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Activité

Restauration : 23 statistiques & 8 tendances pour 2024

Véritable institution dans la culture française, la restauration représente aujourd’hui l’un des secteurs dont les résultats et les tendances sont le plus influencés par les actualités. Depuis quelques années, les acteurs de la restauration en France et dans le monde ne cessent d’évoluer afin de s’adapter à de nouveaux modes de consommation, et le Covid puis l’inflation n’ont fait qu’accentuer cette tendance. Dans cet article, nous avons recensé 23 chiffres clés ainsi que 8 tendances à connaître sur la restauration en 2024 !

23 statistiques et chiffres clés

Il y a plus de 179 000 restaurants en France

L’hexagone, berceau de la gastronomie, compte aujourd’hui 179 000 restaurants d’après les derniers chiffres de l’INSEE.

La France enregistre 639 restaurants étoilés

L’incontournable Guide Michelin a révélé qu’en 2024, 639 restaurants figuraient parmi la très prestigieuse liste de restaurants étoilés en France, soit 9 de plus qu’en 2023. 30 restaurants sont distingués des 3 étoiles, 75 ont 2 étoiles et 534 sont honorés d’1 étoile.

53 % des restaurants se trouvent en ville

Plus de la moitié des établissements de restauration se trouvent dans des villes de moins de 100 000 habitants. 35 % sont en zone rurale, 8 % dans des grandes villes de plus de 100 000 habitants. Seulement 4 % des établissements sont installés au sein de centres commerciaux.

Les restaurants sont ouverts en moyenne 5,9 jours par semaine

Chaque semaine, un restaurant type est ouvert en moyenne 5,9 jours, à raison de deux services par jour (midi et soir).

Le chiffre d’affaires annuel du secteur de la restauration dépasse 50 milliards d’euros

En 2020, le secteur de la restauration, englobant les restaurants, services de restauration mobile, traiteurs et autres services de restauration d’après l’Insee, a atteint un chiffre d’affaires annuel de 52,634 milliards d’euros. Cela représente une baisse de 20% par rapport à 2019, l’année pré-Covid.

La restauration rapide représente 38 % du secteur

Selon une étude Strateg’eat, le chiffre d’affaires de la restauration rapide continue de croître ces dernières années avec une augmentation de 11,2 % depuis 2022. Aujourd’hui, la fast-food représente 38 % du secteur de la restauration et 56 % des prestations !

La restauration collective a généré 25 milliards d’euros

Dans ces 25 milliards d’euros générés en 2019, il faut compter 11 milliards de chiffres d’affaires générés par la restauration collective concédée (ou déléguée à un prestataire) soit 14% du chiffre d’affaires dans le secteur de la restauration.

Les revenus issus de la livraison ont atteint 10 milliards d’euros

En France, en 2020, les revenus issus de la livraison avaient atteint 4,9 milliards d’euros. Cette part représentait 15% de l’ensemble du chiffre d’affaires du secteur de la restauration. Depuis 2022, ce chiffre grimpe à près de 10 milliards d’euros. Cette donnée a triplé depuis la crise sanitaire de 2019 au cours de laquelle les Français ont changé leurs habitudes de consommation.

Aujourd’hui, la livraison représente 20% des ventes des restaurants.

Selon une étude Statista, en 2020, le burger arrive en deuxième place du plat le plus commandé en ligne !

Le Click&Collect est utilisé par 13% des restaurateurs

Depuis 2019, le Click&Collect se fait une place dans le quotidien de 30% des Français. On estime une augmentation d’environ 50% de l’utilisation du Click&Collect ces dernières années pour atteindre le chiffre de 13% en 2021. Le Click&Collect a permis, notamment pendant la pandémie de COVID19, à de nombreux restaurateurs de ne pas mettre la clé sous la porte. Aujourd’hui, cette pratique s’est largement démocratisée.

1 français sur 2 réserve sa table en ligne

La digitalisation est un incontournable auquel la restauration n’échappera pas. En 2017, 1 restaurant sur 2 propose la réservation en ligne, et tout autant de Français en profite. Par ailleurs, en 2021, 69% des Français déclarent choisir un restaurant selon les informations trouvées sur le web. La présence sur internet est donc quasiment indispensable pour un restaurateur !

15,41 € : c’est le prix moyen d’un plat du jour

En 2022, un plat du jour coûtait en moyenne 14,29 €. Il faut compter en moyenne 11,32€ en restauration rapide et 16,24€ dans un restaurant traditionnel.

Le montant d’un panier moyen d’un repas de snacking est de 11,70 €

Le montant du ticket moyen en restauration rapide a augmenté de 20% depuis 2019, pour atteindre 11,70 € en 2023. À titre de comparaison, le panier moyen d’un déjeuner au restaurant à table ou à emporter s’élève à 16,90€.

