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Statistiques

E-commerce : 33 statistiques & 8 tendances à connaître en 2025

Depuis plusieurs décennies déjà, Internet s’est fait une place de choix dans le quotidien des Français. Qu’il s’agisse de divertissement, de renseignement ou encore de vente et d’achat, les sites web sont des incontournables. La crise sanitaire mais aussi la digitalisation de la société nous amènent à faire évoluer nos habitudes de consommation. Dans cette analyse pour l’année 2025, nous nous intéressons aux sites e-commerce afin d’en dégager 33 chiffres clés et 8 tendances à retenir !

33 chiffres clés dans le secteur du e-commerce

Croissance de l’e-commerce

Le e-commerce génère 175,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France

En France, le e-commerce a rapporté plus de 175,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Une croissance de plus en plus forte qui se confirme, avec une augmentation de 15,4 milliards d’euros par rapport à 2023 où le chiffre d’affaires du secteur était de 159,9 milliards d’euros.

Un chiffre d’affaires de 200 milliards d’euros est envisagé pour 2026

La baisse de l’inflation participe à la forte croissance du e-commerce. Ainsi, l’étude 2025 de la Fevad envisage un chiffre d’affaires qui dépassera les 200 milliards d’euros en 2026.

Le nombre de transactions en ligne s’élève à 2,6 milliards

En constante augmentation, le nombre de transactions en ligne a atteint 2,6 milliards en 2024. On observe une croissance de 10 % par rapport à 2023 et de 43 % par rapport à 2019 !

Les ventes e-commerce dans le monde représentent plus de 6 000 milliards de dollars

En 2024, les ventes e-commerce représentent 6 862 milliards de dollars. Cela correspond à 8,8% du commerce de détail. Selon les prévisions, ce chiffre devrait dépasser les 7 000 milliards entre 2025 et 2026.

Le e-commerce a permis de générer plus de 212 000 emplois

L’e-commerce continue de soutenir l’emploi. En effet, en 2024, 212 000 postes ont été comptés, soit une hausse de +8 % par rapport à 2023. Ces chiffres en constante augmentation (on comptait 192 000 emplois en 2021), s’expliquent en partie par l’effet de la pandémie mondiale sur la structure des emplois et sur les achats en ligne. Pour compenser son impact, de nombreuses réaffectations de postes à la vente en ligne et des recrutements ont eu lieu.

L’e-commerce représente 11 % du commerce de détail

Aujourd’hui, l’e-commerce représente 11 % du commerce de détail en France. Cette proportion augmente très légèrement depuis l’année dernière : 10 %. Cette part est également supérieure aux années avant Covid où l’e-commerce représentait 9 % des ventes du commerce de détail. Toutefois en 2024, elle est inférieure à ce qu’elle a pu être entre 2020 et 2021 (année Covid) : 12 %.

Il y a 153 000 sites de vente en ligne actifs en France

Avec la crise sanitaire et la baisse du niveau d’activité de certains secteurs, les ventes internet s’étaient accélérées en 2022 et on comptait alors 207 000 sites. Puis, une baisse importante a eu lieu entre 2022 et 2023. L’année 2024 voit les chiffres progresser lentement : on compte alors 153 000 sites de vente en ligne actifs, en France. Leur nombre a toutefois augmenté de 9% par rapport à 2023.

Les secteurs privilégiés de l’e-commerce

La vente de services en ligne a augmenté de 12 %

Après de très fortes accélérations suite au Covid19 (jusqu’à +35,2 % en 2022 !), la vente de service en ligne poursuit son essor plus calmement. En 2024, elle a augmenté de 12%.

Depuis 2019, la vente de services en ligne a quasiment doublé, passant de 54,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires à 108,4 milliards d’euros.

La vente de produits a connu une augmentation de +40 % depuis 2019

La vente de produits en ligne a connu, elle aussi, une très forte augmentation suite aux années Covid. On note une hausse de +40 % entre 2019 et aujourd’hui. Depuis 2022, les données se stabilisent : 63,4 milliards d’euros en 2022 et 62,9 milliards d’euros en 2023. En 2024, ces chiffres repartent à la hausse. En effet, la vente de produit enregistre un chiffre d’affaires de 66,9 milliards d’euros.

