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Activité

20 aides à la création d’entreprise pour se lancer !

Exonérations sociales, fiscales, aides financières, aides locales, prêts, subventions, accompagnement...

Pour aider les jeunes entrepreneurs à se lancer, il existe de nombreux dispositifs. Il peut s’agir aussi bien de financement (bourse, subvention, prêt ou crédit à taux réduit, etc.), que d’avantages fiscaux (exonérations) ou encore d’accompagnement (accueil, hébergement, conseil, formation, etc.). Ces aides constituent de véritables tremplins pour les porteurs de projet, et ce serait dommage de passer à côté !

Même si nous parlons ici d’aides pour les créateurs d’entreprise, sachez que la plupart sont aussi des aides à la reprise d’entreprises.

Petit panorama des principales aides à la création disponibles en 2025 !

Les aides sociales et fiscales à la création d’entreprise

Ce type d’aide permet aux créateurs d’entreprises de bénéficier de réductions d’impôt, parfois d’exonération, mais également d’obtenir des baisses de cotisations sociales sur leurs salaires ou ceux de leurs employés. Sans recevoir directement une aide financière, ces allègements de charges aident ainsi à développer sereinement une activité.

1. ACRE – Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprises

L’ACRE, dispositif qui a remplacé l’ACCRE depuis le 1er janvier 2019, est désormais accessible à tous, et plus seulement aux demandeurs d’emploi. L’exonération est de 50% la première année (contre 75% avant le 1er janvier 2020).

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Cette aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise vous exonère des charges sociales pendant un an, à condition que vos revenus soient inférieurs au plafond annuel de la sécurité sociale.

Pour les micro-entrepreneurs, cette exonération pouvait être prolongée à trois ans. Depuis le 1er janvier 2020, ce n’est plus le cas, donc seuls les micro-entrepreneurs qui ont créé leur entreprise avant cette date sont encore concernés par l’exonération sur 3 ans.

Il faut faire la demande pour cette aide via le CFE dont dépend votre entreprise, dans les 45 jours suivant sa création. Il est à noter que la personne demandant l’ACRE doit réellement exercer le contrôle de l’entreprise, soit en détenant plus de 50% du capital, soit en étant le dirigeant effectif. Attention, toutes les cotisations sociales ne bénéficient pas de l’exonération (CGS / CRDS) .

En savoir plus sur le site du Portail de l’Économie

2. JEI – Jeunes Entreprises Innovantes

Les Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) bénéficient d’allègements fiscaux et d’exonérations sociales. Les allègements fiscaux vous exonèrent d’impôts sur le revenu ou sur les sociétés, totalement la 1ère année, puis à hauteur de 50% la seconde. Vous bénéficiez en plus d’une exonération de la cotisation économique territoriale et de la taxe foncière. Sous certaines conditions, vous profiterez aussi de réduction de charges sociales sur les salaires de vos employés. Le statut JEI est donc une aide à la création d’entreprise à ne pas négliger si vous êtes éligible.

Pour pouvoir bénéficier de cette exonération, vous devez à la fois remplir les conditions communes (à la clôture de chaque exercice) et spécifiques d’une JEI, à savoir :

  • avoir un effectif < 250 salariés (sur la totalité de vos établissements) ;
  • réaliser un CA < 50 millions d’euros ou un total du bilan < 43 millions d’euros ;
  • détenir au moins 50 % du capital ;
  • ne pas avoir été créé suite à une restructuration, une reprise ou une extension d’activité déjà existante ;
  • avoir créé votre entreprise depuis moins de 11 ans (si création avant le 1er janvier 2023), ou depuis moins de 8 ans (après le 1er janvier 2023) ;
  • réaliser des dépenses de recherches (au moins 15 % des charges fiscalement déductibles).

En savoir plus sur le site du Service Public ou de l’URSSAF

3. CIR – Crédit d’Impôt Recherche

Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) s’adresse à de nombreux types d’entreprises et concerne les opérations de recherche fondamentale et appliquée. Les dépenses ouvrant droit à ce crédit d’impôt sont les dotations aux amortissements des immobilisations affectées à la recherche, les dépenses pour le personnel de recherche, certaines dépenses de fonctionnement et externalisées, ainsi que d’autres dépenses spécifiques. Si votre entreprise est éligible, il s’agit donc encore d’une aide à la création d’entreprise plus qu’intéressante.

