équitation.

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