Devenir coach de vie : tout savoir pour se lancer en 2025

Vous souhaitez devenir coach de vie ? Le marché du coaching individuel est aujourd’hui en pleine expansion et le secteur est donc particulièrement porteur. Autrefois perçus comme réservés à une élite, ces services de développement personnel intéressent un nombre croissant de Français, de plus en plus attachés à l’atteinte de leurs objectifs personnels et professionnels. Voici tout ce qu’il faut savoir pour se lancer en tant que coach de vie.

En quoi consiste le métier de coach de vie ?

Un coach de vie, également appelé coach en développement personnel ou life coach, est un professionnel qui accompagne ses clients dans l’atteinte de leurs objectifs. Plus concrètement, il les conseille et les oriente afin de trouver les solutions à leurs problématiques et les clés pour parvenir à un épanouissement durable.

Le coach de vie peut intervenir dans différentes situations, qu’il s’agisse de problématiques personnelles ou professionnelles : soutien émotionnel et psychologique suite à un divorce, aide à la prise de décision dans le cadre d’une reconversion professionnelle, arrêt du tabac, troubles relationnels, prise de confiance en soi, perte de poids, etc.

Ce professionnel n’est pas un psychologue, mais au fil des échanges, il est capable de déceler les points de blocage de son client. Il lui revient ensuite de trouver les mots et les méthodes pour aider cette personne à prendre conscience de son potentiel et mieux gérer ses inquiétudes.

Il peut recevoir ses clients au sein d’un cabinet, se déplacer directement chez eux ou les rencontrer en extérieur. Certains coachs proposent également des accompagnements en visio, ce qui leur permet de toucher une clientèle plus large.

La durée d’une séance varie généralement entre 45 minutes et 1 h 30 et leur nombre dépendra des besoins en accompagnement de votre client. Les tarifs quant à eux sont très variables, en fonction notamment de l’expérience et de la notoriété du coach. Le tarif minimum observé se situe autour de 50 € mais certains coachs renommés facturent plusieurs centaines d’euros à l’heure.

Quelles sont les qualités requises pour devenir coach de vie ?

Le coaching personnel est un métier de contact, où l’humain est placé au centre. Les qualités suivantes sont donc indispensables :

• l’empathie, tout en parvenant à ne pas s’impliquer personnellement ;
• la bienveillance, pour mettre son client en confiance ;
• la patience et la sérénité ;
• l’esprit d’analyse et de synthèse ;
• la discrétion ;
• des connaissances en communication non verbale.

En tant que coach de vie indépendant, vous devrez également acquérir et développer des compétences nécessaires à tout entrepreneur :

• une gestion efficace de votre temps pour optimiser votre planning ;
• la proactivité, pour anticiper les opportunités ;
• des compétences en communication pour faire connaître votre activité ;
• des connaissances de base en comptabilité et gestion d’entreprise.

Quels sont les diplômes pour devenir coach de vie ?

Le métier de coach de vie n’est pas réglementé par la loi. En théorie, vous pouvez donc exercer cette profession sans diplôme. Néanmoins, il est recommandé de se former pour à la fois renforcer votre crédibilité et proposer des accompagnements efficaces à votre clientèle. De plus, certaines formations peuvent vous permettre d’acquérir des compétences précises en fonction de votre éventuelle spécialisation.

L’offre de formation en coaching de vie se développe et vous aurez la possibilité de choisir de vous former en présentiel ou à distance. Pour faire le bon choix, vous pouvez vous tourner vers :

• des centres de formation proposant la certification de coach professionnel inscrite au RNCP, ce qui vous permettra de devenir coach certifié ;
• des organismes accrédités par l’ICF (International Coaching Federation) ou l’EMCC (European Mentoring and Coaching Council) par exemple. Cette liste n’est pas exhaustive.

Ces formations ont pour objectif de vous apporter des connaissances notamment en psychologie, communication et déontologie. Vous y apprendrez également à conduire des séances de coaching et mener un accompagnement efficace. Idéalement, ces formations doivent aussi vous apporter des outils pour vous aider à construire votre activité d’indépendant.

Enfin, notez bien qu’un coach de vie n’est pas un psychologue. Vous ne pourrez donc pas établir de diagnostic médical et devrez orienter votre client vers un médecin ou un praticien de santé si le besoin se fait sentir.

Quel statut juridique pour devenir coach de vie ?

Choisir la forme juridique de votre entreprise est une étape cruciale car ce choix aura des conséquences sur votre protection sociale, votre fiscalité et vos obligations comptables. Un coach de vie indépendant peut choisir entre 2 statuts : l’entreprise individuelle (avec une option possible pour la micro-entreprise) ou la société unipersonnelle.

Option 1 : l’entreprise individuelle

Cette solution est certainement la plus simple et la plus rapide pour se lancer, car elle vous permet d’exercer en votre nom propre.

Vous aurez alors le choix entre :

• l’entreprise individuelle (EI) au régime classique ;
• l’entreprise individuelle au régime de la micro-entreprise.

Dans le premier cas, son fonctionnement est réputé simple et idéal pour se lancer en solo. Vous pourrez déduire vos charges professionnelles de votre chiffre d’affaires pour le calcul de vos cotisations sociales et de votre impôt. Vous aurez également la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés. En revanche, votre comptabilité sera quasiment similaire à celle d’une société. Vous serez également redevable de la TVA par défaut.