Pour être éligible, votre entreprise doit remplir l’une des conditions suivantes :

  • être soumise à un régime réel de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur les revenus ;
  • ou être exonérée d’impôts et faire partie de l’une des catégories d’entreprise, à savoir une JEI, ou créer pour la reprise d’une entreprise en difficulté, ou située dans une zone particulière (zone d’aide à finalité régionale, zone de développement prioritaire, etc.)

Le taux du crédit d’impôt dépend de la localisation de votre entreprise (métropole ou département d’outre-mer) et du montant des dépenses de recherche (30 % ou 50 % pour des dépenses inférieures ou égales à 100 000 000 €). Le CIR est déterminé par année civile.

Pour les PME, le CIR peut être cumulé avec le Crédit d’impôt innovation (CII). Cette extension du CIR, s’applique aux dépenses effectuées jusqu’au 31 décembre 2027.

En savoir plus sur le site Service-Public.fr

4. L’exonération de CFE (Cotisation Foncière des Entreprises)

Il existe de nombreux cas d’exonération de CFE, et votre première année d’exercice en est un. N’hésitez donc pas à faire une demande d’exonération en utilisant le formulaire cerfa correspondant.

5. Les aides personnelles à la création d’entreprise

Les personnes souhaitant souscrire au capital d’une PME peuvent bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu. Pour cela, il faut qu’elles souscrivent en numéraire, et qu’elles s’engagent à conserver les titres au moins cinq ans. La PME bénéficiaire doit également remplir certaines conditions :

  • avoir son siège social dans l’Union Européenne ;
  • employer au moins deux salariés ;
  • ou encore avoir été créée depuis moins de cinq ans.

Les versements pris en compte sont limités chaque année à 100 000€ pour les couples ou 50 000€ pour les célibataires. La réduction d’impôt est égale à 18% du montant versé. Cela permet concrètement à un créateur d’entreprise d’investir dans sa propre entreprise, et de bénéficier ensuite de cette réduction d’impôt sur le revenu.

En savoir plus sur la réduction d’impôt pour souscription au capital d’une PME sur le site de la CCI Paris

Les aides à la création d’entreprise pour les chômeurs

6. ARE – Aide au retour à l’emploi

Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous touchez les allocations d’aide au retour à l’emploi, ou ARE, celles-ci peuvent être maintenues dans le cadre de la création ou la reprise d’une entreprise. Ce n’est pas son but premier, mais l’ARE peut donc être considéré comme une aide France Travail à la création d’entreprise. Il vous faudra ensuite vous inscrire comme demandeur d’emploi sous 12 mois, puis suivre les procédures demandées.

Pour bénéficier de l’ARE tout en créant votre entreprise, vous devrez prouver que vous effectuez des démarches dans ce sens, et vous actualiser tous les mois auprès de France Travail.

Lorsque vous commencez à toucher des revenus grâce à votre nouvelle activité, le montant de l’ARE va être recalculé. On parle alors de maintien partiel de l’ARE. Le jour où la création de votre entreprise commence à vous rapporter plus que votre ancien salaire, vous ne percevrez plus d’allocations. Cela permet de vous inciter à développer votre entreprise tout en participant financièrement. Certaines formes juridiques, comme la SASU par exemple, permettent un maintien total de l’ARE dans le cas d’une création ou reprise d’entreprise, lorsque le président est non rémunéré (ce qui doit être justifié par un PV d’Assemblée Général). La durée des droits à l’ARE ne change pas par rapport au calcul qui en a été fait lors de votre inscription à France Travail.

Les micro-entrepreneurs peuvent aussi bénéficier de ce dispositif d’aide à la création d’entreprise. Si vos revenus sont épisodiques, ou s’ils sont trop variables, ils seront calculés l’année d’après et déduits des sommes touchées dans le cadre de l’ARE. Enfin, pour tous, il ne faut pas déjà recevoir l’ARCE pour bénéficier du maintien de l’ARE, certaines aides ne peuvent, en effet, pas se cumuler.

En savoir plus sur le site Service-Public.fr

7. ARCE – Aide à la reprise et à la création d’entreprise

L’ARCE est une aide versée par France Travail. Pour bénéficier de cette aide à la création ou reprise d’entreprise, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • être demandeur d’emploi ;
  • créer ou reprendre une entreprise en France après la fin de votre contrat de travail ;
  • être éligible à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ;
  • bénéficier de l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise, à savoir l’ACRE (anciennement ACCRE).

