Nous choisissons les services que nous recommandons de manière indépendante. Lorsque vous cliquez sur un lien partenaire, nous touchons parfois une commission.

Terminal de paiement

Comment accepter et encaisser un ticket restaurant ?

En bref

  • Pour voir accepter les tickets restaurants, vous devez d’une part faire partie des établissements concernés et d’autre part, obtenir un agrément auprès de la CNTR.
  • Il existe plusieurs formats de titres restaurants : les tickets restaurants papier, les cartes titres restaurants et les applications mobiles.
  • Pour encaisser un titre restaurant dématérialisé, vous devez être équipé d’un TPE qui accepte ce moyen de paiement.

Des milliers de salariés disposent d’avantages en nature, comme le ticket restaurant, de la part de leur employeur. Au-delà d’attirer des clients, accepter les tickets restaurants, c’est fidéliser une clientèle qui reviendra plus facilement vous voir. Voyons ensemble vos options pour accepter un ticket restaurant, puis comment l’encaisser.

Comment accepter un ticket restaurant ?

Pour pouvoir accepter un ticket restaurant, il faut respecter plusieurs règles. Que ce soit pour le ticket restaurant papier ou sa version dématérialisée, vous devez au préalable obtenir un agrément de la part de la Commission Nationale des Titres Restaurant (CNTR).

Qui peut accepter le ticket restaurant ? 

Tous les commerces ne peuvent pas accepter le ticket restaurant. Seuls 2 domaines d’activités sont concernés. Il s’agit de :

  • la restauration rapide ou traditionnelle ;
  • l’hôtellerie dès lors qu’il y a une partie restaurant.

Pour les établissements faisant partie de l’un de ces domaines, il n’est pas nécessaire de demander une autorisation administrative pour accepter le ticket restaurant. Toutefois, afin d’obtenir le remboursement de ce dernier, il convient de prouver à la Commission Nationale des Titres Restaurant (CNTR) votre qualité de restaurateur.

Ensuite, vous pourrez ouvrir un compte affilié auprès de la Centrale des Règlements des Titres (CRT). La CRT services regroupe l’ensemble des entreprises émettrices de titres restaurants. Après l’obtention de votre immatriculation, c’est elle qui vous remboursera les transactions faites par ticket restaurant papier. 

Une fois votre agrément reçu, vous allez entrer en contact avec des entreprises émettrices de titres restaurants. Vous devez alors établir un ou plusieurs contrats afin de pouvoir encaisser les titres restaurants de ces marques.

Les 2 manières d’accepter un ticket restaurant

Pour accepter le ticket restaurant, il existe deux possibilités : la version papier (sous forme de chèques déjeuner, le ticket est nominatif avec une somme bien définie) ou bien plus récemment la version dématérialisée. Idem, le ticket restaurant dématérialisé existe sous deux formes :

  • via une carte à puce (semblable à une carte bancaire) : cette dernière est fournie par l’employeur et s’utilise avec un code confidentiel ;
  • via une application sur smartphone : il suffit d’entrer les informations de sa carte ticket restaurant dans une application. On l’appelle aussi le wallet (portefeuille, en anglais) sur smartphone ou TRD pour titres de paiement dématérialisés.

L’avantage des titres restaurants dématérialisés est que le client peut payer le montant exact de son achat (éligible). Avec un ticket restaurant papier, si le montant de l’achat est inférieur, il perd la différence. S’il est supérieur, il peut compléter avec un règlement par carte, espèces ou autres moyens de paiement.

Zoom sur les cartes « ticket restaurant »

Avant de s’intéresser aux différentes versions dématérialisées des titres restaurants, il est bon de rappeler une chose. Même s’il est d’usage d’utiliser l’expression « ticket restaurant », il s’agit en fait de la marque d’Edenred. L’expression correct lorsque l’on parle de cette solution de paiement est donc bien « titre restaurant », afin de désigner toutes les marques concernées.

Les cartes à puce, que nous mentionnions précédemment commet étant une manière dématérialisée d’accepter les tickets restaurants, tendent à remplacer de plus en plus les tickers papiers, et prennent aussi le pas sur le système via smartphone. Il en existe deux types : les cartes Conecs et les cartes non Conecs.

Les cartes Conecs

Appelées carte de « deuxième génération », les cartes Conecs sont gérées par une plateforme technique : Conecs.

Conecs a été créée par les 4 plus gros émetteurs de tickets restaurant, qui couvrent la grosse majorité du marché.

Elle gère leur réseau de l’acceptation des cartes, la validation des transactions en passant par un virement final pour chacun des émetteurs.

Les acteurs historiques qui se cachent derrière Conecs sont :

  • Edenred avec la marque Ticket Restaurant ;
  • groUPe pour le Chèque Déjeuner ;
  • Sodexo avec le Pass restaurant ;
  • Natixis pour la carte Appetiz ;

Pour savoir si la carte appartient à ce réseau, il suffit de rechercher le sigle Conecs votre carte ticket restaurant. 

Les cartes non conecs

Ces cartes dites de « première génération » peuvent être utilisées sur le réseau de carte bancaire existant (Mastercard, Visa, CB). Apparues en 2014, elles ont l’avantage de limiter les coûts d’investissement et d’être acceptées dans de nombreux établissements.

Sur ces cartes, on retrouve le logo Visa ou Mastercard au verso. À noter que certains des derniers entrants sur le marché comme Swile proposent des cartes non CONECS, mais qui sont déjà acceptées par tous les terminaux de paiement.