59 % des e-acheteurs ont acheté des vêtements en ligne

Le secteur de l’habillement demeure le favori des cyberacheteurs. 59 % d’entre eux commandent des vêtements en ligne. La catégorie des chaussures progresse de 10 % par rapport à 2023 et occupe la 2ème place avec 49 % des achats en ligne. Enfin, en 3ème position, on retrouve les produits de beauté et d’hygiène, cités par 47 % des e-acheteurs.

Ce classement reste identique à celui de 2023, avec pour seule différence la proportion des e-consommateurs : + 10 points pour les chaussures et + 8 points pour la catégorie de l’hygiène et de la beauté.

Amazon compte 25,59 millions de clients

En 2024, Amazon conserve son titre de leader du marché du e-commerce. Il comptabilise pas moins de 25 millions de clients en une année. Cela signifie que 61,6 % des cyberacheteurs consultent le site de vente en ligne Amazon.

Pour compléter ce podium, le deuxième site qui compte le plus de clients est Leclerc, avec 9,40 millions d’acheteurs. Il est suivi de très près par CDiscount, qui occupe la troisième place avec 9,37 millions de clients annuels.

Ces chiffres montrent bien qu’Amazon reste le géant sur le secteur, loin devant ses concurrents.

Vinted a atteint un CA record de + 596,3 millions d’euros

Le secteur de la mode est lui aussi privilégié de la seconde main. La plateforme Vinted enregistre en 2023 un chiffre d’affaires record de 596,3 millions d’euros. Ce chiffre marque une croissance de +61 % depuis 2022.

Shopify est la plateforme e-commerce la plus utilisée

Plus de 24 millions de boutiques en ligne sont recensées dans le monde. 27% de ces boutiques e-commerce sont gérées par Shopify. Wix prend la seconde place avec 18%.

Profils et habitudes des cyberacheteurs

91,6 % des 30-44 ans achètent en ligne

Les 30-44 ans représentent la part de la population qui achète le plus en ligne, et ce depuis l’année passé : 89,7 % en 2023 et 91,6 % en 2024. Derrière eux, 89,9 % des 15-29 ans sont des cyberacheteurs. Ensuite, en même temps que l’âge avance, le nombre d’achats en ligne diminue. En effet, seulement 23,7 % des plus de 75 ans ont effectué un achat en ligne au cours des 12 derniers mois.

72,3 % des femmes et 74,5 % des hommes ont acheté en ligne

En 2024, 74,5 % des hommes et 72,3 % des femmes ont commandé des produits ou services en ligne. Le genre n’influence pas vraiment les habitudes des consommateurs en ligne. En effet, en 2023 déjà, 69,4 % des femmes avaient cyberacheté, et 70,8 % des hommes. Ces données, relativement proches, confirment que le critère différenciant est davantage l’âge que le genre.

85 % des acheteurs habitent en Ile-de-France

En France, 80 % des particuliers âgés de 16 à 74 ans sont des cyberacheteurs. Les deux régions dans lesquelles on consomme le plus d’e-commerce sont l’Ile-de-France (85 % des e-consommateurs, comme en 2023) et la Normandie, qui cumule 82 % des e-acheteurs. A contrario, c’est dans les Hauts-de-France où l’on dénombre le moins de cyberacheteurs avec 78 %.

65 % des achats en ligne sont effectués depuis un mobile

Le m-commerce, ou le fait de réaliser ses achats sur un téléphone mobile, prend une ampleur grandissante. Plus fonctionnel et plus pratique que l’ordinateur, le téléphone portable devient un support privilégié par les consommateurs. Ce phénomène est profitable aux e-commerçants puisqu’il suscite les achats spontanés et facilite la fidélisation des clients.

Cette part progresse puisqu’elle représente 65 % des achats en ligne en 2024 contre 62 % en 2023 (+1 point depuis 2022). Notons que 24 % des achats sont effectués depuis une tablette et 78 % depuis l’ordinateur, ce dernier restant l’outil le plus utilisé. Enfin, 54 % des acheteurs sont multi-écrans.