Si vous remplissez tous les critères, vous pouvez alors demander le versement d’une partie de votre ARE en deux fois, sous la forme d’un capital. Cette aide vous permet ainsi de recevoir une somme importante pour mettre en place votre trésorerie, faire un emprunt bancaire, ou encore acheter du matériel.

Depuis le 1er juillet 2023, le montant de l’Arce correspond à 60 % du capital restant des ARE auxquels vous avez droit. Le premier versement représente la moitié de ces 60 %, il vous sera versé en début d’activité. Le second versement a lieu 6 mois après le premier, à condition que vous soyez toujours engagé dans la même activité. Le reste des ARE, soit les 40 % restant, pourront être repris si votre activité est arrêtée.

En tant que créateur d’entreprise, l’Arce ne vous permettra pas de valider des trimestres de retraite de base. En revanche, si vous continuez à percevoir l’ARE, vous restez affilié au régime général et continuer alors de valider vos trimestres pour votre retraite.

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Attention, il est impossible de bénéficier à la fois de l’ARE et de l’ARCE, il faudra choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins.

En savoir plus sur le site Service-Public.fr

8. Activ’Créa

Activ’Créa est une aide proposée par France Travail. Il ne s’agit pas d’une aide financière, ni d’une exonération quelconque, mais plutôt d’un service personnalisé pour les demandeurs d’emploi. C’est un service de France Travail qui accompagne les demandeurs d’emploi (indemnisés ou non) en phase de création ou reprise.

Un prestataire privé spécialiste de l’accompagnement des entrepreneurs est désigné par France Travail. Un premier entretien va alors définir le projet, et surtout analyser les chances de succès en lien avec votre profil. Si le projet est estimé réaliste et réalisable, le consultant va définir une feuille de route pour une série de rendez-vous, sur 3 mois maximum. À l’issue de ces entretiens, vous aurez ainsi les bases de votre projet qui seront mises en place, et toutes les clés pour vous lancer dans cette nouvelle activité.

À notre avis, cette aide à la création d’entreprise est à ne pas négliger, même si elle n’est pas financière. Se faire accompagner par un professionnel de la création ou reprise d’entreprise peut être un énorme avantage pour se lancer dans l’entrepreneuriat.

En savoir plus sur le site France Travail

Autres aides pour la création et la reprise d’entreprise

9. Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA)

La dotation jeunes agriculteurs fait partie du dispositif d’aide à l’installation des jeunes agriculteurs. L’Europe et l’État la co-financent. La somme est versée en deux fois, 80 % à l’installation et 20 % à la 5ème année d’existence de l’exploitation. En fonction de la zone géographique, cette aide à la trésorerie peut aller de 8 000 € à 36 000 €. Les montants dépendent de nombreux critères, du projet agro-écologique à la création d’emplois.

10. Aides pour les femmes créatrices d’entreprise

Certaines aides à la création d’entreprise visent à renforcer la parité dans le monde de l’entrepreneuriat en visant spécialement les femmes créatrices d’entreprise. Pour cela, il existe des types d’aides de créations d’entreprise uniquement pour les femmes. La Garantie EGALITE Femme est le principal dispositif national permettant d’aider spécifiquement les femmes qui créent une entreprise. Ce dispositif permet de garantir des crédits bancaires en cas de création, reprise ou développement d’une entreprise. La garantie couvre jusqu’à 80% du montant du prêt, et le montant garanti peut atteindre 50,000€.

C’est l’organisme France Active qui met en place cette aide.

Plus localement, les clubs locaux d’épargne pour les femmes qui entreprennent, ou CLEFE, accordent également des prêts à des femmes entrepreneures qui veulent lancer leur projet. Attention, ce dispositif semble réservé aux femmes en situation de précarité ou bien demandeuses d’emploi.

En savoir plus sur FranceActive.org

11. Les aides locales et régionales

Au niveau local, départemental et régional, il existe certaines aides spécifiques. On parle d’aides publiques à la création d’entreprises, financées par la commune, le département ou la région, mais aussi d’aides privées, souvent prises en charge par des associations.

Les aides que l’on retrouve dans presque chaque département sont celles du réseau Initiative France et du Réseau Entreprendre, qui disposent d’antennes locales. Ces deux organismes accordent des prêts d’honneur aux créateurs ou repreneurs d’entreprises au niveau local (cf ci-dessous).

