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Statistiques

Intelligence Artificielle (IA) : statistiques et tendances 2025

L’Intelligence Artificielle est depuis quelques années au cœur des tendances technologiques. Véritable outil de productivité, l’IA est de plus en plus utilisée par les entreprises. Dans cet article, nous vous avons recensé 27 chiffres sur l’IA les plus récents ainsi que les principales tendances du secteur.

27 chiffres sur l’IA

Le marché de l’IA

Le marché de l’IA est estimé à 20 milliards d’euros d’ici 2030

Le marché de l’IA est estimé à 20 milliards d’euros d’ici à 2030, en France. En comparaison, sur le marché mondial, ce secteur représenterait 500 milliards de dollars d’ici à 2028. L’hexagone se place parmi les pays les plus engagés dans la course à l’IA.

Le marché de l’IA est en croissance de +28,92 %

En 2025, l’IA prend de plus en plus de parts de marché et continue son ascension année après année. L’intelligence artificielle connaît une croissance de +28,92 % cette année.

Les Français et l’IA

48 % des Français se servent de l’IA pour effectuer des recherches en ligne

Les outils d’IA deviennent incontournables lorsqu’il s’agit d’effectuer des recherches sur Internet. Près d’1 français sur 2 s’en sert ! Il s’agit, pour la suite du classement, d’aide à la rédaction (38 %), de traduction (36 %) et de génération d’idées et inspirations (35 %).

78% des Français utilisent une IA générative au moins une fois par semaine dans le cadre professionnel ou scolaire

Les IA génératives sont prisées des Français. Que ce soit dans le cadre privé ou professionnel, elles sont de plus en plus utilisées. D’ailleurs, 18 % des utilisateurs avouent s’en servir 2 à 3 fois par semaine pour un usage personnel. Côté pro, ils sont 21 % à l’utiliser plusieurs fois par jour.

88 % des Français déclarent bien connaître l’intelligence artificielle

En 2023, ils étaient 64 % à connaître ou bien comprendre l’IA. En février 2025, Ipsos rapporte que 88 % des Français ont déjà entendu parler de l’intelligence artificielle. Ainsi, une majorité est informée sur ce sujet. D’ailleurs, parmi eux, 39 % disent utiliser les outils d’IA générative pour le travail, les études ou dans leur quotidien personnel.

74 % des 18-24 ans ont recours à l’IA

Les adultes les plus jeunes sont ceux qui ont le plus recours à l’intelligence artificielle, notamment générative : 74 % d’entre eux. La différence avec les autres générations est frappante puisque les chiffres tombent à 55 % pour les 25 – 34 ans, puis à 39 % pour les 35 – 44 ans et même à 17 % chez les 60 – 75 ans.

Source : L’usage de l’intelligence artificielle par les Français – Ipsos-CESI École d’ingénieurs 

56 % des Français ne font pas confiance à l’IA

Plus d’1 français sur 2 n’a pas confiance en l’IA, qu’il s’agisse de véracité de l’information ou des sources utilisées. Parmi eux, 21 % n’a pas du tout confiance. À l’inverse, 6 % des utilisateurs disent avoir très confiance en l’IA et ses outils.

Par ailleurs, lors de leur utilisation, 43 % des marketeurs affirment que l’IA génère du contenu parfois faux. Ils sont 34 % à penser que les informations fournies peuvent être biaisées, et 30 % à trouver le contenu superficiel.

ChatGPT reste l’IA générative n°1

Loin devant ses concurrents, ChatGPT est l’outil d’IA le plus prisé des Français. En effet, ils sont 66 % à l’utiliser. Derrière lui, Gemini, l’IA de Google compte 30 % d’adeptes. Pour compléter le podium, on retrouve Copilot dans les logiciels Microsoft Office, avec 17 % d’utilisateurs.

800 millions d’utilisateurs chaque semaine sur ChatGPT

Outil d’IA préféré des utilisateurs, ChatGPT d’OpenAI atteint 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires. De plus, sur ses deux premières années d’existence, ChatGPT comptait déjà près de 365 milliards de recherches annuelles réalisées sur l’outil. Il aura fallu 11 ans à Google pour atteindre ce même nombre.

L’IA en entreprise

67 % des dirigeants de moins de 35 ans utilisent l’IA

Un homme diplômé de moins de 35 ans, voilà le profil type du dirigeant qui utilise les IA au sein de son entreprise.