89 % des transactions sont réalisées par carte bancaire

Dans presque 9 cas sur 10, c’est par carte bancaire que sont réglés les achats en ligne : 89 % des paiements, contre 84 % en 2023. Loin derrière, avec 46 %, on retrouve les solutions de paiement électronique. Le troisième mode de paiement préféré des Français, pour 37 % d’entre eux, c’est la carte ou le chèque-cadeau (+8 points par rapport à 2023).

42 % des Français profitent du paiement fractionné

Plus de 4 cyberacheteurs sur 10 font le choix du paiement fractionné, c’est-à-dire, qu’ils règlent leurs achats en plus fois. Parmi eux, 13 % le font régulièrement et 29 % de temps en temps. Ils sont 28 % à préférer régler en paiement différé.

83 % des clients font des recherches avant d’acheter

Plus de 8 consommateurs sur 10 effectuent des recherches avant de procéder à un achat. Plus particulièrement, 66 % se renseignent sur Internet et 26 % directement en magasin. Seul 17 % des acheteurs ne cherchent pas à se renseigner avant d’acheter un produit.

85 % des utilisateurs comparent les prix

L’e-commerce permet aux acheteurs de comparer avant d’acheter. En effet, selon le rapport Fevad 2025, 85 % des Français comparent parfois ou souvent les prix avant de procéder à l’achat. Ce critère est donc influent dans leur prise de décision. Ce chiffre était similaire en 2024, marquant les habitudes ancrées des e-consommateurs.

44 % des cyberacheteurs se sont déjà servis de Chat GPT

L’arrivée de l’IA n’a pas échappé au e-commerce. Près de 1 e-consommateur sur 2 (44 %) a déjà utilisé ou testé Chat GPT lors de son achat en ligne. De plus, plus de 1 cyberacheteur sur 2 a déjà utilisé les chatbots avant une transaction : 29 % pour demander une information, 23 % pour solliciter une assistance et 11 % pour passer une commande professionnelle.

93 % des acheteurs sont satisfaits de l’e-commerce

Le bilan est très positif pour les utilisateurs : plus de 9 sur 10 sont satisfaits. L’e-commerce leur permet de gagner du temps (85 %), d’optimiser leurs achats en trouvant plus facilement ce dont ils ont besoin (83 %) mais également, pour les habitants éloignés des grandes villes, de se faire livrer des articles qu’ils ne trouvent pas près de chez eux.

Les Français réalisent en moyenne 62 commandes en ligne chaque année

En 2024, en moyenne, chaque cyberacheteur a effectué 62 achats en ligne. Ces transactions représentent, en moyenne toujours, 4 216 € dépensés par acheteurs sur l’année.

À titre de comparaison, en 2023, les e-consommateurs ont dépensé en moyenne 4 055 € en ligne.

10 % des consommateurs achètent en ligne 1 fois par semaine

En 2024, 1 cyberacheteur sur 10 commande en ligne au moins une fois par semaine. La grande majorité, 46 %, commande en ligne plusieurs fois par an. Ils sont 38 % à commander une fois par mois.

Ces données ont évolué par rapport à l’année 2023 où ils étaient, par exemple, seulement 17 % à commander en ligne une fois par mois.

68 € sont dépensés en moyenne par transaction

Depuis 2023, le montant moyen d’une transaction liée au e-commerce est stable et s’élève à 68 €. C’est +5,4 % par rapport à 2022. Cette hausse va de pair avec l’augmentation du nombre des cyberacheteurs ainsi que du nombre de commandes par mois.

51 % des cyberacheteurs ont effectué au moins un achat de seconde main

La majorité des e-consommateurs sont attentifs à leurs achats. Ainsi, 51 % d’entre eux ont acheté au moins un produit de seconde main au cours des 12 derniers mois (contre 45% en 2023). S’ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers la seconde main, c’est d’abord pour faire des économies, puis par plaisir de chercher et dénicher des bonnes affaires. Enfin, la troisième raison est écologique.

43 % des e-consommateurs revendent en ligne

En 2024, près de 43 % des consommateurs ont revendu au moins un produit sur Internet. Majoritairement, les produits revendus appartiennent aux catégories de la mode, des jeux et jouets ainsi que des produits culturels.