Les départements et les régions accordent des aides ciblées sur des dispositifs très précis. Il faut noter qu’étant des organismes publics, les départements et les régions ne peuvent pas faire obstacle au principe de libre concurrence en accordant une simple aide financière : les aides sont donc toujours liées aux politiques mises en place localement. C’est ainsi le cas des aides accordées aux entreprises se trouvant dans des quartiers prioritaires, qui reçoivent souvent des avantages fiscaux et sociaux.

Enfin, localement, des associations ou des clubs d’entrepreneurs liés à la CCI de leur département accordent des aides financières ou matérielles, en fonction de leurs orientations et de leurs buts.

12. Aides à la création d’entreprise en zone aidée

En milieu rural, il existe des aides particulières en fonction de la zone dans laquelle l’entreprise est implantée. Il faut ainsi distinguer trois grandes zones :

  • Zones d’aide à finalité régionale (ZAFR) ;
  • Zones de revitalisation rurale (ZRR) ;
  • Bassins d’emploi à re-dynamiser (BER).

Dans les ZAFR, une entreprise pourra ainsi être exonérée d’impôt sur les bénéfices et de la CFE, totalement ou partiellement, pendant 5 ans (2 ans en totalité et de manière dégressive les 3 années suivantes). Elle peut également demander, pour la même période, à être exonérée de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Pour les ZRR, un nouveau zonage France Ruralités Revitalisation (FRR) a été mise en place le 1ᵉʳ juillet 2024. Il en est de même pour les BER, depuis le 31 décembre 2024. Ce nouveau zonage inclut aussi les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (ZORCOMIR). Le FRR portera sur 2 types de zonage :

  • zones FRR « socle » pour les communes de moins de 30 000 habitants ;
  • zones « FRR + » dès 2025 avec des aides renforcées pour les communes les plus en difficulté.

Un arrêté du 19 juin 2024 fixe le classement des communes en zone FRR. Le périmètre est régulièrement redéfini puisque le zonage FRR est révisé tous les 6 ans.

Sachez que certaines communes en ZRR n’ont pas été reclassées en zone FRR mais peuvent tout de même bénéficier des avantages fiscaux de ce dispositif jusqu’au 31 décembre 2027 (article 99 de la loi de finances du 14 février 2025).

En savoir plus sur le site Entreprendre.Service-Public.fr et Economie.gouv.fr

Ces aides peuvent aussi tout à fait être envisagées lors de la reprise d’un fonds de commerce.

13. Les bourses et les concours pour les entreprises innovantes

Des bourses peuvent être octroyées pour les porteurs de projets innovants tels que :

  • French tech émergence : pour les jeunes entreprises (moins d’un an) avec un projet à fort contenu technologique. Une aide jusqu’à 70 % des dépenses éligibles (jusqu’à 90 000 €) ;
  • French tech tremplin : pour des startups lauréates (de moins de 3 ans), propose un accompagnement personnalisé sur 12 mois avec un incubateur partenaire et un soutien financier de 22 900 €.

De même, de nombreux concours (i-Lab, prix de l’innovation numérique, etc.) sont ouverts aux entreprises innovantes permettant d’obtenir des financements sous la forme de subventions.

Les aides non financières à la création d’entreprise (accompagnement)

14. NACRE – Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise

Le dispositif NACRE est un accompagnement très complet pour un créateur ou un repreneur d’entreprise. Il ne s’adresse pas à tout le monde, pour pouvoir en bénéficier, il faut :

  • soit être demandeur d’emploi et toucher l’ARE ;
  • soit avoir entre 18 et 25 ans ;
  • soit être bénéficiaire du RSA, de l’ASS ou de l’ATA.

D’autres situations sont également possibles, mais moins courantes.

Si vous êtes éligible, vous devez adresser directement votre demande par lettre recommandée avec accusé de réception auprès de l’organisme conventionné par l’État et la caisse des dépôts et consignations, compétent dans votre région.