Premièrement, le genre : 48 % des dirigeants contre 38 % des dirigeantes utilisent les outils d’IA. Ensuite, l’âge : les dirigeants de moins de 35 ans sont ceux qui utilisent le plus l’IA personnellement au travail avec un taux de 67% (contre 36% pour les plus de 66 ans). Enfin, le niveau de diplôme : plus le niveau de diplôme augmente, plus la part de dirigeants utilisant l’IA croit. 62 % des dirigeants détenant un bac +8 utilisent l’IA, contre 21% de ceux ayant obtenu un brevet.

26% des PME/ETI françaises sur 3 utilisent l’IA

Source : Bpifrance Le Lab- L’IA dans les PME et ETI françaises

Un tiers des entreprises comptant entre 10 et 5 000 personnes (PME et ETI) utilisent les outils d’IA génératives. À titre de comparaison, 40 % des PME américaines se servent des IA génératives.

En plus de celles-ci, 28 % envisagent de mettre en place ces technologies. À l’inverse, 46 % des PME et ETI françaises n’y pensent pas du tout.

74 % des entreprises utilisent l’IA pour augmenter leur productivité

La principale raison qui pousse les entreprises à utiliser les outils d’IA, c’est le gain de productivité (74 % d’entre elles). Ensuite, pour 49 % des sociétés, l’IA permet l’optimisation de l’expérience client. Enfin, 31 % des entreprises se servent de l’IA pour mener à bien leur transformation numérique.

66 % des entreprises forment leurs salariés aux outils d’IA

L’adoption de l’IA est accompagnée, le plus souvent, par la formation des utilisateurs (66 % des cas). C’est d’ailleurs l’élément le plus important quant à l’impact de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans une entreprise. Ensuite, 34 % des dirigeants admettent une modification de la gestion des données. Enfin, 20 % modifient leur achat de services et de stockage sur le Cloud.

1 entreprise française sur 10 utilise au moins un outil d’IA

Parmi les entreprises de 10 salariés ou plus, 10 % déclarent utiliser au moins une technologie d’intelligence artificielle en 2024. Elles étaient 6 % en 2023. Cette croissance montre la percée des outils d’IA au sein des entreprises françaises. Toutefois, c’est moins que leurs voisines européennes : 13 % en 2024.

73 % des adoptions d’IA sont à la demande du dirigeant

Dans 73 % des cas, c’est le dirigeant qui est responsable de la mise en place des IA au sein de son entreprise. Côté employés, ils sont moteurs de cette adoption dans 40 % des cas. Ces résultats sont logiques puisque le chef d’entreprise veut optimiser temps et résultats, et les salariés, eux, souhaitent des outils pour simplifier leurs tâches quotidiennes.

88 % des organisations déclarent utiliser les outils d’IA dans au moins une fonction métier

Cette donnée ne cesse d’augmenter depuis ces dernières années. En effet, alors qu’en 2025, 88 % des organisations utilisent l’IA dans au moins une fonction métier, en 2024 elles étaient 78 %. Et, en 2023 … 55 % seulement ! Cette hausse est particulièrement marquée dans le secteur informatique qui a vu son usage passé de 27 % à 36 % rien que cette année. Outre ce premier secteur, l’IA est la plus présente dans le marketing, les ventes, le développement de services et produits et les opérations d’ingénierie logicielle.

53 % des dirigeants ne se prononcent pas quant à l’utilisation des IA libres d’accès par leurs employés

La majorité des dirigeants (53%) n’émettent pas d’avis quant à l’usage des IA libres d’accès par leurs salariés. Par ailleurs, même s’ils sont 15 % à encourager clairement leur utilisation, seulement 16 % des patrons proposent un accompagnement avec des consignes claires d’usage. Enfin, seuls 2 % des dirigeants interdisent totalement l’utilisation de l’IA, diverses raisons pouvant être évoquées comme la peur pour la sécurité des données.

98 % des équipes marketing prévoient de poursuivre ou maintenir leurs investissements dans l’IA

Au niveau mondial, la très grande majorité des entreprises avec des équipes marketing vont maintenir ou augmenter leurs investissements dans les outils d’Intelligence Artificielle (98 %). Toutefois, un peu plus de la moitié seulement des employés (51 %) adhèrent à ce changement et acceptent de se former.