13,25 €, c’est le prix moyen que les consommateurs sont prêts à mettre dans une pizza

9,20 € pour un kebab, 10,50 € pour un burger et 13,25 € pour une pizza : voici les prix moyens que sont prêts à mettre les consommateurs pour profiter de ces plats. Les Français aiment manger à l’extérieur mais souhaitent aussi avoir la main sur le prix de leurs achats, cela en raison de l’inflation.

27 % des consommateurs de fast-food privilégient la qualité

Dans l’hexagone, 27 % des habitués des fast-food choisissent un lieu pour la qualité de ses ingrédients et de ses recettes. Ils sont 19 % à être plus attentif à l’atmosphère du lieu. Ces données s’expliquent par deux raisons : d’une part, les consommateurs sont tout d’abord plus vigilants à la provenance des produits, d’autre part, avec l’explosion du télétravail post-Covid, la pause déjeuner devient pour de nombreux travailleurs le seul moment où ils sortent de chez eux en journée. Il est alors essentiel qu’ils se sentent bien là où ils mangent.

715 000 000 € de produits bio achetés par les restaurateurs

Selon les chiffres de 2022, les restaurateurs ont alloué 715M d’euros aux produits issus de l’agriculture biologique. Bien que ce chiffre montre une augmentation de 17 % depuis 2021, il représente toutefois à peine 2 % des achats des professionnels du secteur.

71 % des clients intéressés par des propositions bio au restaurant

Selon le rapport complet de l’Agence Bio publié début 2024, 71 % des clients sont intéressés par des menus, ou des plats, bio au restaurant. Ils sont 45 % à être “plutôt intéressés” et 26 % se disent “très intéressés”. 29% sont plutôt pas ou pas du tout intéressés.

Au fast-food, plus d’un client sur deux est intéressé par un repas avec des produits bio

39 % des consommateurs interrogés seraient intéressés par des propositions de menus bio dans les fast-food, sandwicheries ou chez le traiteur. Ils sont même 20 % à y être très favorables.

51,7 ans, c’est l’âge moyen des restaurateurs

51,7 ans, c’est l’âge moyen précis qu’a un gérant de restaurant type en France, en 2023. 43% des restaurateurs ont entre 50 et 59 ans. Seuls 10% ont moins de 39 ans.

Seulement 17% des femmes accèdent au poste de chef de cuisine

Si la parité semble, à première vue, respectée dans le secteur de la restauration avec 48% de femmes employées, on ne peut en dire autant des postes à responsabilité comme chef de cuisine ou propriétaire d’établissement qui est occupé par 73% d’hommes.

L’âge moyen d’un employé dans la restauration est de 35,7 ans

Alors que tous les secteurs d’activité confondus enregistrent une moyenne d’âge d’environ 41 ans, une enquête de Statista a démontré que l’âge moyen dans la restauration était de 36 ans. Plus précisément, il est de 35,6 ans pour les hommes et 35,8 ans pour les femmes. Cela s’explique par la forte affluence de jeunes travailleurs pendant les saisons et par les contrats étudiants plus faciles à décrocher en restauration que dans d’autres secteurs.

77,4% des restaurateurs ont des difficultés à recruter

En janvier 2023, 3/4 des professionnels de la restauration expriment des difficultés à recruter du personnel. Un chiffre en forte évolution : +11,6 points par rapport à janvier 2022, et+36,7 points par rapport à janvier 2019. La tendance s’est donc largement aggravée avec la crise pandémique.

Le montant moyen d’un pourboire en France est équivalent à 5 % de l’addition

On estime aujourd’hui que 85 % des Français donnent des pourboires lorsqu’ils vont au restaurant contre 71 % dans un café ou un bar et 48 % pour les services de livraison. En France, il serait d’usage de laisser un pourboire d’un montant équivalent à 5 % de l’addition. Une étude France3 révèle que cette tendance est à la baisse. En effet, les serveurs touchaient près de 20 % du montant total d’une table en pourboire il y a quelques années encore alors que seulement 3% leur ait dédié aujourd’hui.

Les Français sont favorables à 71 % pour la dématérialisation des pourboires

Selon une étude de l’institut CSA en 2021, 35 % d’entre eux déclarent ne pas laisser de pourboires par manque d’argent liquide. Pour autant, les Français donnent une réponse majoritairement favorable à la possibilité de laisser un pourboire directement depuis leur paiement par carte bancaire.