Cette aide est un dispositif qui s’étend sur une longue durée (3 ans), dans le but de vous permettre de créer et de développer votre entreprise. Elle se découpe généralement en trois volets :

  • volet 1 : l’aide pour réaliser un business plan (4 mois), constituer et monter un dossier solide à présenter aux investisseurs ;
  • volet 2 : l’aide financière, l’attribution d’un prêt zéro allant de 1 000 € à 8 000 €. La condition ici est d’obtenir un prêt au moins équivalent auprès d’une banque.
  • volet 3 : l’aide technique, la jeune entreprise est accompagnée dans son développement, grâce à un support technique.
Depuis 2017, le NACRE a en partie disparu, puisqu’à présent il est géré par les régions. Chaque région propose ainsi son propre dispositif d’accompagnement à la création d’entreprise.

15. Contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

Le contrat Cape est passé entre une personne désireuse de créer ou reprendre une entreprise et une structure qui va l’accompagner dans ce projet. Pour y être éligible, il faut soit être bénéficiaire des minima sociaux, soit demandeur d’emploi. La structure qui accompagne le porteur de projet, société ou association, met à sa disposition des moyens techniques et matériels pour lui permettre de préparer sa création ou sa reprise d’entreprise. Cela va commencer par une étude de faisabilité du projet, puis il faudra réunir les conditions nécessaires à sa mise en œuvre. L’accompagnant va ensuite aider pour réaliser les actes préparatoires, puis sur les mois suivants assister la jeune entreprise dans son développement. Le contrat Cape est signé pour 12 mois, mais il est renouvelable deux fois en cas de besoin.

En savoir plus sur les modalités du Contrat Cape sur le site du Service Public

Les aides financières à la création d’entreprise

16. Prêt à taux zéro : le prêt NACRE

C’est le dispositif NACRE qui propose aujourd’hui un prêt à taux zéro pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise : le prêt NACRE. D’un montant de 1,000€ à 8,000€, ce prêt est accordé dans le cadre de la participation au dispositif d’accompagnement. Quelques-unes de ses caractéristiques :

  • Le prêt NACRE est remboursable
  • Aucune caution ou garantie ne vous est demandée
  • Il est versé par France Active, qui se charge donc aussi du recouvrement

Il est accordé sur une durée de cinq ans, sans besoin de garantie, et les annuités sont fixes. Ce prêt à taux zéro doit obligatoirement être couplé à un prêt bancaire au moins équivalent. Le financement NACRE permet de structurer la partie financière du projet de création d’entreprise.

17. Prêt d’honneur pour création d’entreprise

Un prêt d’honneur se rapproche beaucoup d’un prêt à taux zéro. C’est un prêt que le porteur de projet va obtenir sans avoir besoin de fournir des garanties, et sans taux d’intérêt. 

Le prêt est accordé personnellement au créateur ou repreneur d’entreprise, qui s’engage sur l’honneur à le rembourser.

Son montant varie entre 1 000 € et 90 000 €, remboursable sur une durée de 1 à 7 ans.

Ses avantages sont les suivants :

  • il augmente les fonds propres de l’entreprise ;
  • il améliore les chances d’obtenir un prêt bancaire (notamment, car ce prêt est considéré comme des fonds propres) ;
  • il ne requiert aucune garantie personnelle.

La plupart des prêts d’honneur pour création d’entreprise sont fournis par des réseaux privés.

Le prêt d’honneur Initiative France

  • Prêt d’honneur pour création ou reprise d’entreprise (ou entreprise créée depuis moins de 3 ans)
  • Montant prêté à titre personnel (que vous devrez donc rembourser même en cas de faillite de l’entreprise)
  • Permet d’emprunter plus auprès des banques
  • 10 000 € en moyenne

Le prêt d’honneur Réseau Entreprendre

  • Prêt d’honneur pour création ou reprise d’entreprise (ou entreprise créée depuis moins de 3 ans)
  • Montant prêté à titre personnel (que vous devrez donc rembourser même en cas de faillite de l’entreprise)
  • Permet d’emprunter plus auprès des banques
  • 29 000 € en moyenne

Le prêt d’honneur ADIE

Il existe aussi le prêt d’honneur ADIE dans le cadre de leurs micro-crédits (qui eux ne sont pas à taux zéro). Cependant, en complément d’un micro-crédit, l’ADIE propose aussi d’emprunter jusqu’à 3 000 € à taux zéro avec un remboursement différé jusqu’à 2 ans.

Les prêts d’honneur des conseils généraux

Notons aussi que de nombreux conseils généraux (départementaux) proposent des prêts d’honneur, mais que les règles varient selon les départements. Nous vous invitons à vous renseigner auprès de votre département.

