Stello, solution d’assurance professionnelle en ligne qui développe depuis 2018 une plateforme permettant à tous les entrepreneurs de s’assurer en 3 minutes, a décidé de se concentrer aujourd’hui sur leur santé. Aujourd’hui, la start-up a souhaité rendre état de la condition physique et mentale de ceux que l’on pourrait qualifier de “grands oubliés du monde du travail”.
Pour ce fait, Stello s’est associée à l’institut français d’opinion publique, l’IFOP, pour la réalisation de son enquête, qui repose sur l’expérience de 400 gérants de TPE françaises de moins de 10 salariés. Alors, en plus de protéger au quotidien les entrepreneurs qui ont choisi le chemin de la liberté, Stello a également la volonté de partager les bénéfices d’un tel choix de vie, ainsi que ses limites.
Liberté vs. Stabilité
Dans le salariat, quand on se penche sur l’état de santé mentale et physique des employés, le résultat est malheureusement alarmant. D’après un sondage OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine sorti en octobre 2021, le taux de burn-out dans les entreprises a doublé en un an. En 2021, 2 millions de personnes étaient concernées et 44% des salariés étaient en détresse psychologique. Des données d’autant plus inquiétantes lorsque l’on sait que pour 86% des Français, l’entreprise est responsable de leur bien-être mental, selon le baromètre Alan et Harris Interactive du premier semestre 2022.
Mais alors, qu’en est-il pour ceux qui ont décidé de s’affranchir professionnellement et de se lancer à leur compte ?
Stello a publié ce mardi 16 mai une étude dressant un état des lieux des conditions de travail des entrepreneurs et l’impact qu’elles ont sur leur santé. Pour ce faire, la start-up s’est concentrée sur différentes problématiques dont l’épanouissement au travail, les avantages et inconvénients de ce statut, les répercussions sur le physique et le mental, ou encore la gestion du temps lors de l’arrivée d’un enfant.
Les premiers résultats sont sans appel : Bien que le stress soit omniprésent dans la vie des entrepreneurs, un équilibre vie perso/pro souvent bancale et une charge de travail conséquente, 86% d’entre eux ne renonceraient pas à leur liberté au profit de plus de stabilité. De plus, près 9 interrogés sur 10 affirment ne pas vouloir redevenir salariés dans les 12 prochains mois. Des données qui donnent le ton : malgré les désavantages que présente ce style de voie professionnelle, 88% se déclarent heureux. Un épanouissement qui est indéniablement conduit par la liberté qui accompagne l’entrepreneuriat : la liberté de décision, la liberté d’organisation, la liberté de rester en adéquation avec ses valeurs, la liberté de choisir avec qui ils travaillent, etc.
Un dévouement qui a ses limites
Comme l’on pourrait s’en douter, bien que la liberté soit précieuse aux yeux des indépendants, il n’en reste pas moins que le stress est omniprésent, puisque 60% des interrogés affirment l’être et 21% déclarent que leur santé s’est dégradée, là où 17% affirment le contraire. Une pression qui est induite par bien des facteurs avec en pole position la hausse des coûts, la baisse du chiffre d’affaires et la charge de travail trop importante. Un stress qui est également accentué en raison de l’absence de sécurité financière pour 65% des votants et le poids des charges et impôts pour 60% d’entre eux.
De plus, il existe une disparité en fonction des régions où les indépendants se trouvent mais également de leur âge. Par exemple, il apparaît que 18% des entrepreneurs basés en Île de France déclarent être “trop stressés” contre 12 % au niveau national. Autre élément du côté jeunes interrogés, ils sont 43% a déclaré que le besoin de financement est particulièrement stressant pour eux, contre 24 % pour l’ensemble des entrepreneurs interrogés. Cependant, pour la quasi-moitié des votants ce stress ne vient pas totalement écraser l’épanouissement professionnel puisque 49% déclarent être certes stressés, mais heureux.
La place de la vie personnelle dans tout ça
Lorsqu’un entrepreneur décide de se lancer à son compte, il a tendance à y dédier toute son énergie, en dépit de sa vie personnelle. À l’opposé des classiques 35h du milieu salariat, ils travaillent en moyenne 46 heures par semaine, soit 6 jours sur 7, avec tout de même 43% d’entre eux qui se consacrent à leur activité plus de 50 heures par semaine. C’est d’autant plus le cas pour les dirigeants d’une entreprise individuelle et les indépendants des secteurs de l’agriculture, l’industrie et la construction.
Paradoxalement, les vacances s’avèrent être une période stressante, pour notamment 33% des interrogés. De plus, quasiment 9 entrepreneurs sur 10 s’accordent moins de 5 semaines de vacances, contre seulement 13% qui s’en octroient 5 ou plus, qui est la norme quand on est salarié.
Un dévouement qui se fait donc ressentir sur bien des aspects, et notamment lorsque vient le temps de la parentalité. Les résultats de l’enquête démontrent que 7 femmes entrepreneuses sur 10 reprennent le travail avant la fin de leur congé maternité et que 7 hommes sur 10 ne s’accordent pas du tout de congés paternité.
Bien que l’entrepreneuriat apporte indéniablement son lot d’inconvénients, l’étude IFOP pour Stello démontre que la passion et la liberté qui émanent des indépendants sont plus fortes que tout. Alors, se lancer à son compte est-il finalement le meilleur moyen d’accéder à l’épanouissement professionnel ?