Accepter un ticket restaurant : combien ça coûte ?

Accepter le ticker restaurant n’est pas sans frais. Ils sont beaucoup plus élevés que la carte bancaire, mais permettent d’augmenter sa clientèle, puisque les tickets restaurants sont financés en partie par l’employeur.

En fonction de l’émetteur et du type de cartes mais aussi de la version du titre restaurant (papier ou dématérialisée), les frais diffèrent. Pour les cartes Conecs par exemple, chaque émetteur va avoir : 

  • une part fixe comprise entre 0,03€ et 0,10€ par transaction selon l’émetteur ;
  • une part variable comprise entre 1,27% et 3,8% par transaction selon l’émetteur et la formule ;
  • parfois un forfait mensuel.
>
Notons que Swile, anciennement LunchR, startup sur le marché des tickets restaurant dématérialisés depuis 2019, ne prend qu’une commission de 3,5 % par transaction, sans aucun autre frais.

Pour les cartes non CONECS, au-delà de la commission de l’émetteur, il faut ajouter les coûts liés à commissions liées à l’encaissement par carte bancaire.

Comment encaisser un ticket restaurant ?

Passons rapidement sur le ticket restaurant papier dont l’encaissement est plutôt simple ! Il vous suffit de scanner le ticket avec un lecteur de code barres. Toutes les informations sont ainsi saisies dans votre logiciel de caisse. Pensez à conserver tous les tickets, ils seront à joindre avec un bordereau de remise et envoyer auprès de la CTR pour obtenir le remboursement.

Pour l’encaissement des cartes ticket restaurant, on distingue encore Conecs et non Conecs.

Pour les cartes non Conecs, l’encaissement se fait sans démarche spécifique puisqu’elles s’utilisent comme une carte bancaire. Votre client devra saisir un code.

Pour accepter le paiement avec une carte Conecs, il existe 2 cas : 

  • Dans la majorité des cas, votre TPE fait la différence entre la carte bancaire et la carte labellisée Conecs. Il va automatiquement transférer la demande d’autorisation au bon émetteur. Notez bien que le paiement avec une carte ticket restaurant ne peut excéder 19 euros par jour. Le montant exact de la transaction doit être saisi sur le TPE au centime près.
  • Dans le cas où la sélection automatique ne fonctionne pas sur votre terminal, vous passerez en manuel.

Pour vous commerçant, l’avantage des cartes ticket restaurant est que vous n’avez rien à envoyer et le remboursement se fait automatiquement sous 48 heures. Avec leur version papier, le délai est porté à 21 jours maximum après l’envoi des documents.

Vous n’avez pas encore de TPE ou pas d’appareil capable d’encaisser des cartes titres restaurant ? Voici notre sélection pour vous aider à démarrer.

Les meilleurs terminaux pour accepter les cartes ticket restaurant

Yavin Paiement

Yavin est une startup française créée en 2019 qui propose des solutions variées d’encaissement. Se présentant comme une alternative aux terminaux de paiement proposés par les banques, elle offre des commissions très bas.

Pour les commerçants qui cherchent à louer un TPE, Yavin paiement accepte les paiements par carte ticket restaurant. Les cartes de première génération, qui ne nécessitent pas de paramétrage du TPE, fonctionnent facilement. Avec Yavin paiement, les cartes CONECS comme Chèque Déjeuner, Edenred, Restaurant pass, Chèque de Table, Apetiz, etc. sont aussi admises. Pour en savoir plus, lire notre avis sur Yavin Paiement.

Smile and Pay

Entreprise française créée en 2015, Smile and Pay propose trois terminaux de paiement électronique mobiles sans engagement ni abonnement. En fonction de vos besoins, vous aurez le choix : avec ou sans imprimante intégrée, avec une connexion Bluetooth ou wifi, etc.

La marque française Smile and Pay vous permet d’accepter les tickets restaurant type CONECS. Pour cela, il va falloir faire une petite manipulation sur votre espace personnel. Il vous suffit de vous connecter dessus avec vos identifiants. Dans votre compte, vous devez choisir d’ajouter un contrat et saisir votre identifiant de contrat CONECS de 7 chiffres. Patientez environ 5 minutes avant de redémarrer votre TPE. Votre terminal est prêt à accepter les cartes ticket restaurant ! Pour en savoir plus, lire notre avis sur Smile&Pay.

Zettle ou SumUp par contre ne permettent pas d’accepter les cartes ticket restaurant. Quant aux terminaux classiques comme les TPE Verifone ou les TPE Ingenico, ils sont évidemment compatibles !

Quoi qu’il en soit, faites la demande d’immatriculation auprès de la CNTR car accepter les tickets restaurant compte des avantages certains. C’est pourquoi, il est plus qu’intéressant et vivement conseillé pour votre établissement d’accepter ce mode de paiement.

Avatar photo
Responsable éditorial

Guillaume est le cofondateur d'independant.io. Diplômé d'HEC en marketing digital, il a passé 7 ans chez Google en tant qu'analyste dans les équipes dédiées aux clients du secteur de la finance.

NEWSLETTER

Rejoignez plus de 5 000 entrepreneurs

Chaque mois, directement dans votre boite mail, recevez des conseils, des outils ainsi que du contenu exclusif pour développer votre entreprise. Inscrivez-vous gratuitement !

[GLOBAL] Newsletter (post)

Vous aimerez aussi