Pour 30 % des entreprises, les technologies d’IA sont trop coûteuses

Parmi les difficultés ou craintes rencontrées face à la mise en place des technologies d’IA, le coût et la peur d’un mauvais usage arrivent en tête : 30 % chacun. Souvent, c’est la question de la confidentialité qui est mise en jeu, tout comme la sécurité des données. Enfin, pour terminer ce podium, le 3e frein est la difficulté d’identification des usages (23 %).

27 % des employés vérifient la qualité des informations avant de les utiliser

Plus d’un quart seulement (27 %) des employés utilisant l’IA s’assurent de la véracité de l’information générée avant de l’utiliser. À titre d’exemple, avant qu’un client ne voie une réponse générée automatiquement par un chatbot ou avant d’utiliser une image sur des supports marketing.

Pour 38 % des sociétés, l’IA n’aura pas d’impact sur les effectifs

D’ici à 3 ans, côté effectif, l’IA et tous ses outils ne devraient pas avoir un impact significatif dans l’organisation générale des sociétés. C’est ce que pensent 38 % des répondants à l’étude McKinsey & Compagny. Dans le détail, ce sont les opérations de service (-48 %) qui risquent d’être le plus touchées, tout comme le secteur de l’approvisionnement et de la gestion des stocks (-47 %). À l’inverse, les secteurs de l’informatique (+41 %) et du développement de produits (+34 %) seraient ceux qui connaîtraient une hausse d’effectif.

63 % utilisent l’IA pour créer des textes

Dans la plupart des cas (63 %), l’IA de génération est utilisée pour la création de contenu textuel. Par ailleurs, plus d’1/3 s’en sert pour la génération d’images et plus d’1/4 pour coder. Ces chiffres sont en forte augmentation eux aussi, puisqu’en 2023, seuls 48 % des marketeurs utilisaient l’IA générative.

38 % des chefs d’entreprise pensent que l’IA est importante pour la pérennité de leur entreprise

Près de 4 dirigeants sur 10 estiment que l’IA joue dès aujourd’hui un rôle sur la pérennité de leur société. Dans une projection de 3 à 5 ans, ce chiffre grimpe à 58 % ! Cela s’explique par l’essor général des outils d’IA, et aussi de la vitesse à laquelle ils permettent à un secteur d’évoluer. Finalement, rater le coche pourrait être une erreur fatale à la vie d’une entreprise.

L’IA et l’environnement

2,9 Wh sont consommés pour générer une image par IA

Pour générer une image de bonne qualité, les IA dépensent en moyenne 2,9 Wh. Les moins intègres peuvent, elles, consommer jusqu’à 11 Wh, soit l’équivalent d’un téléphone chargé à moitié.

4,2 à 6,6 milliards de mètres cubes d’eau sont nécessaires pour les technologies d’IA

Selon Statista, en 2027, les technologies de l’IA pourraient nécessiter le prélèvement de 4,2 à 6,6 milliards de mètres cubes d’eau. Comparativement, cela représente quatre à six fois le prélèvement annuel du Danemark.

Les émissions de consommation d’électricité des data centers s’élèvent à 180 millions de tonnes

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, les émissions liées à la consommation électrique des data centers représentent aujourd’hui 180 millions de tonnes. Aussi, on estime une augmentation jusqu’à 300 millions de tonnes d’ici 2035. Cette hausse estimée fait des data centers l’un des éléments énergétiques qui connaît la plus forte croissance.

Chat GPT consomme 10 x plus d’électricité qu’une recherche Google

Une requête Chat GPT consomme 10 fois plus d’électricité qu’une recherche Google. En effet, lorsque les robots d’OpenAI génèrent un simple texte, ils consomment 2,9 Wh, contre 0,3Wh pour Google.

Les 6 grandes tendances de l’Intelligence Artificielle

Démocratisation et croissance explosive du marché de l’IA

L’Intelligence Artificielle a dépassé le statut de simple innovation technologique pour devenir un moteur économique incontournable et un outil grand public. Cette tendance est justifiée par trois facteurs majeurs.

D’abord, le marché mondial de l’IA est évalué à 244 milliards de dollars en 2025 (en croissance de +32 % par rapport à l’année précédente), avec une projection ambitieuse dépassant les 500 milliards de dollars en 2028.