La livraison à domicile séduit 81 % des acheteurs

La plupart des e-consommateurs préfèrent recevoir leur produit directement chez eux. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux : 77 % d’entre eux en 2023, et 81 % en 2024. La livraison à domicile gagne de plus en plus de terrain sur les autres modes de livraison auprès des acheteurs (70 % pour la livraison en point relais et 23 % pour le Click&Collect). Toutefois, un mode de livraison semble de plus en plus apprécié par les cyberacheteurs : la livraison en consignes. Avec 19 % des e-consommateurs, cela représente une augmentation de +4 points par rapport à 2023.

53 % des cyberacheteurs privilégient la livraison gratuite

Pour plus de 1 cyberacheteur sur 2, le premier critère de choix pour la livraison est la gratuité : 53 % d’entre eux. Ensuite, viennent la proximité (29 %) et les délais (27 %). En bref, les consommateurs préfèrent attendre plus longtemps et/ou aller récupérer leur achat plus loin plutôt que de payer la livraison.

L’ e-commerce français en Europe

La France s’inscrit comme le 3ème marché e-commerce d’Europe

Avec 66,9 milliards d’euros en 2024, la France est le troisième pays d’Europe qui génère le plus d’argent avec le e-commerce. Le Royaume-Uni reste largement en tête avec 150,7 milliards d’euros générés. On retrouve ensuite l’Allemagne en 2ème position avec 80,6 milliards d’euros produits en 2024.

73 % des e-commerçants français vendent à l’international

73 % des e-commerçants français vendent à l’international. En 2023, ils étaient 65 % à le faire, soit +3 points qu’en 2022. Ces chiffres montrent bien à quel point la tendance est au déploiement des produits et services vers nos voisins, particulièrement la Belgique, l’Allemagne et l’Espagne. Parmi ces entreprises, 81 % envisagent une hausse de leurs ventes à l’international sur les 2 années à venir.

En Europe, 77 % des internautes sont des cyberacheteurs

Le nombre de cyberacheteurs européens est stable depuis plusieurs années. En effet, après une hausse notable entre 2019 et 2020 (68 % à 73 % des internautes), cette proportion oscille entre 74 % et 75 % des internautes depuis 2021. Ainsi, en 2023, 75 % des internautes européens sont des cyberacheteurs et en 2024, ils sont 77 %. Un chiffre proche de ce que l’on retrouve en France.

Les 8 grandes tendances e-commerce en 2025

L’intelligence artificielle au service de l’expérience client

L’intelligence artificielle a radicalement transformé le paysage de la vente en ligne. Grâce à cette solution, les ressources d’un site permettent d’abord de personnaliser chaque parcours d’achat et d’anticiper les attentes des clients. De plus, elles permettent d’identifier des comportements spécifiques, de capter des signaux d’achat ou encore de repérer de potentielles tendances.

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Les chatbots et assistants virtuels sont à la disposition des acheteurs 24/7, afin de les assister dans leur recherche et leurs diverses interrogations.

Aussi, l’intelligence artificielle générative permet d’automatiser la création de contenu, à l’instar de descriptions de produits enrichies et optimisées pour le référencement. Ainsi, cela permet de réduire le temps de gestion tout en améliorant la qualité de l’information.

Avec une nouvelle expérience d’immersion, l’intelligence artificielle va permettre aux consommateurs d’explorer ou de tester virtuellement un produit avant son acte d’achat. Une belle façon de les satisfaire, les rassurer et les fidéliser. Dans un contexte commercial où la personnalisation et la réactivité sont désormais des exigences courantes, l’incorporation d’outils d’intelligence artificielle est devenue essentielle pour conserver une position compétitive.

Le m-commerce : des piliers incontournables

Le mobile devient le canal d’achat en ligne prédominant, avec 65 % des transactions réalisées sur un smartphone.

Les clients favorisent la facilité d’utilisation et la vitesse : les sites adaptés aux mobiles, les applications conviviales et les paiements immédiats sont désormais devenus des normes. Cette avancée facilite aussi les achats spontanés, car le mobile offre la possibilité de parcourir et d’acheter à toute heure, sans restrictions.

