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Devenir traducteur freelance : ce qu’il faut savoir !

Vous parlez plusieurs langues et vous voulez démarrer une activité en tant qu’indépendant ? Vous pouvez devenir traducteur freelance et mettre à profit vos compétences linguistiques. Pour faire face à la mondialisation de leurs activités, de nombreuses entreprises ont des besoins en traduction et n’hésitent plus à faire appel à un prestataire externe pour y répondre. Notre article vous explique comment devenir traducteur indépendant. Qualités requises, démarches administratives et comment trouver les premières missions… On vous dit tout !

Quelles sont les qualités requises pour devenir traducteur indépendant ?

Pour être traducteur indépendant, vous devez impérativement maîtriser au minimum deux langues, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. L’orthographe et la grammaire doivent être irréprochables. Vous devez non seulement parler et écrire ces deux langues, mais vous devez aussi en connaître les subtilités, maîtriser les jeux de mots et expressions. Au-delà de votre passion pour les langues, d’autres qualités sont requises :

  • professionnalisme et probité ;
  • disponibilité et réactivité ;
  • curiosité et bonne culture générale ;
  • rigoureux, organisé et attention portée aux détails.

Faut-il être diplômé pour être traducteur interprète en freelance ?

L’activité d’un traducteur interprète indépendant est une profession libérale non réglementée. De ce fait, aucune formation ou diplôme n’est exigé pour exercer ce métier. On peut donc tout à fait devenir traducteur freelance sans diplôme.

Néanmoins, votre crédibilité en tant que traducteur sera bien meilleure auprès de vos prospects et clients si vous possédez une formation, un diplôme ou si vous pouvez justifier votre compétence (séjour long à l’étranger, parent d’une nationalité différente, …). Cela vous donne aussi un avantage non négligeable face à une concurrence qui peut être rude.

Plusieurs formations en traduction sont proposées par les universités, avec des spécialités en langue ou secteur d’activité (judiciaire, commercial,…) ou type de traduction (interprète, sous-titrage, doublage, …). Des écoles privées existent aussi, pour les étudiants ou professionnels : l’ESTRI (École supérieure de traductions et relations internationales), l’IELTS (International English Testing System) ou encore l’ETL (École de traduction littéraire).

Par ailleurs, certains traducteurs professionnels deviennent traducteur « assermenté ».

Pour devenir traducteur assermenté, vous devez déposer un dossier de candidature au Tribunal de Grande Instance de votre circonscription avant le moins de mars de l’année en cours. Si votre candidature est sélectionnée, vous recevez le statut d’officier ministériel habilité par le Ministère des Affaires Etrangères. Cela signifie que vous êtes en mesure d’apposer une certification sur vos traductions, mais aussi que vous pouvez être convoqué par la justice, la police, la gendarmerie, les douanes pour réaliser des traductions ou être l’interprète sur certains dossiers.

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Bon à savoir Même si l’assermentation d’un traducteur n’est pas un diplôme ou une formation à proprement parler, elle rassure souvent les clients privés, particuliers ou entreprises.

Elle vous permet de réaliser davantage de missions, et notamment la traduction de documents légaux (acte de naissance, de mariage, de décès, permis de conduire, documents comptables, commerciaux, testaments, jugements, …).

Quel statut juridique pour un traducteur freelance ?

C’est une étape importante lorsque l’on devient traducteur freelance : le choix de la forme juridique. Elle va avoir un impact sur votre fiscalité, votre statut social, votre rémunération et vos charges ainsi que sur les possibilités d’évolution de votre entreprise. Un traducteur interprète freelance peut choisir entre plusieurs statuts juridiques :

  • l’auto-entreprise : facile à créer et à gérer, vous profitez des avantages du régime social et fiscal de ce statut mais le niveau de chiffre d’affaires est plafonné ;
  • l’entreprise individuelle : les charges sont plus élevées mais il n’y a pas de plafond de chiffre d’affaires, les perspectives d’évolution sont plus larges ;
  • la SASU ou l’EURL : plus complexes à créer et à gérer, ce sont des structures solides et protectrices.

Toutes présentent des avantages et des limites. Pour faire le bon choix, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable ou un avocat.

Quelles sont les formalités administratives pour devenir traducteur indépendant ?

Une fois le statut juridique choisi, la première étape pour devenir traducteur interprète indépendant est de créer son entreprise. Selon la procédure de création à suivre et votre appétence pour les tâches juridiques et administratives, vous pouvez choisir entre :

Vous devez ensuite ouvrir un compte professionnel pour gérer vos revenus et dépenses professionnelles. Les banques en ligne sont des solutions très attractives pour les freelances avec des comptes pro adaptés et abordables.

Avant le lancement de votre activité, pensez aussi à vous renseigner sur les assurances professionnelles pour les traducteurs indépendants. Même si aucune n’est légalement obligatoire, la RC pro est fortement recommandée et parfois même exigée par certains clients.