Ces chiffres traduisent une confiance massive des investisseurs et des entreprises dans la pérennité et la rentabilité de l’IA. Cette croissance soutenue crée un cercle vertueux : plus le marché grossit, plus les investissements en recherche et développement sont importants, ce qui accélère encore l’innovation et l’adoption.

De plus, la technologie est devenue accessible et l’IA est entrée dans le quotidien.

La hausse notable de la connaissance de l’IA par les Français (88 % en 2025 contre 64 % en 2023) indique que les applications sont désormais visibles et comprises par une large majorité. Cette prise de conscience facilite l’intégration des outils dans la vie personnelle et professionnelle.

Enfin, côté pro, l’IA est perçue comme un facteur de compétitivité non négociable. L’augmentation du taux d’utilisation en France (10 % en 2025 contre 6 % en 2023) montre que ces investissements se traduisent par une mise en œuvre concrète, bien que l’écart avec la moyenne européenne (13 %) indique un potentiel de rattrapage et d’accélération encore important.

L’IA générative comme outil d’usage quotidien et professionnel

L’IA générative (GenAI) est le catalyseur de l’adoption et s’est rapidement imposée comme une aide indispensable, en particulier pour les tâches impliquant la création et l’information.

L’usage d’IA générative au moins une fois par semaine par les Français et l’utilisation quotidienne par 21 % des professionnels témoignent d’une transition réussie.

L’IA n’est plus un gadget, mais un outil ancré dans les routines de travail et d’étude, libérant du temps sur les tâches répétitives.

D’ailleurs, les usages privilégiés démontrent la valeur ajoutée de l’IA : l’aide à la recherche en ligne (48 %) et la rédaction/traduction/génération d’idées sont ses applications les plus courantes. Elle agit comme un assistant cognitif pour la synthèse, la conceptualisation et la production de texte. Les marketeurs sont parmi les premiers à intégrer ces outils, et notamment pour la création de contenu. Cette tendance valide l’idée que l’IA est devenue un levier d’accélération créative, capable de générer rapidement des ébauches, des images ou des vidéos pour décharger les équipes.

Enfin, la forte domination de ChatGPT face à ses alternatives (66 % d’utilisation pour le premier contre 30% pour Gemini et 17% pour Copilot), indique que si la GenAI est une tendance majeure, le marché est encore très concentré autour de quelques acteurs phares, bénéficiant d’un avantage de premier entrant.

L’IA, facteur clé de productivité et d’efficacité

La rationalisation des processus et l’augmentation des performances sont les raisons d’être de l’IA en entreprise, justifiant la majorité des investissements.

Le gain de productivité est l’argument phare pour 74 % des entreprises. C’est le retour sur investissement le plus concret attendu des meilleurs outils d’IA : automatiser les tâches chronophages pour maximiser l’efficacité.

Pour les marketeurs, l’IA est un outil pour gagner du temps (55 %), permettant de se concentrer sur des aspects plus stratégiques et créatifs. L’IA n’est pas uniquement perçue comme un remplacement, mais comme une augmentation des capacités humaines. Bien que l’optimisation de l’expérience client reste un objectif important, le fait que la productivité soit prioritaire montre que les entreprises cherchent d’abord à stabiliser et optimiser leurs opérations internes avant d’améliorer l’interface client.

En fait, l’IA est considérée comme un pilier de la transformation numérique (31 %), indiquant qu’elle est un prérequis technologique fondamental pour la modernisation et la compétitivité des organisations.

Un défi de confiance et d’acceptation intergénérationnelle

Malgré les chiffres d’adoption impressionnants, l’IA fait face à des obstacles majeurs liés à la confiance et à l’intégration des compétences.

Le fait que plus d’un Français sur deux (56 %) n’ait pas confiance en l’IA est une alerte majeure. Cette défiance est alimentée par les problèmes de qualité du contenu généré, notamment le contenu factuellement faux (43 % des marketeurs) ou biaisé (34 %). Ce manque de fiabilité met en évidence un besoin urgent de développer l’IA explicable (XAI) et d’améliorer les techniques de vérification des faits pour garantir l’intégrité de l’information.

D’ailleurs, l’écart d’adoption est criant : 74 % des 18-24 ans utilisent l’IA, contre seulement 17 % des 60-75 ans.