L’intégration du mobile force les commerçants en ligne à revoir leur stratégie numérique. Pour attirer et retenir l’attention, les marques doivent concevoir des expériences captivantes, immersives et sans couture, qui intègrent des contenus interactifs et vidéo. Les entreprises performantes sont celles qui rassemblent ces canaux, proposent une expérience mobile de premier ordre et tirent parti des fonctionnalités sociales pour convertir l’inspiration en acquisition réelle. En bref, ils consolident ainsi à la fois la conversion et la fidélité client.

L’omnicanal et la logistique express

Les acheteurs recherchent une expérience d’achat homogène et sans friction sur tous les canaux. Pour les commerçants en ligne, l’approche omnicanal est désormais incontournable : leur site internet, leur application mobile, leurs réseaux sociaux, leurs magasins physiques et leurs services de click & collect doivent être intégralement harmonisés. En fait, cette stratégie offre au client la possibilité d’entamer son parcours sur un canal et de le continuer sur un autre sans interruption. Cela améliore ainsi sa satisfaction et donc, sa fidélité.

Dans cette expérience, la logistique occupe une place centrale.

L’exigence de livraison rapide et sûre est maintenant un facteur déterminant : 81 % des acheteurs en ligne préfèrent la livraison à domicile, et une majorité d’entre eux place la gratuité en tête de leurs critères de préférence. Les sociétés mettent de l’argent dans l’amélioration de la gestion des stocks, le contrôle en direct et les solutions adaptables comme le ramassage en point relais ou la livraison en casiers automatiques.

Cette dynamique force les détaillants en ligne à prévoir la demande et à modifier leurs chaînes d’approvisionnement pour diminuer les temps d’attente tout en contrôlant les dépenses. L’alliance d’une stratégie omnicanale réussie et d’une logistique efficace non seulement enrichit l’expérience client, mais a également un impact direct sur le taux de conversion et la fidélisation.

En bref, en 2025, la capacité à offrir rapidité, flexibilité et cohérence sur tous les points de contact constitue un véritable avantage concurrentiel.

Des paiements plus souples et une confiance renforcée

Le commerce en ligne se caractérise par la sécurité et la souplesse des options de paiement. En 2025, les consommateurs cherchent des solutions qui répondent à leurs exigences : le paiement en plusieurs fois, sans intérêt, attire 42 % des clients, leur permettant d’effectuer leurs achats par tranches. Le paiement échelonné ou différé s’avère être un levier stratégique pour accroître les ventes.

C’est en particulier le cas pour les produits de haute valeur ou les achats impulsifs.

L’expérience client est directement influencée par l’association de flexibilité et de fiabilité. Les acheteurs se sentent rassurés et sont plus susceptibles de faire des achats réguliers, en ligne ou sur mobile. Proposer une variété de moyens de paiement tout en assurant la sécurité constitue un élément crucial pour se démarquer. En 2025, les marques qui maîtrisent ces deux dimensions augmentent leur taux de conversion et fidélisent durablement leurs clients.

L’essor du commerce international et de l’export

En 2025, le commerce en ligne français dépasse les frontières nationales. La France, avec ses e-commerçants qui vendent à l’échelle internationale, consolide sa position sur le marché européen, se plaçant au troisième rang derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Cette expansion permet d’explorer de nouvelles perspectives de croissance, en atteignant des clients au-delà des limites géographiques et en diversifiant les canaux de revenus.

Pour attirer les consommateurs étrangers, les sociétés modifient leurs approches : ils proposent des sites web en plusieurs langues, acceptent les monnaies locales, offrent des choix de livraison à l’international et ajustent leur service client. Ces pratiques sont désormais devenues la norme.

Les marchands en ligne utilisent également les plateformes de marché internationales pour accroître leur visibilité et simplifier l’accès à des marchés plus distants. Des pays limitrophes tels que la Belgique, l’Allemagne et l’Espagne demeurent des objectifs de choix, toutefois, quelques acteurs se tournent vers des marchés émergents plus distants dans le but de diversifier leur clientèle.