Enfin, pour gérer votre comptabilité et votre facturation, un logiciel devis/facture/comptabilité dédié est très utile. Certains sont gratuits, d’autres payants.

Devenir traducteur indépendant en 4 étapes

1 – Réalisez un business plan

Pour être sûr que votre activité est viable et pérenne, vous devez réaliser un business plan. Il s’agit d’un dossier présentant votre projet et détaillant une analyse financière. Vous allez étudier les dépenses nécessaires au fonctionnement de votre activité et estimer le chiffre d’affaires.

Les charges d’un traducteur indépendant freelance sont relativement faibles puisque les besoins restent simples : un espace pour travailler, du matériel informatique (ordinateur, connexion internet, imprimant…) et éventuellement des logiciels de traduction.

Au niveau de la rémunération, elle peut largement varier en fonction du profil du traducteur, du secteur d’activité, du volume de la tâche, de la langue… La majorité des traducteurs facture au mot. Comptez entre 0,5 et 0,20€ le mot. Mais certains clients proposent des rémunérations au forfait, lorsqu’il s’agit d’un site web à traduire par exemple.

2 – Travaillez votre portfolio

Un portfolio regroupe un ensemble de documents qui valorise votre profil et votre expérience. Il peut s’agir de documents, d’extraits, de liens vers des sites web que vous avez traduits, des avis de vos clients, vos diplômes et certifications…

Le portfolio peut prendre la forme d’un dossier papier, mais pour vous donner toutes les chances, une présence sur le web est fortement recommandée. Il existe aujourd’hui des solutions simples pour créer un site internet en quelques clics. Ainsi, vous toucherez une clientèle plus large et peut-être même à l’international.

3 – Trouvez des missions

En fonction de votre expérience, trouver les premiers clients freelance peut s’avérer difficile. Pour décrocher vos premières missions, n’hésitez pas à réaliser quelques traductions à titre gracieux. Non seulement vous allez acquérir une ou plusieurs premières expériences, mais vous allez aussi et surtout remplir votre portfolio.

Selon les langues que vous maîtrisez, les missions sont aussi plus ou moins faciles à trouver. En France, l’anglais est la langue la plus courante mais la concurrence est forte.

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Bon à savoir Si vous parlez une langue rare, vous aurez davantage de chances de décrocher une mission, même si elles sont moins fréquentes. Pensez aussi à votre position géographique : proche d’une grande ville, proche d’un pays frontalier…

Vous pouvez aussi vous diriger vers les plateformes pour freelances, spécialisées ou non en traduction. Vous serez facturé une commission sur chaque mission, mais c’est une solution facile et rapide de réaliser vos premières missions.

Le bouche-à-oreille est largement répandu chez les freelances. Une expérience positive avec un client vous mènera sûrement à d’autres missions s’il n’hésite pas à parler de vous. Enfin, la prospection directe est aussi plutôt efficace même si elle prend du temps. Vous pouvez contacter des agences de traduction ou des traducteurs expérimentés qui pourraient chercher à déléguer. Vous pouvez aussi cibler des clients dans un domaine d’activité qui vous plaît et qui sont susceptibles d’avoir de forts besoins.

4 – Développez votre réseau et communiquez sur votre activité

Par le biais d’un site internet, comme nous l’évoquions auparavant, ou via les réseaux sociaux (Linkedin ou autres), vous allez devoir faire parler de vous. Une présentation professionnelle de votre profil et de votre expérience, un portfolio rempli et clair, des recommandations de clients… Autant d’éléments qui rassureront les clients potentiels. Si vous n’avez pas d’expérience sur le sujet, envisagez de suivre une formation sur le marketing digital en ligne.

N’hésitez pas à rejoindre des groupes de traducteurs professionnels, des groupes d’indépendants, de freelances, etc… Il y a souvent des échanges d’annonces, des demandes de recommandations. En y étant actif, vous développez votre réseau professionnel et ainsi augmentez vos chances d’obtenir des missions.

Enfin, vous pouvez aussi parler du lancement de votre nouvelle activité autour de vous : famille, amis, anciens collègues…

FAQ

Quel est le salaire d’un traducteur indépendant ?

La rémunération d’un traducteur indépendant varie selon de nombreux critères et se situe entre 0,5€ et 0,20€ par mot.

Comment devenir traducteur assermenté ?

Pour devenir traducteur assermenté, vous devez déposer un dossier de candidature au Tribunal de Grande Instance avant le mois de mars. Vous serez informé en fin d’année si votre candidature a été retenue ou non.

Comment trouver des missions en tant que traducteur interprète indépendant ?

Pour trouver des missions de traduction, vous pouvez utiliser les plateformes pour freelances, activer votre réseau professionnel et personnel ou encore réaliser de la prospection directe.

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Responsable éditorial

Guillaume est le cofondateur d'independant.io. Diplômé d'HEC en marketing digital, il a passé 7 ans chez Google en tant qu'analyste dans les équipes dédiées aux clients du secteur de la finance.

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