8 tendances dans la restauration pour 2024

Les restaurateurs fragilisés par l’inflation

En 2023, plus d’un Français sur trois déclarait ne pas manger trois repas complets par jour. En cause : le budget. En avril 2024, le taux d’inflation français s’élève à 2,3 %. L’année précédente à la même période, il était de 6,9 %. Bien que ce taux tende à baisser, il reste toujours élevé et les salaires ne sont pas forcément alignés. Ainsi, le secteur de la restauration, associé au plaisir, n’est pas épargné.

Une étude Gira Conseil montre que la fréquentation dans les restaurants régresse d’environ -2 % depuis 2022.

Les chiffres de cette étude montrent que 38 % des Français déjeunent à l’extérieur au moins une fois par semaine. Ils sont 34 % à le faire une fois par mois. Le moment du dîner est celui qui trinque le plus : seuls 24 % des Français dînent à l’extérieur une fois par semaine. Ils sont 50 % à le faire une fois par mois.

L’inflation énergétique frappe aussi de plein fouet les restaurateurs. Le secteur est l’un des plus gourmands en énergies, notamment avec les postes de cuisson, de lavage, de réfrigération ou encore l’éclairage. D’après Engie, un restaurant consomme en moyenne 34 400 kWh d’électricité par an. En juillet 2024, le prix du kWh est de 0,2516 €. On estime alors que la facture électrique annuelle moyenne d’un restaurant s’élève à plus de 8 600 €, soit plus de 700 € / mois. En 2021, le prix du kWh était de 0,1946 €.

Enfin, depuis la crise sanitaire de 2020 les matières premières ont vu leur prix grimper en flèche, fragilisant le secteur de la restauration. Bien que ces taux tendent à se stabiliser depuis le milieu de l’année 2022, en deux ans, les professionnels du secteur ont dû faire face à une augmentation de près de 80 % depuis 2020.

L’avènement des Food Court

À l’heure où le consommateur aime avoir le choix, les Food Court, de plus en plus nombreux, s’imposent comme des lieux à la mode. Aussi appelés Food Hall, ces nouveaux espaces offrent une grande diversité culinaire : autour d’une même table, on peut ainsi déguster de la cuisine libanaise, des sushis ou encore découvrir un nouveau concept de tacos. C’est simple, il y a (presque) de tout, pour tous les goûts et pour tout le monde dans une ambiance détendue et conviviale.

Si les Food Court ont tant la cote ces derniers temps, c’est parce qu’ils jouissent de nombreux avantages, tant pour les consommateurs que pour les restaurateurs :

  • profiter de la concurrence : étonnant de voir que les clients de la concurrence peuvent favoriser plus de passage et ainsi offrir des opportunités commerciales ;
  • faire des économies : une campagne de communication seule présente l’ensemble des shops et les coûts fixes sont réduits car partagés ;
  • envisager des collaborations : les restaurateurs d’un même espace travaillent côte à côte et apprennent donc les uns des autres, l’occasion de faire naître des projets collaboratifs ;
  • se faire connaître : les Food Court sont un lieu privilégié pour les jeunes restaurateurs qui se lancent !

Les réseaux sociaux pour se rapprocher de leur communauté

La présence digitale est désormais indispensable pour quasiment tout type d’entreprise. Si la plupart des établissements disposent désormais d’un site internet pour assurer la livraison ou le Click&Collect, de plus en plus de chefs et de restaurants sont désormais présents sur les réseaux sociaux.

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Bien au-delà d’une simple page Facebook pour renseigner des informations pratiques, les chefs et les établissements de restauration partagent du contenu plus “intime” et esthétique.

En story, certains restaurants embarquent leurs abonnés dans leur quotidien et les engagent dans une aventure qui va au-delà d’une simple expérience culinaire. Les restaurants utilisent également les réseaux sociaux comme un moyen de contact. Beaucoup proposent désormais la prise de contact par messagerie directe sur Messenger ou Instagram.

Les chefs : stars des réseaux sociaux

Depuis quelques années déjà, le métier de chef dans un restaurant ne s’arrête plus à travailler dans l’ombre. Top Chef, Tous en Cuisine avec Cyril Lignac ou encore Cauchemar en Cuisine avec Philippe Etchebest, les émissions liées au monde de la restauration ne manquent pas et elles plaisent au grand public !

La communauté Instagram a tout de même ses petits favoris et celui qui a fait le buzz grâce à ses impressionnantes sculptures en chocolat n’est autre que le chef pâtissier franco-suisse Amaury Guichon (15.8 M d’abonnés). Ce sont ensuite ses confrères Cédric Grolet (9 M d’abonnés) et Cyril Lignac (3.3 M d’abonnés) qui viennent compléter le podium avec des posts de leur création mais aussi quelques aperçus de leur vie privée.