L’importance des contenus et de la recherche avant achat

La décision d’acheter en ligne dépend fortement de l’accès à l’information. D’après les données actuelles, 83 % des acheteurs font des recherches avant de procéder à un achat, et 85 % d’entre eux comparent toujours les prix. Cette pratique oblige ceux qui créent leur boutique en ligne à fournir des contenus précis, complets et persuasifs pour orienter le client et l’assister dans son choix en toute sérénité.

Alors, il est essentiel que les descriptions de produits soient exhaustives, incluant des images, des vidéos, des spécifications techniques, des retours d’expérience clients et des détails sur l’utilisation ou la longévité du produit. Il est crucial d’optimiser le référencement naturel de ces contenus afin de figurer dans les résultats de recherche et d’attirer une nouvelle clientèle.

Les blogs, les guides d’achats et les tutoriels augmentent la crédibilité de la marque tout en répondant aux interrogations courantes, contribuant ainsi à l’implication et à la fidélité des clients.

L’essor du marché de la seconde main : le re-commerce

Actuellement, plus de la moitié des acheteurs (51 %) préfèrent l’acquisition de biens d’occasion, tandis que près de 43 % se chargent eux-mêmes de revendre des articles sur internet. Ce changement traduit simultanément une sensibilité écologique et un désir d’économie, tout en répondant à la quête de bonnes affaires et d’objets uniques.

L’expansion du marché de seconde main ne se confine plus aux articles vestimentaires : les jeux, jouets, produits culturels et électroniques connaissent une croissance comparable, favorisant une économie circulaire davantage structurée. Des plateformes dédiées, telles que Vinted ou Le Bon Coin, sont essentielles dans ce phénomène. Elles permettent aux utilisateurs de vendre, d’acheter et d’échanger avec aisance, tout en assurant une sécurité, une traçabilité et une simplicité des transactions.

Cette tendance a un impact direct sur les actions des commerçants en ligne traditionnels. Nombreux sont ceux qui incluent des propositions de seconde main dans leur plan stratégique, offrent des produits remis à neuf ou privilégient le recyclage d’articles usagés.

La fidélisation et la personnalisation des expériences clients

En 2025, la fidélisation client représente un défi crucial pour le commerce en ligne. Dans un environnement de rivalité intensifiée et d’augmentation des coûts d’acquisition, retenir un client s’avère maintenant plus précieux que l’acquisition d’un nouveau. Les clients aspirent à des expériences personnalisées, où chaque interaction a de l’importance. Alors, en recourant à la collecte et à l’examen des données, les entreprises sont en mesure de prévoir les exigences, d’individualiser les suggestions et d’ajuster leurs communications selon les goûts de chaque utilisateur.

Les programmes de fidélité évoluent : ils ne se contentent plus d’accumuler des points, mais offrent désormais des bénéfices uniques, des récompenses sur mesure ou un accès prioritaire à certaines promotions.

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Ici, l’intelligence artificielle tient un rôle crucial, en peaufinant les suggestions et en modifiant les promotions en fonction des habitudes d’achat.

Cette adaptation concerne aussi l’expérience d’achat : une interface sur mesure, des suggestions évolutives, un suivi de commande clair, tout est pensé pour faciliter le parcours du client. En 2025, la fidélisation repose autant sur la qualité du produit que sur la qualité de l’expérience vécue.

FAQ

Quelles sont les tendances du e-commerce ?

L’IA, la durabilité, le social commerce et l’omnicanal redéfinissent l’expérience client et la stratégie des marques.

Comment les consommateurs influencent-ils le e-commerce ?

Ils privilégient la transparence, la rapidité, les achats responsables et les expériences personnalisées.

Pourquoi l’IA est-elle devenue indispensable dans le e-commerce ?

Elle permet d’analyser les comportements, d’anticiper les besoins et de proposer des parcours d’achat sur mesure.

 

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Responsable éditorial

Guillaume est le cofondateur d'independant.io. Diplômé d'HEC en marketing digital, il a passé 7 ans chez Google en tant qu'analyste dans les équipes dédiées aux clients du secteur de la finance.

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