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Freelance : l’eldorado professionnel de la génération Z ?

Pour deux tiers des jeunes de la génération Z en France, devenir un jour freelance est une véritable option de carrière, mais surtout, une façon d’allier épanouissement personnel et professionnel.

Ce n’est plus une surprise, l’entrepreneuriat attire de plus en plus de travailleurs en quête de liberté, d’indépendance et d’épanouissement, à la fois personnel mais aussi professionnel.

Rien qu’en janvier, ce n’est pas moins de 94 066 entreprises qui ont été créées, dont plus de 63% de micro-entreprises. Il faut dire qu’aujourd’hui, devenir entrepreneur est à la portée de tous. La multitude des ressources en ligne, la montée en puissance des plateformes pour trouver des missions, les programmes d’accompagnement publics et privés dédiés à la création d’entreprises et à son évolution, ainsi que des témoignages d’expérience diffusés sur les médias et les réseaux sociaux ont tous contribué à rendre l’entrepreneuriat plus accessible que jamais.

Ainsi, nombreuses sont les personnes qui, chaque année, osent l’aventure et se lancent en freelance. Les données peuvent être légèrement dépassées mais en 2020, selon Eurostat, le nombre de freelances était proche de 1 028 000 en France. Étant donné la tendance à la hausse des immatriculations de micro-entreprises ces dernières années, il est très probable que les effectifs aient continué d’augmenter depuis lors. Mais alors, qui sont ces travailleurs qui décident de devenir freelance ?

Aujourd’hui, Fiverr, une marketplace pour les travailleurs indépendants, dévoile les résultats de la deuxième édition de son étude sur la relation de la Génération Z (personnes nées entre 1997 et 2010) avec le travail freelance.

Freelance : une question d’âge ou de mentalité ?

Nous pouvons nous interroger sur le lien entre la tendance entrepreneuriale actuelle et les différences générationnelles. Les nouvelles générations seraient-elles plus enclines à se lancer dans l’entrepreneuriat que les précédentes ?

Selon les données de l’Insee pour l’année 2022, l’âge moyen d’un entrepreneur qui se lance toutes catégories d’entreprise confondues, est de 36 ans. Un résultat en baisse par rapport à la moyenne de 38,2 ans enregistrée en 2010, qui peut être influencé par la montée en puissance du travail freelance, lequel séduit de plus en plus les jeunes générations. En effet, selon, Fiverr, 72% des Français de la Génération Z envisagent de travailler en tant que freelance. Parmi eux, ils sont 78% à déclarer y songer davantage que l’année passée.

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Enfin, et ce n’est pas négligeable, près de la moitié des répondants envisagent de se lancer dans les 2 à 5 prochaines années.

Mais alors, pourquoi cette génération considère-t-elle autant cette forme d’emploi, souvent perçue comme instable par rapport à un CDI ? Serait-ce parce que pour eux, la santé mentale, le bien-être et l’épanouissement au travail sont des priorités et qu’ils ne s’en cachent pas ?

Par exemple, près de 30 % des répondants ont déclaré qu’ils considéraient que trouver un travail épanouissant, salarié ou freelance, était l’élément le plus important pour lancer leur carrière. De plus, 32% affirment s’impliquer davantage dans leur travail lorsque celui-ci correspond à leur passion. En définitive, le travail freelance est très certainement la forme d’emploi qui leur permettrait le mieux de concilier leurs aspirations personnelles et professionnelles.

L’appel du gain, mais pas à n’importe quel prix

L’étude révèle également les principales motivations des 16-26 ans à se lancer dans le travail freelance. En tête, 40% des répondants expriment le désir d’augmenter leurs revenus, suivis par 29% qui souhaitent acquérir et développer une expérience dans un nouveau domaine. Enfin, 28% des participants aspirent à consacrer du temps à une passion qu’ils ne peuvent pas explorer dans leur travail à plein temps. Par ailleurs, plus de trois quarts des répondants considèrent qu’ils travaillent pour devenir riches afin de concrétiser leurs rêves, démontrant ainsi l’importance de leur épanouissement personnel.

Il est donc clair que le bien-être financier joue un rôle central dans les motivations des jeunes à se lancer dans le travail freelance, mais que le désir d’épanouissement est également très important.

Même si le manque ou la perte de revenus peut en effrayer plus d’un (d’ailleurs l’inquiétude liée à la hausse du coût de la vie est la deuxième principale préoccupation citée par les répondants), ils sont tout de même 23% à déclarer que le travail freelance est aujourd’hui selon eux plus stable qu’un emploi à temps plein.

Franck Thomas, Responsable France de Fiverr, déclare :

« La vision du travail de la Génération Z en France semble tournée vers la liberté et l’épanouissement professionnel – même si cela nécessite également une certaine indépendance financière. Cela mène de nombreux jeunes à se tourner vers le travail en freelance qui semble davantage en adéquation avec les critères de flexibilité, de contrôle et d’indépendance qui régissent les décisions cette génération. »

Une alternative professionnelle plus que considérée

Même si pour beaucoup de travailleurs, le freelancing est un projet parallèle leur permettant de concilier leurs activités professionnelles principales avec d’autres aspirations ou passions, un grand nombre envisage cela comme leur seul travail. En effet, l’étude révèle que 67% des personnes de la génération Z interrogées qui exercent déjà en freelance le font à temps plein. Parmi les 33% restants qui ne le pratiquent pas à plein temps, 28% expriment le souhait de le faire, mais déclarent attendre d’atteindre un niveau de revenu égal ou supérieur à celui d’un emploi à temps plein. Mais ce n’est pas tout !

Bien que le freelancing soit souvent décrié comme étant peu stable, 31% des 16-26 ans le considèrent comme une bonne solution de secours au cas où ils perdraient leur emploi et 30% estiment que c’est un moyen de jamais avoir à vivre un licenciement.

Pour autant, malgré l’attrait que la génération Z ressent pour le travail freelance, elle perçoit également certains inconvénients qui freinent leur passage à l’acte. En premier lieu, nous retrouvons l’absence de revenu régulier pour 36 % des répondants, la peur de ne pas être pris au sérieux par les entreprises pour 32 % d’entre eux ou encore la difficulté à bâtir une clientèle pour 30 % des interrogés.

Ces résultats sont en corrélation avec leur âge, mais également avec leur niveau de séniorité, ce qui explique en grande partie l’âge moyen auquel les entrepreneurs décident de passer à l’acte et de se lancer.

Aubrey Sablayrolles
Rédactrice actualités

Aubrée est rédactrice de la section actualités. Diplômée en Business Development et experte en relations publiques, elle a passé 6 ans à gérer la présence d’entreprises des secteurs B2B et B2C dans les médias. Aujourd’hui, elle est passée de l’autre côté et écrit pour independant.io sur les sujets d'actualité.

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