BEAGER, acteur dédié à la mise en relation entre travailleurs indépendants et entreprises, a récemment collaboré avec l’institut de sondages Viavoice pour mener une étude approfondie sur le rapport des professionnels Français au freelance. Les résultats révèlent une tendance significative, avec 6 salariés sur 10 envisageant sérieusement de franchir le pas vers le statut de freelance. Un résultat plus qu’évocateur, qui contribue en partie à expliquer la croissance notable de la création de microentreprises au cours des dernières années. En effet, de nombreux travailleurs voient dans le statut de freelance une opportunité de poursuivre leur activité professionnelle de manière autonome, tout en bénéficiant d’une plus grande liberté et flexibilité dans leur quotidien.
Freelance : une tendance qui s’affirme
L’essor croissant du travail en freelance s’explique par la diversification des métiers désormais compatibles avec ce statut. Alors que beaucoup associaient initialement cette forme d’emploi aux secteurs du digital, de la création ou aux professions libérales, il devient évident aujourd’hui que de nombreux domaines professionnels offrent une compatibilité avec le freelance.
Le constat va plus loin, soulignant que 59% des individus ayant une profession compatible envisagent sérieusement de franchir le cap à un moment de leur carrière, un pourcentage qui grimpe à 75% parmi les moins de 35 ans. Aussi, celui-ci varie en fonction de la profession, avec 37% qui le considèrent chez les cadres, 29% chez les salariés du secteur privé ou encore 28% auprès des professions intermédiaires. Enfin, nous observons une disparité des résultats en fonction de la taille de l’entreprise dans laquelle travaille l’interrogé : plus l’entreprise est petite et plus le salarié pense à se lancer.
L’urgence de cette transition se manifeste également, avec la moitié de ceux souhaitant devenir freelance envisageant de le faire à court terme, c’est-à-dire dans les 2-3 prochaines années. Par ailleurs, il est intéressant de noter que pour la majorité, le freelance ne signifie pas nécessairement renoncer à un emploi salarié. Au contraire, il est perçu pour beaucoup (63%) comme un complément d’une activité salarié, offrant la possibilité de générer un revenu supplémentaire, d’explorer une activité indépendante ou encore de monétiser une passion.
Des freins encore observés
Bien que le statut de freelance connaisse un engouement certain et que de nombreux professionnels en reconnaissent les avantages, des freins et des incertitudes subsistent. Les principaux obstacles évoqués par les participants incluent
- la perte de confort par rapport au statut de salarié, citée par 63% d’entre eux ;
- l’inquiétude quant à la possibilité de ne pas bénéficier d’un salaire suffisant, mentionnée par 60% ;
- et enfin, la complexité des démarches administratives, soulignée par 38% des répondants.
Des résultats qui démontrent l’importance d’être bien renseigné et préparé avant de se lancer, et de prendre des mesures anticipées pour atténuer ces inquiétudes.