18. Le crédit solidaire pour création d’entreprise

Le principe du crédit solidaire regroupe plusieurs possibilité de financement. Tout d’abord le micro-crédit professionnel, comme proposé par l’ADIE par exemple. C’est un prêt de 10,000€ maximum, avec un taux d’intérêt fixe, qui permet de financer facilement un projet sans passer par un organisme bancaire.

Une autre solution de crédit solidaire est le crowdfunding. Ici, des particuliers vont investir dans votre projet via une plateforme participative, avec des contreparties pouvant aller de la perception d’un taux d’intérêt à des retours d’ordre matériel. Localement, dans toute la France, d’autres organismes proposent ce type de crédits solidaires pour des montants modérés.

En savoir plus sur le Portail de l’Economie et l’ADIE

19. Les aides pour les handicapés créateurs ou repreneurs

C’est l’association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées, ou Agefiph, qui s’engage essentiellement à l’aide spécifique pour les travailleurs handicapés souhaitant créer ou reprendre une entreprise.

Cette aide financière pour la création d’entreprise est forfaitaire, d’un montant de 3 000 € (jusqu’à fin 2025). Le porteur de projet doit apporter, en fonds propres, 1 200 €. Pour bénéficier de cette aide, la personne en situation de handicap doit adresser sa demande à la délégation territoriale de l’Agefiph dont il dépend. 

20. Les aides BPIfrance

BPIfrance est une banque publique d’investissement créée en 2013. Elle regroupe de nombreux organismes qui avaient jusque là vocation à financer les créations d’entreprises et l’innovation. Les aides de BPIfrance se partagent entre du financement par des prêts, aux côtés d’organismes bancaires, et des investissements en fonds propres.

Les offres de prêts sont adaptées à chaque situation : des prêts à court, moyen ou long terme, avec garanties, des prêts à long terme sans garantie, mais aussi un principe de crédit bail sur des biens mobiliers pour acquérir du matériel.

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Ce volet prêt permet aussi aux jeunes entreprises de bénéficier d’une garantie de BPIfrance pour leurs prêts bancaires.

Enfin, BPIfrance peut également être amené à investir directement ou indirectement dans une entreprise, jamais de manière majoritaire, mais en soutien aux autres financeurs. Cela permet de rassurer des investisseurs, et de fournir aux créateurs d’entreprises un partenaire solide et fiable sur qui s’appuyer. Toutes ces aides sont décomposées en fonction du projet d’entreprise, que celle-ci soit innovante, tournée vers l’international ou encore numérique. BPIfrance est ainsi un grand chef d’orchestre de nombreuses aides et un appui aux financements multiples que trouvera le porteur de projet.

Il existe d’autres aides à la création d’entreprise que nous avons pu manquer. N’hésitez pas à nous les signaler !

FAQ

Comment se constituer un apport pour créer son entreprise ?

Pour se constituer un apport, pour la création de son entreprise, il existe plusieurs solutions. Vous pouvez solliciter des aides (ACRE, l’ARCE, subventions), ou obtenir un prêt (bancaire, d’honneur, etc.). Vous pouvez opter aussi pour un financement participatif (crowfunding).

Quels sont les principaux organismes de financement pour la création d’entreprise ?

Pour financer la création d’entreprise, vous pouvez vous adresser à plusieurs organismes. Les principaux sont la CCI, BPI France, les réseaux d’accompagnement (Initiative France, Réseau Entreprendre, France Active), la Caisse des Dépôts ou encore l’ADIE.

Est-il possible de cumuler plusieurs aides pour financer la création d’entreprise ?

Oui, plusieurs aides peuvent être cumulées tout en respectant certaines conditions, c’est le cas pour l’ACRE/l’ARE, l’ARCE/un prêt d’honneur ou encore les subventions/les microcrédits. Pour optimiser votre plan de financement, vous pouvez vous faire accompagner par des réseaux spécialisés (CCI, BGE, etc.).

Emilie Aragon
Rédactrice RH

Émilie est une spécialiste des Ressources Humaines. Diplômée d’un Master Management des Ressources humaines spécialité recrutement, elle occupe pendant plus de 5 ans divers postes dans le secteur RH : chargée de recrutement, responsable administratif et financier, gestionnaire de paie. Ces différentes expériences lui ont permis d'acquérir toute une palette de compétences et de connaissances en matière RH.

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