L’apparition de l’encart “cookies” est souvent le premier contact qu’a un visiteur avec un site internet. Pour permettre aux entreprises de créer une expérience de l’acceptation de ceux-ci la plus fluide et la moins intrusive possible, Axeptio est arrivée sur le marché des générateurs de bandeau cookie avec son module, plus abouti que les générateurs classiques. Fondée en 2017 à Montpellier, cette start-up française propose une solution de gestion de consentement qui garantit aux sites web et aux applications d’être conforme aux réglementations relatives à la protection des données telles que le RGPD et la CNIL. Pour continuer de rendre l’étape d’autorisation des traceurs transparente, explicative et pédagogique, Axeptio va un cran plus loin et annonce aujourd’hui une levée de fonds de 3,5 millions.
Grâce à Axeptio, la première impression est la bonne
Lorsqu’un internaute visite un site web pour la première fois, une petite interface apparaît pour l’alerter de l’utilisation des “cookies”, qui doivent alors être acceptés ou non. Une action extrêmement récurrente, qui peut réellement entacher sa navigation et apparaître comme de l’extorsion de consentement. Pourtant, pour certains sites web, ces traceurs jouent un rôle fondamental dans leur modèle économique. En effet, les informations collectées par les cookies peuvent être utilisées pour proposer des publicités ciblées, augmentant le taux de clics et les revenus publicitaires. Également, ils permettent de suivre les achats et les comportements des utilisateurs, aidant les entreprises à améliorer leur marketing et à accroître leurs ventes. Bien que les cookies ne soient pas une source de revenus directs, ils contribuent au chiffre d’affaires des sociétés, et ce bien souvent en dépit de la satisfaction des visiteurs.
Dans la majeure partie des situations, on se retrouve avec soit des grands placards de texte soit toutes les manœuvres possibles pour obtenir l’acceptation des internautes et récupérer un maximum de data. Autre cas de figure : faire payer un abonnement si l’utilisateur ne conçoit pas les cookies.
Aux antipodes de ces stratégies, Axeptio a été lancée pour placer ce consentement au cœur du parcours client et aller au-delà de la conformité pure et dure, qui semble parfois s’apparenter à de la contrainte. De plus, la start-up montpelliéraine s’adresse à tous les types d’entreprises, avec un accès gratuit à la plateforme et un système d’abonnement qui commence à 15 euros par mois et qui peut aller jusqu’à 1000 à 2000 euros. Ce qui est facturé correspond au stockage de toutes les preuves de consentement des sites des clients. Autrement dit, plus un site génère de trafic et plus son abonnement sera élevé.
Cap sur l’international
En quelques années seulement, Axeptio a connu une croissance importante, devenant une référence dans le domaine de la conformité des données, et ce malgré un secteur hautement concurrentiel. Il suffit de faire une recherche rapide sur le sujet pour comprendre qu’il règne une compétition féroce sur ce marché. Parmi les principaux concurrents de la start-up, on retrouve notamment Cookie Consent, Cookie Bot ou encore Cookie Secure.
Pour accélérer son développement et asseoir sa position d’acteur incontournable dans ce secteur, Axeptio vient de réaliser un tour de table à hauteur de 3,5 millions d’euros auprès d’ISAI, Evolem et Ovni Capital. La start-up, qui a déjà rencontré un fort succès sur le territoire français grâce à ses solutions performantes et transparentes, souhaite désormais séduire les entreprises se trouvant hors de l’hexagone et accélérer considérablement son expansion. Parmi ses 50 000 clients, 10% se situent déjà à l’étranger.
Un résultat qui affirme les opportunités existantes et ce principalement en Europe, puisque l’ensemble des pays ont la même réglementation concernant le recueil du consentement des internautes pour l’utilisation de leurs données. Les fonds récoltés lors de cette levée seront donc utilisés pour continuer à améliorer l’outil et renforcer les équipes. L’objectif principal : accroître la présence de l’entreprise sur le continent, puis dans le reste du monde à commencer par l’Amérique, où la notion de données personnelles questionne de plus en plus.