Cette fracture numérique générationnelle pose un double défi : garantir l’inclusion pour les seniors et adapter l’éducation et la formation pour que la nouvelle génération puisse exploiter pleinement ces outils sur le marché du travail. Enfin, bien que les entreprises investissent massivement (98 %), seulement 51 % des employés adhèrent et acceptent de se former. Cela indique que le plus grand obstacle à l’adoption de l’IA n’est pas la technologie ou l’argent, mais la gestion du changement.

Les entreprises doivent investir davantage dans la formation, la communication et l’accompagnement pour que l’IA soit perçue comme un outil d’augmentation et non comme une menace.

L’empreinte environnementale de l’IA : le coût caché de l’hyper-croissance

L’essor des outils d’IA, dans le secteur professionnel et l’usage quotidien des particuliers, n’est pas sans conséquence pour l’environnement. En fait, l’intelligence artificielle est un véritable gouffre énergétique. En 2022, les centres de données constituaient près de 2 % de la consommation mondiale d’électricité.

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Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), la demande en électricité liée à l’intelligence artificielle pourrait multiplier par quatre d’ici 2030.

De plus, l’interrogation d’une IA générative peut requérir 4 à 10 fois plus d’énergie qu’une recherche traditionnelle dans un moteur de recherche. Cela, sans compter le refroidissement des serveurs dans les centres de données qui requiert une grande quantité d’eau. Pour illustrer, une interaction typique avec un chatbot pourrait utiliser à peu près 500 mL d’eau équivalent.

En bref, l’impact énergétique et en eau, associé à une importante empreinte carbone (un modèle d’envergure pouvant produire des centaines de tonnes de CO² soulève la question de l’harmonisation entre avancement technologique et contraintes planétaires.

L’IA frugale : vers une IA durable et responsable

Devant cette réalité, une réponse technique et réglementaire se dessine, guidée par le besoin de concilier l’innovation numérique avec les buts de la transition écologique. Le modèle de développement responsable se définit par l’IA frugale.

L’IA frugale est une stratégie d’écoconception destinée à réduire la consommation de ressources (énergie, eau, matières premières) durant l’ensemble du cycle de vie d’une solution d’IA. Ce principe est en voie de structuration grâce au Référentiel Général pour l’IA Frugale, élaboré par le Ministère de la Transition écologique et l’Afnor.

Ce référentiel offre aux organisations 2 bénéfices non négligeables :

  • une approche d’évaluation de l’impact environnemental ;
  • des meilleures pratiques qui favorisent l’amélioration des modèles, une gestion de données optimisée et un code performant dès la conception (écoconception).

Dans la pratique, l’IA frugale promeut l’emploi de modèles spécialisés et de taille réduite plutôt que des Large Language Models (LLM) universels et voraces en ressources. Le défi pour les entreprises consiste à évoluer d’une approche de « puissance maximale » vers une approche de « performance optimisée ». Cela, dans le but d’assurer simultanément leur compétitivité et leur responsabilité écologique. Alors, il est crucial d’adopter cette stratégie pour éviter que l’IA, par sa prolifération, ne devienne un nouveau moteur du changement climatique.

FAQ

Comment l’IA peut-elle aider mon entreprise ?

L’IA vous permet de gagner du temps et d’améliorer la productivité de vos employés grâce à des outils d’automatisation et d’analyse.

Quel est le principal frein à l’usage de l’IA ?

L’IA est un levier de croissance important des années à venir avec une croissance annuelle annoncée à 1La véracité de l’information. Les utilisateurs sont nombreux à ne pas prendre pour acquis les informations récoltées par les outils d’IA. Certains vont même plus loin en affirmant que les affirmations sont biaisées. 8 % par an jusqu’en 203.

Quel est l’outil d’IA le plus utilisé en 2025, en France ?

Sans aucune hésitation, et loin devant ses concurrents, Chat GPT d’OpenAI rafle la plus grande part du marché.

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Content Manager

Clémence est diplômée de l'Institut d'Administration des Entreprises, avec un master dans les ressources humaines. Après plusieurs années à travailler dans les RH, puis le marketing en ligne et la rédaction web, elle a rejoint independant.io en 2022 en tant que responsable des contenus sur plusieurs catégories. Côté loisirs, Clémence est passionnée de running et d'équitation.

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