Depuis quelques années maintenant TikTok prend également de l’ampleur dans la stratégie digitale des entreprises.

Si le format de vidéos courtes permet de capter assez facilement l’attention, la cible reste tout de même plus jeune que sur des réseaux comme Facebook ou Instagram. Diego Alary, ancien candidat de Top Chef l’a bien compris et propose des vidéos condensées de recettes faciles à faire avec peu d’ingrédients sur TikTok et on peut dire que le succès est au rendez-vous ! Le jeune chef compte désormais plus de 3.4M d’abonnés sur TikTok et 1M abonnés sur Instagram.

La restauration et le marketing d’influence toujours plus puissant

La restauration se met, elle aussi, au marketing d’influence ! Aujourd’hui, le fait d’aller au restaurant dépasse le simple besoin de se restaurer. Si le choix d’un restaurant se faisait, pour la plupart du temps, en fonction d’un menu consulté sur le site internet ou directement sur la devanture de l’établissement, on assiste désormais à un tout autre mode de consommation.

De nos jours, on choisit un restaurant non seulement pour le menu mais aussi suite aux conseils d’une personnalité publique. Blogueur, instagrammeur, critique culinaire… les Français accordent leur confiance à ces spécialistes qui partagent leurs aventures culinaires à travers des articles ou des posts sur Instagram. Ils se laissent séduire par la beauté des plats qu’ils voient défiler sur les pages des influenceurs food mais aussi des établissements qui partagent du contenu de plus en plus esthétique pour plaire à une communauté qui devient elle aussi, un canal de promotion.

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Selon une étude Reech, 48% des utilisateurs suivent des influenceurs food sur les réseaux sociaux. Cette donnée en fait le secteur le plus suivi !

On parle du phénomène des “food influenceur”. Leur job ? Promouvoir un restaurant et sa cuisine en postant des vidéos, photos ou carrousels sur Instagram ou TikTok (essentiellement) à destination de leur communauté. Les plus connus cumulent jusqu’à 9,5 millions d’abonnés sur Instagram et plus de 6 millions sur TikTok. C’est le cas de Cédric Grolet.

Des régimes particuliers pour tout public, qui plaisent de plus en plus

Si les tendances vegan et végétariennes étaient à l’origine destinées à une cible précise, il semblerait que ces régimes alimentaires se démocratisent aussi auprès de tous les consommateurs ! Selon le Food Trends Report publié en 2023, les plats végétariens représentent 26 % des commandes sur l’application Just Eat, soit plus d’ 1 commande sur 4.

En 2021, une étude réalisée en partenariat avec l’institut YouGov, présentait une augmentation de 80 % des commandes de pats végans sur la plateforme Deliveroo. La tendance semble donc se confirmer.

En effet, les plats vegan, végétariens et même sans gluten plaisent de par leur diversité, leurs bienfaits pour la santé mais aussi leur esthétique ! Poké bowl, risottos et hamburgers végétariens, tous ces plats qui séduisent même les carnivores les plus curieux. Depuis 2020 dans les rayons français, nous retrouvons Beyond Meat qui propose des spécialités 100 % vegan avec un look on ne peut plus carnivore !

Les restaurants toujours au vert

Les tendances bio, végétariennes et vegan font définitivement partie des plus grandes tendances dans la restauration. Les aspects écologiques et éthiques de ces régimes alimentaires séduisent les Français toutes générations confondues.

Comme nous l’indiquions précédemment, 71 % des Français souhaiteraient voir des produits bio dans les restaurants. Ils sont même 20 % à être très favorables à une proposition de bio en restauration rapide. Ainsi, depuis le 1er janvier 2020, les restaurants qui utilisent au moins 50 % d’aliments issus de l’agriculture biologique dans leur menu pourront être certifiés par le label AB. Selon L’Agence Bio, 262 restaurants étaient certifiés label AB en 2022.

Les restaurateurs impliqués dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

La lutte contre le gaspillage alimentaire est au cœur des préoccupations environnementales ces dernières années. En 2022, on compte 10 millions de tonnes de déchets alimentaires. Le 10 février 2020 a été promulguée la loi Agec (loi Anti Gaspillage pour une Economie Circulaire) qui invite à réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d’ici à 2030 dans le secteur de la restauration. Ce chiffre doit être atteint dès 2025 pour la restauration collective (cantine, entreprise, etc.).

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Pour y parvenir, les restaurateurs sont invités à se tourner vers des associations qui récupèrent les données alimentaires afin de les redistribuer : la Croix-Rouge, Les Restos du Coeur ou encore la Banque Alimentaire.