Concernant l’entreprise individuelle au régime de la micro-entreprise, vous bénéficiez d’un régime fiscal et social ultra-simplifié. Vos cotisations sont calculées proportionnellement à votre CA et vous profitez d’un abattement forfaitaire de 34 % pour le calcul de votre IR. Vous n’êtes pas redevable de la TVA tant que votre CA respecte les seuils en vigueur. En revanche, votre chiffre d’affaires annuel sera plafonné à 77 700 € HT et vous ne pourrez pas déduire vos frais professionnels.

Côté régime social, vous serez dans les deux cas considéré comme travailleur non salarié (TNS).

Option 2 : créer une société

Un coach de vie indépendant peut également opter pour une société unipersonnelle. Il aura alors le choix entre la SASU ou l’EURL.

C’est une option plus rarement choisie car les démarches de création sont plus lourdes. Avant d’immatriculer votre activité, vous devrez notamment rédiger les statuts de votre société et déposer son capital social (1 € minimum) sur un compte professionnel.

La gestion quotidienne sera également plus complexe. Votre comptabilité sera dite complète et vous devrez établir des comptes annuels, ainsi qu’un certain nombre de documents comptables (bilan, compte de résultat, etc.). Néanmoins, vous bénéficierez en contrepartie d’un cadre juridique plus sécurisé et d’une image plus solide, notamment aux yeux des banques.

Côté protection sociale, le gérant d’une EURL est un travailleur non salarié (TNS). Le dirigeant d’une SASU, lui, est assimilé-salarié s’il se verse une rémunération.

Que vous choisissiez une entreprise individuelle ou une société, vous devrez procéder à sa création sur le site du Guichet unique si vous faites les démarches seul ou faire appel à une legaltech ou un professionnel du droit pour vous accompagner.

Nos conseils pour réussir en tant que coach de vie

Faire une étude de marché

Avant même de créer votre activité, il est recommandé de réaliser une étude de marché. Cette phase vous permettra notamment de faire un état des lieux de la concurrence et de définir plus précisément votre positionnement. À l’issue de cette étude de marché, vous serez capable de déterminer :

• le nombre de concurrents sur votre secteur géographique, leur offre et leurs tarifs ;
• la nature précise de votre offre : type de coaching, cible, durée d’une séance, mode de tarification (à l’heure, au forfait) et montant ;
• les besoins sur votre territoire et la typologie de votre clientèle : catégorie socioprofessionnelle, âge, niveau de revenus, attentes, modes de communication ;
• la tendance sur le marché du coaching : en développement ou en déclin, spécialisations en essor, nouveautés à venir.

Définir votre stratégie de communication

Vous allez devoir vous faire connaître et vendre votre offre de coaching auprès de votre cible. Pour cela, il est essentiel de construire votre stratégie de communication en amont. Vous éviterez ainsi de vous éparpiller et de mener des actions inefficaces.

En fonction de votre clientèle cible, vous pouvez :

• déposer des cartes de visite, flyers et affichettes chez les commerçants locaux ;
• créer un site web ou a minima une fiche Google My Business, afin de présenter vos services, votre expérience et vos tarifs ;
• être présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube ou encore TikTok) : les vidéos et les photos sont des formats aujourd’hui très populaires. Attention cependant à bien choisir votre réseau social et adapter le contenu de vos publications en fonction de l’âge de votre cible ;
• participer à des ateliers et évènements autour du coaching et du bien-être : ces temps de rencontres sont un excellent moyen de développer votre réseau et de multiplier les opportunités ;
• rencontrer d’autres professionnels du bien-être autour de chez vous : naturopathe, sophrologue, réflexologue, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de personnes évoluant dans le même domaine que vous. Vos activités peuvent être complémentaires.

N’oubliez pas enfin que votre meilleur moyen de communication reste votre clientèle. Un client satisfait peut devenir votre ambassadeur. Le bouche-à-oreille fonctionne, surtout dans les villages et les villes de taille moyenne.

Se spécialiser

Face à un marché où la concurrence est parfois rude, choisir une spécialisation peut être une bonne façon de tirer son épingle du jeu.

Vous pouvez ainsi décider de vous adresser uniquement aux personnes en reconversion professionnelle, ou bien aux enfants (coaching scolaire) ou encore aux couples.

Attention, se spécialiser implique toutefois de s’être formé sur cette problématique particulière.

Sécuriser votre activité

En tant qu’indépendant, vous serez responsable du bon fonctionnement de votre activité. Pour mettre toutes les chances de votre côté, il est donc recommandé de :

• souscrire des assurances : bien que facultative, l’assurance responsabilité civile professionnelle ou RC Pro vous couvre en cas de dommage causé à un tiers. Vous n’êtes en effet pas à l’abri d’un litige avec un client. Vous pouvez également la compléter par une assurance de protection juridique professionnelle.
• s’équiper d’un logiciel de facturation : l’édition de factures répond à une réglementation très stricte et à moins de passer par un expert-comptable, vous aurez l’obligation de tenir des documents comptables. Utiliser un logiciel vous permettra de gagner du temps et de sécuriser votre comptabilité.
• renforcer votre protection sociale : le statut de travailleur non salarié (TNS) offre une couverture sociale minimale. Pour vous protéger plus efficacement, vous pouvez souscrire une mutuelle TNS, un contrat de prévoyance santé ou encore un plan d’épargne retraite (PER).

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