De plus, depuis le 1er juillet 2021, les professionnels de la restauration sont dans l’obligation de proposer un doggy bag aux consommateurs ne terminant pas leur assiette. Ces derniers peuvent ainsi rapporter chez eux leurs restes de repas, limitant un peu plus le gaspillage.

Aussi, on note un essor important des appli de récupération alimentaire comme ToGoodToGo. Le principe est simple : les restaurants et commerces proposent les invendus de la journée sur la plateforme, et les consommateurs qui le souhaitent s’inscrivent pour venir récupérer les “paniers” à moindre coût. En 2021, l’application s’est associée à 72 000 nouveaux commerces en France.

FAQ

Quelles sont les grandes tendances de la restauration en 2024 ?

Les tendances de la restauration sont tout d’abord la digitalisation du secteur. Entre présence des chefs sur les réseaux sociaux, réservation en ligne, influenceurs food et Click&Collect, on ne peut que constater le virage pris par les acteurs du marché ! Deuxièmement, on observe une attention grandissante donnée à la “bonne bouffe”, au manger sain et bio. De plus en plus d’établissements proposent du végétal et du bio dans leur carte. 

Combien y a-t-il de restaurants étoilés en France ?

La France compte au total 639 restaurants étoilés : 30 établissements distingués 3 étoiles et 75, 2 étoiles. 

Quel est le montant moyen d’une commande de nourriture en France ?

D’après la récente étude d’Otter sur les habitudes de livraison de repas en France, le montant moyen par commande aurait augmenté de 6,7 % par rapport à l’année précédente, portant ainsi la dépense moyenne des Français à 23,83 € par clic.

SOURCES
  1. Les nouveaux restaurants étoilés à Paris au Guide MICHELIN 2024 — Guide Michelin
  2. La liste complète des étoiles du Guide MICHELIN France 2024 — Guide Michelin
  3. L'Observatoire Fiducial de la restauration 2023 — Fiducial
  4. Fiche secteur 561 — Insee
  5. Fiche secteur 562 — Insee
  6. Le snacking toujours porteur ! — Tendances restauration
  7. Restauration collective : des difficultés structurelles exacerbées par la crise sanitaire — Insee
  8. Les fast-foods en France - Faits et chiffres — Statista
  9. Click and Collect pour restaurant : pourquoi il est important de s’y mettre ! — Partoo
  10. Un Français sur deux réserve en ligne sa table au restaurant — Zenchef
  11. Speak snacking — CHD Expert
  12. Le snacking résiste toujours à la crise en 2023 ! — Artisans-gourmands.fr
  13. Pizza, burger et kebab, les produits de snacking préférés des Français ! — Observatoire de la franchise
  14. Les achats de produits bio par la restauration progressent trop lentement — Restauration21
  15. Baromètres des produits biologiques en France - 2024 — Agence Bio
  16. Encourager les femmes dans la gastronomie — Guide Michelin
  17. Les métiers de l'hôtellerie et de la restauration — France Travail
  18. Analyse économique et prospective de la restauration en 2023 — L'Atelier des études économiques
  19. Les Français et les pourboires — CSA
  20. Laisser des pourboires en vacances ? Un reflexe pour 96%* des Francais ! — Tendance hôtellerie
  21. Pourboire par carte bancaire : cette nouveauté divise, découvrez pourquoi — Capital
  22. Variation mensuelle de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) en France de janvier 2021 à avril 2024 — Statista
  23. Etude sur la restauration 2023 — Gira
  24. Restaurateurs : comment faire des économies d'énergie ? — Engie
  25. En janvier 2024, le prix du pétrole rebondit — Insee
  26. Indices des prix internationaux des matières premières importées — Insee
  27. Food Court en France : la nouvelle tendance culinaire — Divinemenciel
  28. Les 10 influenceurs food à suivre absolument en 2024 — Metricool
  29. Etude 2023 marketing d'influence : les consommateurs x les créateurs de contenu — Reech
  30. Food trends report 2023 — Just eat
  31. Les chiffres du BIO Panorama 2O22 — L'Agence Bio
  32. Rapport d'impact — ToGoodToGo
  33. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire — Ministère de la Transition Ecologique et de la cohésion des territoires
  34. Article L541-15-7 du Code de l'environnement — Légifrance
  35. Gaspillage alimentaire — Ministère de la Transition Ecologique et de la cohésion des territoires
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Responsable éditorial

Guillaume est le cofondateur d'independant.io. Diplômé d'HEC en marketing digital, il a passé 7 ans chez Google en tant qu'analyste dans les équipes dédiées aux clients du secteur de la finance.

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